Gnénéma Mamadou Coulibaly et le HCR ont visité des villages dits de colonisation «mossis» situés dans le département de Bouaflé dans le cadre d’une mission de suivi-évaluation des activités menées conjointement dans la région.
Le lundi 4 mars 2013, à Koupela, l’un des quatre villages dits de colonisation « mossis » situés dans le département de Bouaflé, c’est une population renforcée par celle des trois autres villages, Tenkodogo, Garango et Koudougou, qui a accueillie avec beaucoup de ferveur et de joie, le Garde des Sceaux, ministre de la Justice des Droits de l’Homme et de Libertés Publiques, M. Gnénéma Mamadou Coulibaly et la Représentante résidente du Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR) en Côte d’Ivoire, madame Ann Monica Encontre.
Normal ! Cette visite était attendue depuis plus d’une année après que les représentants de cette communauté d’immigrés de longue date aient soumis à M. Gnénéma Mamadou Coulibaly, à l’époque ministre des Droits de l’Homme, les difficultés que continuaient de rencontrer, dans la production de la preuve de leur qualité d’Ivoiriens, ceux d’entre eux qui avaient bénéficié du décret collectif de naturalisation pris en 1995.
En réponse à leurs sollicitations, plusieurs milliers d’exemplaires du Journal officiel n° 1 Edition complémentaire du 02 janvier 1996 publiant le décret n° 95-809 du 26 septembre 1995 portant naturalisation de 8.133 postulants, déplacés dans les années trente et quarante, par les autorités coloniales de l’époque, de la Haute-volta (ex haute Côte d’Ivoire) pour être installés à demeure dans sept villages créés spécialement pour eux, dans les départements de Bouaflé et de Zuenoula.
Le Haut Commissariat des Nations Unies pour les refugiés (HCR) qui a assuré le financement de ces rééditions, dans le cadre normal de son mandat visant à prévenir les cas d’apatridie résultant d’un déni trop prolongé de nationalité, a également renforcer les capacités logistiques des différentes structures administratives et judiciaires du département, en charge de la délivrance des documents officiels qui attestent de la qualité d’Ivoirien.
De manière plus précise, ce partenariat entre le HCR et le Ministère s’est matérialisé par la mise en place d’une base de données de tous les décrets de naturalisation publiés dans les Journaux officiels, l’édition et la distribution de classeurs juridiques sur la nationalité, la distribution gratuite des exemplaires du Journal officiel de 1996 publiant le décret collectif de naturalisation de 1995, l’équipement en matériels informatique et bureautique du greffe du Tribunal de Bouaflé, l’équipement en matériel informatique du commissariat de police de Bouaflé, la numérisation par reconnaissance optique de caractères des Journaux officiels «Editions ordinaire et spéciale» de 1959 à 2012.
Ces différentes activités ayant concouru à la résolution des problèmes de plusieurs milliers de naturalisés de cette communauté d’immigrés dont l’histoire est assez singulière, ils ont tout naturellement tenu a manifesté leur reconnaissance à leurs bienfaiteurs.
Au cours de la cérémonie, le Ministre et Madame Encontre ont fait des déclarations fortement appréciées par la population et surtout promis de poursuivre leur assistance avec des activités tendant à la réduction des cas d’apatridie telle que l’aide à l’enregistrement de naissances des enfants non déclarés à l’état civil.
Dixit la Représentante du HCR «C’est un réel plaisir pour moi et l’organisation que je représente de prendre part à cette activité de suivi-évaluation du projet conjoint HCR/MJDHLP. Mon agence, qui a pour rôle de soutenir les Etats dans leurs actions de prévention et de réduction des cas d’apatridie est particulièrement fier de voir que les autorités ivoiriennes au plus haut niveau s’impliquent dans la résolution de cette situation dramatique pour ceux qui n’arrivent pas à jouir de leur droit à une nationalité…»,
Prenant la parole, le Garde des Sceaux a rassuré l’auditoire, quant à l’engagement du gouvernement ivoirien de faire en sorte que leur droit de «citoyens ivoiriens, même par naturalisation soit reconnu et respecté tout comme ceux des autres Ivoiriens».
N’étant pas venus les mains vides, le Ministre et la Représentante du HCR ont offert des dons importants composés de bâches, de couvertures, de jerrycans, de moustiquaires imprégnés, des kits de cuisine et de couvertures hygiéniques. Pour compléter ces cadeaux de grande valeur, des kits scolaires obtenus de l’UNICEF ont également été remis, pour être partagé à part égale, à 200 élèves issus des quatre villages.
Signalons pour terminer, qu’avant cette cérémonie, le Ministre a marqué une étape au Tribunal de Bouaflé. A cette occasion, il a adressé un message d’encouragement et d’exhortation des uns et aux autres au travail pour plus d’efficacité en rendant « des décisions » et non en rendant «des services». Il a insisté sur l’indispensabilité de dire le droit pour une justice efficace en vue de réconcilier les Ivoiriens avant d’avertir : «Celui qui fera mal son travail, me trouvera sur son chemin».
Service de Communication, du Ministère de la Justice, des Droits de l’Homme et des Libertés Publiques.
Le lundi 4 mars 2013, à Koupela, l’un des quatre villages dits de colonisation « mossis » situés dans le département de Bouaflé, c’est une population renforcée par celle des trois autres villages, Tenkodogo, Garango et Koudougou, qui a accueillie avec beaucoup de ferveur et de joie, le Garde des Sceaux, ministre de la Justice des Droits de l’Homme et de Libertés Publiques, M. Gnénéma Mamadou Coulibaly et la Représentante résidente du Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR) en Côte d’Ivoire, madame Ann Monica Encontre.
Normal ! Cette visite était attendue depuis plus d’une année après que les représentants de cette communauté d’immigrés de longue date aient soumis à M. Gnénéma Mamadou Coulibaly, à l’époque ministre des Droits de l’Homme, les difficultés que continuaient de rencontrer, dans la production de la preuve de leur qualité d’Ivoiriens, ceux d’entre eux qui avaient bénéficié du décret collectif de naturalisation pris en 1995.
En réponse à leurs sollicitations, plusieurs milliers d’exemplaires du Journal officiel n° 1 Edition complémentaire du 02 janvier 1996 publiant le décret n° 95-809 du 26 septembre 1995 portant naturalisation de 8.133 postulants, déplacés dans les années trente et quarante, par les autorités coloniales de l’époque, de la Haute-volta (ex haute Côte d’Ivoire) pour être installés à demeure dans sept villages créés spécialement pour eux, dans les départements de Bouaflé et de Zuenoula.
Le Haut Commissariat des Nations Unies pour les refugiés (HCR) qui a assuré le financement de ces rééditions, dans le cadre normal de son mandat visant à prévenir les cas d’apatridie résultant d’un déni trop prolongé de nationalité, a également renforcer les capacités logistiques des différentes structures administratives et judiciaires du département, en charge de la délivrance des documents officiels qui attestent de la qualité d’Ivoirien.
De manière plus précise, ce partenariat entre le HCR et le Ministère s’est matérialisé par la mise en place d’une base de données de tous les décrets de naturalisation publiés dans les Journaux officiels, l’édition et la distribution de classeurs juridiques sur la nationalité, la distribution gratuite des exemplaires du Journal officiel de 1996 publiant le décret collectif de naturalisation de 1995, l’équipement en matériels informatique et bureautique du greffe du Tribunal de Bouaflé, l’équipement en matériel informatique du commissariat de police de Bouaflé, la numérisation par reconnaissance optique de caractères des Journaux officiels «Editions ordinaire et spéciale» de 1959 à 2012.
Ces différentes activités ayant concouru à la résolution des problèmes de plusieurs milliers de naturalisés de cette communauté d’immigrés dont l’histoire est assez singulière, ils ont tout naturellement tenu a manifesté leur reconnaissance à leurs bienfaiteurs.
Au cours de la cérémonie, le Ministre et Madame Encontre ont fait des déclarations fortement appréciées par la population et surtout promis de poursuivre leur assistance avec des activités tendant à la réduction des cas d’apatridie telle que l’aide à l’enregistrement de naissances des enfants non déclarés à l’état civil.
Dixit la Représentante du HCR «C’est un réel plaisir pour moi et l’organisation que je représente de prendre part à cette activité de suivi-évaluation du projet conjoint HCR/MJDHLP. Mon agence, qui a pour rôle de soutenir les Etats dans leurs actions de prévention et de réduction des cas d’apatridie est particulièrement fier de voir que les autorités ivoiriennes au plus haut niveau s’impliquent dans la résolution de cette situation dramatique pour ceux qui n’arrivent pas à jouir de leur droit à une nationalité…»,
Prenant la parole, le Garde des Sceaux a rassuré l’auditoire, quant à l’engagement du gouvernement ivoirien de faire en sorte que leur droit de «citoyens ivoiriens, même par naturalisation soit reconnu et respecté tout comme ceux des autres Ivoiriens».
N’étant pas venus les mains vides, le Ministre et la Représentante du HCR ont offert des dons importants composés de bâches, de couvertures, de jerrycans, de moustiquaires imprégnés, des kits de cuisine et de couvertures hygiéniques. Pour compléter ces cadeaux de grande valeur, des kits scolaires obtenus de l’UNICEF ont également été remis, pour être partagé à part égale, à 200 élèves issus des quatre villages.
Signalons pour terminer, qu’avant cette cérémonie, le Ministre a marqué une étape au Tribunal de Bouaflé. A cette occasion, il a adressé un message d’encouragement et d’exhortation des uns et aux autres au travail pour plus d’efficacité en rendant « des décisions » et non en rendant «des services». Il a insisté sur l’indispensabilité de dire le droit pour une justice efficace en vue de réconcilier les Ivoiriens avant d’avertir : «Celui qui fera mal son travail, me trouvera sur son chemin».
Service de Communication, du Ministère de la Justice, des Droits de l’Homme et des Libertés Publiques.