Les réfugiés ivoiriens du camp Avepozo de Lomé ont crié leur détresse au Hcr qui leur a coupé son assistance depuis trois mois.
7 000 Ivoiriens affamés, manifestent contre le Hcr
Un homme qui a faim n’est pas un homme libre. Les refugiés ivoiriens de Lomé l’ont fait savoir au Hcr local. Tout de noir vêtues, avec des foulards rouges sur la tête, de nombreuses femmes ivoiriennes ont pris d’assaut les rues de Lomé pour réclamer à manger pour leurs enfants et leurs époux. « Je t'informe que les femmes sont à nouveau sorties. Elles manifestent en ce moment même, tout de noir vêtues et des foulards rouges sur la tête ». Raisons : « Les enfants des réfugiés n’ont plus la force d’aller à l’école, parce qu'ils n'ont rien à manger. Ces femmes et leurs enfants réclament une nouvelle terre d'asile, car le Hcr-Togo ne respecte plus leurs droits les plus fondamentaux prescrits par les chartes de l'Onu. Ils sont privés de l’assistance élémentaire : eau, ration alimentaire, soins », ont confié des manifestants. Selon eux, cela fait un trimestre que le Hcr-Togo, en charge du camp d’Avepozo et de l’ensemble des 7.000 exilés ivoiriens du pays, a mis fin à son assistance à leur égard. Selon les encadreurs du camp Hcr, «l’assistance aux réfugiés ivoiriens n’était utile que pendant la période d’urgence ». Pour eux, cette période d’urgence a pris fin depuis la normalisation de la situation politique en Côte d’Ivoire. Ils les ont invités à maintes fois à regagner leur pays, sans succès. Beaucoup d’entre eux continuent d’évoquer l’insécurité en Côte d’Ivoire pour continuer de vivre dans des conditions précaires : « Des dizaines et des dizaines de tentes protégées par une clôture de feuilles de raphia à moins de cent mètre du bord de la mer, des sacs de riz remplis de sable pour faire barrage ou ruissèlement des eaux de pluie qui inonde les dortoirs, des zigzags entre les cordes qui tiennent les tentes pour se frayer un chemin parmi les étals des vendeuses de vivres qui obstruent des passages déjà étroits, l’appel de ce vendeur ambulant : ‘’Y a pétrole !! Y a pétrole’’ indique que, hormis les lampadaires installés à quelques endroits, l’électricité est un luxe au campement », a raconté un pro-Gbagbo du retour de ce camp.
Sam-Wakouboué
7 000 Ivoiriens affamés, manifestent contre le Hcr
Un homme qui a faim n’est pas un homme libre. Les refugiés ivoiriens de Lomé l’ont fait savoir au Hcr local. Tout de noir vêtues, avec des foulards rouges sur la tête, de nombreuses femmes ivoiriennes ont pris d’assaut les rues de Lomé pour réclamer à manger pour leurs enfants et leurs époux. « Je t'informe que les femmes sont à nouveau sorties. Elles manifestent en ce moment même, tout de noir vêtues et des foulards rouges sur la tête ». Raisons : « Les enfants des réfugiés n’ont plus la force d’aller à l’école, parce qu'ils n'ont rien à manger. Ces femmes et leurs enfants réclament une nouvelle terre d'asile, car le Hcr-Togo ne respecte plus leurs droits les plus fondamentaux prescrits par les chartes de l'Onu. Ils sont privés de l’assistance élémentaire : eau, ration alimentaire, soins », ont confié des manifestants. Selon eux, cela fait un trimestre que le Hcr-Togo, en charge du camp d’Avepozo et de l’ensemble des 7.000 exilés ivoiriens du pays, a mis fin à son assistance à leur égard. Selon les encadreurs du camp Hcr, «l’assistance aux réfugiés ivoiriens n’était utile que pendant la période d’urgence ». Pour eux, cette période d’urgence a pris fin depuis la normalisation de la situation politique en Côte d’Ivoire. Ils les ont invités à maintes fois à regagner leur pays, sans succès. Beaucoup d’entre eux continuent d’évoquer l’insécurité en Côte d’Ivoire pour continuer de vivre dans des conditions précaires : « Des dizaines et des dizaines de tentes protégées par une clôture de feuilles de raphia à moins de cent mètre du bord de la mer, des sacs de riz remplis de sable pour faire barrage ou ruissèlement des eaux de pluie qui inonde les dortoirs, des zigzags entre les cordes qui tiennent les tentes pour se frayer un chemin parmi les étals des vendeuses de vivres qui obstruent des passages déjà étroits, l’appel de ce vendeur ambulant : ‘’Y a pétrole !! Y a pétrole’’ indique que, hormis les lampadaires installés à quelques endroits, l’électricité est un luxe au campement », a raconté un pro-Gbagbo du retour de ce camp.
Sam-Wakouboué