Yamoussoukro, La représentante résidente du Haut Commissariat des réfugiés (HCR) a remis lundi des documents officiels à des ressortissants du département de Bouaflé faisant d’eux des citoyens ivoiriens en présence du ministre de la Justice, des Droits de l’homme et des Libertés publiques.
Des ressortissants des villages de Koupéla, Tenkodogo, Garango et Koudougou dont le nombre n’a été révélé ont reçu des copies de journal officiel où des décrets du président de la République faisant d’eux des ivoiriens à part entière, de 1996 à 2013 ont été publiés.
"Le HCR a pour rôle de soutenir les Etats dans la prévention de l’apatridie. L’apatride ne peut ni circuler librement, ni bénéficier des avantages qu’offre un Etat à ses citoyens. Il ne peut être non plus propriétaire terrien… Aujourd’hui, on dénombre en Côte d’Ivoire 950.000 apatrides dont 600.000 cas réglés. Nous continuons le travail pour régulariser le tiers restant", a expliqué Mme Ann Encontre.
Outre les villages du département de Bouaflé, trois localités de Zuénoula bénéficient également des documents officiels de la nationalité ivoirienne.
Par ailleurs, des enfants nés entre le 28 novembre 2010 et le 31 août 2011 se verront délivrer gratuitement des jugements supplétifs, afin de leur permettre d’aller à l’école, a-t-on été informé.
"Le gouvernement et le chef de l’Etat se sont engagés pour lutter contre cette situation dans laquelle des individus, bien que vivants, n’appartiennent à aucun Etat et donc sont légalement inexistants. C’est un combat pour permettre à chaque citoyen d’avoir par des voies légales, des liens avec la Côte d’Ivoire. Au nom de la Côte d’Ivoire, je prends l’engagement que tous les droits des naturalisés seront totalement respectés", a indiqué le ministre Gnénéma Coulibaly.
Il a encouragé les nouveaux naturalisés à réclamer leurs droits que la nationalité ivoirienne leur procure. "Une fois que la nationalité est acquise, rien n’empêche de réclamer tous les droits. Alors ne reculez devant rien pour réclamer vos droits. Vous êtes désormais ivoiriens à part entière, vous le restez", s’est adressé le ministre aux bénéficiaires, leur conseillant d’oublier toutes les tracasseries et autres humiliations dont ils ont été victimes durant des décennies et de s’inscrire résolument dans la réconciliation et la paix en Côte d’Ivoire.
L’adjoint au maire de Bouaflé, Lela Alexis, a auparavant rappelé les douloureuses parenthèses de la crise "identitaire" survenue en Côte d’Ivoire, saluant le règlement de "la question des frères longtemps sans citoyenneté".
"Ici à Bouaflé, il n’y a ni ivoirien d’origine, ni ivoirien naturalisé, mais tout simplement des ivoiriens", a-t-il souligné.
Outre des exemplaires du journal officiel édité par le HCR, chaque chef de village a reçu de l’organisme onusien 40 bâches, 20 couvertures, 50 jerricanes, 20 moustiquaires, 200 tissus hygiéniques et quatre kits de cuisine.
La police de Bouaflé a, quant à elle, bénéficié de matériel informatique.
(AIP)
Des ressortissants des villages de Koupéla, Tenkodogo, Garango et Koudougou dont le nombre n’a été révélé ont reçu des copies de journal officiel où des décrets du président de la République faisant d’eux des ivoiriens à part entière, de 1996 à 2013 ont été publiés.
"Le HCR a pour rôle de soutenir les Etats dans la prévention de l’apatridie. L’apatride ne peut ni circuler librement, ni bénéficier des avantages qu’offre un Etat à ses citoyens. Il ne peut être non plus propriétaire terrien… Aujourd’hui, on dénombre en Côte d’Ivoire 950.000 apatrides dont 600.000 cas réglés. Nous continuons le travail pour régulariser le tiers restant", a expliqué Mme Ann Encontre.
Outre les villages du département de Bouaflé, trois localités de Zuénoula bénéficient également des documents officiels de la nationalité ivoirienne.
Par ailleurs, des enfants nés entre le 28 novembre 2010 et le 31 août 2011 se verront délivrer gratuitement des jugements supplétifs, afin de leur permettre d’aller à l’école, a-t-on été informé.
"Le gouvernement et le chef de l’Etat se sont engagés pour lutter contre cette situation dans laquelle des individus, bien que vivants, n’appartiennent à aucun Etat et donc sont légalement inexistants. C’est un combat pour permettre à chaque citoyen d’avoir par des voies légales, des liens avec la Côte d’Ivoire. Au nom de la Côte d’Ivoire, je prends l’engagement que tous les droits des naturalisés seront totalement respectés", a indiqué le ministre Gnénéma Coulibaly.
Il a encouragé les nouveaux naturalisés à réclamer leurs droits que la nationalité ivoirienne leur procure. "Une fois que la nationalité est acquise, rien n’empêche de réclamer tous les droits. Alors ne reculez devant rien pour réclamer vos droits. Vous êtes désormais ivoiriens à part entière, vous le restez", s’est adressé le ministre aux bénéficiaires, leur conseillant d’oublier toutes les tracasseries et autres humiliations dont ils ont été victimes durant des décennies et de s’inscrire résolument dans la réconciliation et la paix en Côte d’Ivoire.
L’adjoint au maire de Bouaflé, Lela Alexis, a auparavant rappelé les douloureuses parenthèses de la crise "identitaire" survenue en Côte d’Ivoire, saluant le règlement de "la question des frères longtemps sans citoyenneté".
"Ici à Bouaflé, il n’y a ni ivoirien d’origine, ni ivoirien naturalisé, mais tout simplement des ivoiriens", a-t-il souligné.
Outre des exemplaires du journal officiel édité par le HCR, chaque chef de village a reçu de l’organisme onusien 40 bâches, 20 couvertures, 50 jerricanes, 20 moustiquaires, 200 tissus hygiéniques et quatre kits de cuisine.
La police de Bouaflé a, quant à elle, bénéficié de matériel informatique.
(AIP)