Daniel Kablan Duncan a été nommé par Ouattara le 22 novembre 2012, en remplacement de Me Ahoussou-Kouadio Jeannot qu’il ne voulait plus voir dans son entourage. Il vient de boucler ses 100 jours à la Primature. Attendu sur la question de la cherté de la vie et de la relance économique, l’ancien Premier ministre d’Henri Konan Bédié n’a pour le moment, encore rien prouvé. Le panier de la ménagère se vide considérablement. A cause des augmentations sauvages des prix des denrées de première nécessité. En somme, les 100 jours de Duncan ne se sont limités qu’à des audiences et pas plus.
L’impuissance de Duncan face à la cherté de la vie
Il avait pourtant prévu faire mieux que son prédécesseur. 100 jours après, Daniel Kablan Duncan découvre que la cherté de la vie prend de l’ampleur. Il ne se passe plus de jours sans qu’il n’y ait une augmentation des prix des denrées de première nécessité. L’on se rappelle la randonnée inutile de Me Ahoussou Jeannot alors Premier ministre dans les principaux marchés d’Abidjan. Car au bout, il n’y a rien eu, à part le bruit. Les prix n’ont de cesse d’augmenter. Appelé en pompier, Duncan fait aussi face impuissant, à une montée exponentielle des prix. Et le gouvernement ivoirien ne manque pas d’avouer son impuissance face à cette nouvelle donne. Et déboussolé, le Rdr, parti au pouvoir n’a pas trouvé mieux que de jeter l’anathème sur le ministre Jean Louis Billon, en charge du Commerce. «La vie devient de plus en plus en chère. Où est passé Billon ?» S’interroge alors la presse pro-Ouattara qui fait de la diversion en épargnant la vraie cause des difficultés que vivent les ivoiriens. Comme son patron qui passe son temps entre deux avions, Duncan passe aussi son temps à recevoir, au lieu de travailler à la résorption des problèmes des ivoiriens. En clair, il a passé plus de temps à recevoir qu’à poser des actes. Les audiences s’accélèrent et se multiplient sans que le régime récolte un franc pour tenir la panoplie de promesses.
70 audiences et rien de récolté
On dénote aujourd’hui plus de 70 audiences sur l’agenda du nouveau locataire de la Primature. Et cela, en 100 jours de présence seulement. Ce qui donne en moyenne, une audience par jour. Ce qui n’étonne guère. Puisque son «patron», Alassane Ouattara en fait plus. Le successeur de Ahoussou Jeannot opte en plus pour des visites de chantiers qui d’ailleurs, pour la plupart, peinent à démarrer. Hormis quelques-uns qui ont connu un début de financement sous l’ancien régime. En dehors de tout cala, Kablan Duncan s’est contenté durant les 100 premiers jours de sa présence à la Primature de multiplier les entrées et les sorties. Au moment où les ivoiriens attendent plus d’actes que de paroles. Plus de trois mois, à la tête du Gouvernement, il manque toujours de punch. Il marque difficilement son territoire au risque de faire dire à beaucoup d’Ivoiriens qu’il n’est «qu’un premier des ministres».
Toussaint N’Gotta
L’impuissance de Duncan face à la cherté de la vie
Il avait pourtant prévu faire mieux que son prédécesseur. 100 jours après, Daniel Kablan Duncan découvre que la cherté de la vie prend de l’ampleur. Il ne se passe plus de jours sans qu’il n’y ait une augmentation des prix des denrées de première nécessité. L’on se rappelle la randonnée inutile de Me Ahoussou Jeannot alors Premier ministre dans les principaux marchés d’Abidjan. Car au bout, il n’y a rien eu, à part le bruit. Les prix n’ont de cesse d’augmenter. Appelé en pompier, Duncan fait aussi face impuissant, à une montée exponentielle des prix. Et le gouvernement ivoirien ne manque pas d’avouer son impuissance face à cette nouvelle donne. Et déboussolé, le Rdr, parti au pouvoir n’a pas trouvé mieux que de jeter l’anathème sur le ministre Jean Louis Billon, en charge du Commerce. «La vie devient de plus en plus en chère. Où est passé Billon ?» S’interroge alors la presse pro-Ouattara qui fait de la diversion en épargnant la vraie cause des difficultés que vivent les ivoiriens. Comme son patron qui passe son temps entre deux avions, Duncan passe aussi son temps à recevoir, au lieu de travailler à la résorption des problèmes des ivoiriens. En clair, il a passé plus de temps à recevoir qu’à poser des actes. Les audiences s’accélèrent et se multiplient sans que le régime récolte un franc pour tenir la panoplie de promesses.
70 audiences et rien de récolté
On dénote aujourd’hui plus de 70 audiences sur l’agenda du nouveau locataire de la Primature. Et cela, en 100 jours de présence seulement. Ce qui donne en moyenne, une audience par jour. Ce qui n’étonne guère. Puisque son «patron», Alassane Ouattara en fait plus. Le successeur de Ahoussou Jeannot opte en plus pour des visites de chantiers qui d’ailleurs, pour la plupart, peinent à démarrer. Hormis quelques-uns qui ont connu un début de financement sous l’ancien régime. En dehors de tout cala, Kablan Duncan s’est contenté durant les 100 premiers jours de sa présence à la Primature de multiplier les entrées et les sorties. Au moment où les ivoiriens attendent plus d’actes que de paroles. Plus de trois mois, à la tête du Gouvernement, il manque toujours de punch. Il marque difficilement son territoire au risque de faire dire à beaucoup d’Ivoiriens qu’il n’est «qu’un premier des ministres».
Toussaint N’Gotta