Elle était attendue. Finalement la fumée blanche, en ce qui concerne le nom des têtes de listes du RDR pour les élections régionales et municipales, est sortie du côté de la Rue Lepic, samedi dernier. L’attente aura été longue, mais finalement tout est rentré dans l’ordre, selon l’expression d’Amadou Soumahoro, secrétaire général par intérim du RDR. Dans la matinée déjà, la presse avait fait écho de cette liste, qu’elle a publié en partie. Face aux journalistes, qu’il a reçus dans l’après-midi, le secrétaire général par intérim du RDR, a fait l’observation suivante : « Après la dépôt des dossiers de candidatures à la CEI, je me tiens devant vous pour vous communiquer la liste officielle de nos candidats aussi bien aux municipales qu’aux régionales ». Amadou Soumahoro, s’est réjoui de l’engouement qu’a suscité l’exercice de la réception des dossiers des candidats à la candidature. C’est pour lui, le signe de la vitalité de son parti. « Le RDR est un grand parti. Je suis un secrétaire général heureux. Rappelez-vous qu’en 1995, le RDR cherchait des candidats. Aujourd’hui, le parti est débordé par le nombre de postulants », a-t-il fait savoir. Cette vitalité est le fruit de la grande politique de recrutement de cadres, mais aussi surtout à cause du succès que connait Alassane Ouattara, son président, depuis son accession au pouvoir d’Etat. Il reconnait toute fois que le choix n’a pas été facile, étant donné que toutes les compétences se valaient. «Il a fallu par moment des débats politiques, ouvert à la presse, pour trouver un consensus à la base. Cela nous a permis de rassembler nos bases », s’est il réjoui. Au total, pour ce qui est des municipales, ce sont 172 candidatures, sur les 197 communes, qui ont été présentées. « Nous n’avons pas présentés des candidats dans certaines communes, parce que la base a eu un accord pour aller soit en RHDP, soit en groupement politique. C’est le cas de Yakassé Attobrou, où vous avez une liste, PIT, USD, RDR ». Pour les régionales, se sont 19 candidatures qui ont été déposées. Les autres étant des listes RHDP, conduites souvent par le PDCI. Sur la question, Amadou Soumahoro, s’est voulu claire : « nous n’avons pas jugé utile de d’affronter les proches collaborateurs du chef de l’Etat, que sont les ministres ou contre Alphonse Djedjé Mady, président du directoire du RHDP. Pour le reste, nous pensons que la bataille fraternelle sera ouverte », a-t-il déclaré. Ceci, selon lui, dans un esprit de logique. « Nous vouons rester logiques avec nous-mêmes, mais en même temps, nous restons vigilants », a-t-il prévenu.
BAKARY NIMAGA
BAKARY NIMAGA
