Privés de ration alimentaire, femmes et enfants manifestent contre le HCR (Haut commissariat des nations unies pour les réfugiés, ndlr) sur le camp de Refugies Ivoiriens de Lomé. Le Hcr est soupçonné de tuer à petit feu les réfugiés du camp de refugiés de Avepozo. Histoire de les pousser à retourner en Côte d’Ivoire leur pays d’origine. Message reçu de Lomé : «Je t'informe que les femmes sont a nouveau sorties. Elles manifestent en ce moment même toutes de noir vêtues et des foulards rouges sur la tête». La raison est que, les enfants réfugiés n’ont plus la force d’aller à l’école parce qu'ils n'ont rien à manger. Ces femmes et leurs enfants réclament une nouvelle terre d'asile car le Hcr-Togo ne respecte plus leurs droits les plus fondamentaux qui sont dans les chartes de l'Onu ! Ils sont privés de l’assistance élémentaire: eau, ration alimentaire, soins. Un drame se prépare dans le camp d’Avepozo (Togo) dans l’indifférence totale de la communauté internationale. Ces réfugiés, des Ivoiriens, ont fui la guerre consécutive à l’élection présidentielle de novembre 2010 qui a connu son pic en avril 2011. Après la chute du Président Laurent Gbagbo, le 11 avril 2011, ils ont fuit par milliers pour se retrouver dans des pays de la sous-région notamment le Ghana, le Bénin et le Togo. Ils sont évalués en plusieurs milliers repartis sur plusieurs sites dans les trois pays suscités.
S. A.
S. A.