Le ministre des Ressources animales et halieutiques (Mirah), Kobenan Kouassi Adjoumani, a ouvert le mercredi 6 mars, à Grand-Bassam, un atelier de formation portant sur le programme ACP FISH II. Cet atelier qui se tient sur 7 jours vise à contribuer à la gestion durable et équitable des pêches afin de réduire la pauvreté et améliorer la sécurité alimentaire. La formation est assurée par Breul Christophe et Pierre Mourand, deux experts de l’Union européenne. Pour le ministre Kouassi Adjoumani, cet atelier est l’un des moyens qu’offre la coopération internationale pour renforcer les compétences et capacités des cadres du secteur privé et du secteur public afin d’acquérir les atouts nécessaires pour élaborer des instruments de politique du sous-secteur de la pêche et de l’aquaculture. Selon le ministre des Ressources halieutiques, cet atelier va apporter de la valeur ajoutée à l’ensemble de l’administration ivoirienne. ‘’C’est une opportunité de recyclage et de rappel (…) de regroupement de diverses capacités, compétences et origines (…) pour mettre en place un solide « task-force» qui poursuivra les réflexions et actions pour mettre en œuvre les recommandations de l’atelier’’, a souhaité Kouassi Adjoumani. ‘’Le projet de plan directeur de la pêche et de l’aquaculture doit bénéficier de cette formation pour sa mise en cohérence avec Plan national de développement (PND) et le Programme national d’investissement agricole (PNIA) afin que la contribution de la pêche et de l’aquaculture au développement économique et social de la Côte d’Ivoire soit mise en évidence’’, a conclu le ministre. Selon à Alioune Sy, le coordonnateur régional pour l’Afrique de l’ouest du programme ACP FISH II, le programme émane d’une demande des pays ACP financé par l’Union européenne. Pour lui, cet atelier est pertinent dans la mesure où le Mirah est engagé dans un processus d’élaboration d’instruments de planification et de politique sectorielle en phase avec les orientations macroéconomiques du gouvernement. Au terme de l’atelier pour le coordonnateur, il s’agira de permettre aux agents des administrations du secteur des pêches et de l’aquaculture de se doter des capacités techniques nécessaires pour bien élaborer les instruments de planification du développement dudit secteur.
Société Publié le vendredi 8 mars 2013 | L’intelligent d’Abidjan