Un passage dans la ville d’Anyama le 19 février 2013 nous a permis de constater que les travaux de réhabilitation de la voie Abobo-Anyama n’ont pas repris. Nous avons cherché à en savoir plus.
Rallier la commune d’Anyama au nord du District d’Abidjan à partir de celle d’Abobo par la voie du terminus de bus de la ligne 76 n’est pas du tout aisé. Surtout quand on emprunte un véhicule de transport en commun, notamment les gbakas. Les segments de tronçons naguère bitumés, sont totalement décapés. La voie, au-delà même de son état de dégradation avancée, est quasi-inexistante. A la place du bitume, c’est tout naturellement que la latérite a pris place. Malheureusement, sous l’effet de l’eau de ruissellement, les nids de poule qui étaient à un niveau tolérable, sont devenus de véritables crevasses. De gré ou de force, le passager en destination d’Anyama, de son siège, dansera à chaque manœuvre du chauffeur pour éviter les crevasses jusqu’à ce que le véhicule rentre en gare. Selon les explications recueillies auprès des services techniques de la mairie d’Anyama, la raison de l’inexistence du bitume est due à la réhabilitation de cette voirie entamée en 2007 par l’Etat ivoirien et dont la société LEV était chargée d’exécuter les travaux. Il s’est trouvé que cette société a rencontré des problèmes internes conjugués aux difficultés financières de l’Etat. Il s’en est suivi la banqueroute de cette société, spécialisée dans le BTP. Depuis lors, les travaux sont arrêtés et les populations se sentent abandonnées par les autorités. Comme en témoignent les propos de cette dame rencontrée dans la commune. ‘’La route-là, on commence à s’y habituer. Ça casse nos véhicules, empêche des personnes de venir nous rendre visite. On ne sait pas quand ils (les autorités) vont se souvenir de nous (les habitants de la commune)’’, se plaint-elle. Un tour à la mairie de la commune, et on apprendra que cette route, dénommée route A1, est l’une des premières de la Côte d’Ivoire, et s’étend jusqu’à Bouna pour atteindre le Burkina Faso. Quant à la reprise des travaux, personne n’en sait plus. Du côté du maître d’ouvrage délégué, l’Agence de Gestion des Routes (Ageroute), la version sur l’état de cette voie est tout autre. Le directeur général adjoint (Dga) Abou Touré, nous dira que les autorités n’ont pas abandonné les populations d’Anyama. Mais le Dga en appelle plutôt à beaucoup de compréhension, de patience et de discipline de la part des populations et des automobilistes. ‘’Les travaux de la voie Abobo-Anyama devraient débuter en avril 2013. Ce n’est qu’hier (le mardi 19 février 2013) que nous avons eu l’accord du bailleur pour la proposition de choix des entreprises. Il ne reste plus que la rédaction du marché et l’approbation, des formalités administratives qui ne feront pas plus d’un mois’’, se justifie le directeur. Pour Abou Touré, les différentes dates annoncées jusque-là pour le début des travaux étaient de fausses interprétations. ‘’C’est en février 2012 que les négociations avec la BOAD (le bailleur) ont débuté. Et ce sont des étapes. C’est maintenant que nous avons l’accord définitif’’, clarifie le Dga. Au cours des travaux de 12 mois à venir, le directeur demande de la patience et de la discipline car ‘’les saisons de pluie sont comprises dans ces 12 mois de travaux. Qui comprennent aussi le bitumage de l’accès à l’hôpital d’Anyama’’.
Rallier la commune d’Anyama au nord du District d’Abidjan à partir de celle d’Abobo par la voie du terminus de bus de la ligne 76 n’est pas du tout aisé. Surtout quand on emprunte un véhicule de transport en commun, notamment les gbakas. Les segments de tronçons naguère bitumés, sont totalement décapés. La voie, au-delà même de son état de dégradation avancée, est quasi-inexistante. A la place du bitume, c’est tout naturellement que la latérite a pris place. Malheureusement, sous l’effet de l’eau de ruissellement, les nids de poule qui étaient à un niveau tolérable, sont devenus de véritables crevasses. De gré ou de force, le passager en destination d’Anyama, de son siège, dansera à chaque manœuvre du chauffeur pour éviter les crevasses jusqu’à ce que le véhicule rentre en gare. Selon les explications recueillies auprès des services techniques de la mairie d’Anyama, la raison de l’inexistence du bitume est due à la réhabilitation de cette voirie entamée en 2007 par l’Etat ivoirien et dont la société LEV était chargée d’exécuter les travaux. Il s’est trouvé que cette société a rencontré des problèmes internes conjugués aux difficultés financières de l’Etat. Il s’en est suivi la banqueroute de cette société, spécialisée dans le BTP. Depuis lors, les travaux sont arrêtés et les populations se sentent abandonnées par les autorités. Comme en témoignent les propos de cette dame rencontrée dans la commune. ‘’La route-là, on commence à s’y habituer. Ça casse nos véhicules, empêche des personnes de venir nous rendre visite. On ne sait pas quand ils (les autorités) vont se souvenir de nous (les habitants de la commune)’’, se plaint-elle. Un tour à la mairie de la commune, et on apprendra que cette route, dénommée route A1, est l’une des premières de la Côte d’Ivoire, et s’étend jusqu’à Bouna pour atteindre le Burkina Faso. Quant à la reprise des travaux, personne n’en sait plus. Du côté du maître d’ouvrage délégué, l’Agence de Gestion des Routes (Ageroute), la version sur l’état de cette voie est tout autre. Le directeur général adjoint (Dga) Abou Touré, nous dira que les autorités n’ont pas abandonné les populations d’Anyama. Mais le Dga en appelle plutôt à beaucoup de compréhension, de patience et de discipline de la part des populations et des automobilistes. ‘’Les travaux de la voie Abobo-Anyama devraient débuter en avril 2013. Ce n’est qu’hier (le mardi 19 février 2013) que nous avons eu l’accord du bailleur pour la proposition de choix des entreprises. Il ne reste plus que la rédaction du marché et l’approbation, des formalités administratives qui ne feront pas plus d’un mois’’, se justifie le directeur. Pour Abou Touré, les différentes dates annoncées jusque-là pour le début des travaux étaient de fausses interprétations. ‘’C’est en février 2012 que les négociations avec la BOAD (le bailleur) ont débuté. Et ce sont des étapes. C’est maintenant que nous avons l’accord définitif’’, clarifie le Dga. Au cours des travaux de 12 mois à venir, le directeur demande de la patience et de la discipline car ‘’les saisons de pluie sont comprises dans ces 12 mois de travaux. Qui comprennent aussi le bitumage de l’accès à l’hôpital d’Anyama’’.