RDR, PDCI, UDPCI et MFA en rangs dispersés

Le dépôt des dossiers de candidature pour les élections municipales et régionales à la Commission électorale indépendante(CEI), qui a démarré depuis le 20 février 2013 prend fin, aujourd’hui. Le constat qui est fait, c’est que dans biens de cas, les différents Etats-majors ont pris le soin de ne déposer seulement que les dossiers des candidats qui vont défendre leurs couleurs aux échéances électorales locales prochaines. Ce qui laisse penser qu’il n’y a probablement pas eu de consensus autour des candidatures aux régionales et municipales pour une alliance RHDP (Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et pour la paix). Même si l’exception a bien pu faire la règle dans certaines communes, villes et régions. Que ce soit au Rassemblement des républicains(RDR), au Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), à l’Union pour la démocratie et la paix en Côte d’Ivoire(UDPCI) et au Mouvement des forces d’avenir(MFA), les cadres et militants de ces formations politiques ont choisi d’aller aux élections locales couplées du 21 avril prochain, en rangs dispersés. Ce, en dépit de la volonté du président de la République, Alassane Ouattara et de son aîné, Henri Konan Bédié, président de la Conférence des présidents du RHDP qui optaient pour le plus grand nombre de candidatures en RHDP. « Nous avons souhaité qu’il y ait le maximum de candidatures RHDP aux municipales et aux régionales », affirmait le président de la République à sa sortie de la dernière rencontre qu’il a eu avec le président du PDCI, Henri Konan Bédié à son domicile à Cocody Ambassades. On le voit, ce n’est pas facile, le choc des ambitions est grand. Et les militants n’ont dans biens de cas, pas pu s’entendre même au sein des différents partis membre de l’alliance RHDP. C’est d’ailleurs ce qui explique la multiplicité des candidatures au sein de ces formations politiques. Si au sein même des différents partis politiques qui composent la famille RHDP, il n’y a pu avoir vraiment de consensus, ce n’est pas au sein de l’alliance que les choses iraient pour le mieux. C’était prévisible au vu des ambitions légitimes exprimées ça et là, par les uns et les autres face à la problématique du développement local. Et il est dans l’ordre normal des choses que la situation devienne plus délicate quand il s’agit de mettre ensemble, de fédérer des énergies aux visions et attitudes aussi différentes les unes que les autres. COULIBALY Zoumana