Le Centre de coordination des décisions opérationnelles (CCDO) est désormais opérationnel. Le Chef de l’Etat, Alassane Ouattara, a mis en mission les 750 hommes qui composent cette unité d’urgence le lundi 11 mars au Plateau.
Le centre de coordination des décisions opérationnelles (CCDO) “n’est pas un CECOS bis’’, a précisé le président de la République, Alassane Ouattara lors de la remise des clés des 60 véhicules blindés devant servir à lutter contre l’insécurité, les barrages illégaux et le racket dans le District d’Abidjan. «Le Centre de coordination des décisions opérationnelles(CCDO) est un centre moderne. En 2012, nous avons connu des moments d’insécurité, que ce soit des tentatives de déstabilisation, ou bien même le banditisme en ville, le racket, les difficultés de nos concitoyens avec les barrages anarchiques », a souligné le président Ouattara qui a inauguré hier, les locaux dudit centre localisé au ministère de l’Intérieur et de la Sécurité au Plateau. A en croire le Chef de l’Etat, grâce à ce centre, une surveillance rapprochée de tous les déplacements dans le District d’Abidjan sera possible. « Abidjan a été désigné en 5 zones.
Nous allons mobiliser 750 hommes policiers, gendarmes et militaires qui auront donc la responsabilité sous l’autorité d’officiers de la police, de la gendarmerie et des FRCI de surveiller donc la ville d’Abidjan, et progressivement l’ensemble du territoire national », a ajouté le président de la République, qui avait à ses côtés le Premier ministre, Daniel Kablan. Selon Alassane Ouattara, un investissement important a été fait pour rendre le CDDO possible. « Nous considérons que c’était une urgence pour suivre de près donc le renforcement de la sécurité. Nous donnerons tous les moyens à ce centre et aux éléments qui sont chargés de la sécurité », a justifié le Président Ouattara. Toutefois, le Chef de l’Etat, Alassane Ouattara a souligné que le CCDO mènera des opérations ponctuelles d’urgence de sécurité. « Nous tenons à la liberté de mouvement, à la tranquillité de nos concitoyens. Il s’agit de faire en sorte que tous les ivoiriens et ceux qui vivent en Côte d’Ivoire soient dans la tranquillité. Nous allons renforcer ce dispositif. Nous mettrons les moyens additionnels », a réitéré le président de la République à l’endroit du ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité. Mieux, le Chef de l’Etat, par ailleurs, ministre de la défense a promis de renforcer la sécurité à Abidjan et de donner plus de caméras aux agents du CDDO pour étendre leurs champs d’action au-delà du District d’Abidjan. Cette unité mixte composée de 250 gendarmes, 250 policiers et de 250 militaires sera placée sous l’autorité du Lieutenant-colonel de police, Youssouf Kouyaté et sera secondée par le commandant, Issiaka Ouattara dit Wattao. Le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Hamed Bakayoko a révélé qu’à partir de maintenant, tous les barrages anarchiques seront levés, immédiatement, dès que les éléments du CDDO feront le constat. «Le CDDO a pour mission de surveiller les sites stratégiques, de faire face au banditisme et aux attaques. Il aura des patrouilles numériques», a noté le ministre de l’Intérieur.
Patrick N’GUESSAN
Le centre de coordination des décisions opérationnelles (CCDO) “n’est pas un CECOS bis’’, a précisé le président de la République, Alassane Ouattara lors de la remise des clés des 60 véhicules blindés devant servir à lutter contre l’insécurité, les barrages illégaux et le racket dans le District d’Abidjan. «Le Centre de coordination des décisions opérationnelles(CCDO) est un centre moderne. En 2012, nous avons connu des moments d’insécurité, que ce soit des tentatives de déstabilisation, ou bien même le banditisme en ville, le racket, les difficultés de nos concitoyens avec les barrages anarchiques », a souligné le président Ouattara qui a inauguré hier, les locaux dudit centre localisé au ministère de l’Intérieur et de la Sécurité au Plateau. A en croire le Chef de l’Etat, grâce à ce centre, une surveillance rapprochée de tous les déplacements dans le District d’Abidjan sera possible. « Abidjan a été désigné en 5 zones.
Nous allons mobiliser 750 hommes policiers, gendarmes et militaires qui auront donc la responsabilité sous l’autorité d’officiers de la police, de la gendarmerie et des FRCI de surveiller donc la ville d’Abidjan, et progressivement l’ensemble du territoire national », a ajouté le président de la République, qui avait à ses côtés le Premier ministre, Daniel Kablan. Selon Alassane Ouattara, un investissement important a été fait pour rendre le CDDO possible. « Nous considérons que c’était une urgence pour suivre de près donc le renforcement de la sécurité. Nous donnerons tous les moyens à ce centre et aux éléments qui sont chargés de la sécurité », a justifié le Président Ouattara. Toutefois, le Chef de l’Etat, Alassane Ouattara a souligné que le CCDO mènera des opérations ponctuelles d’urgence de sécurité. « Nous tenons à la liberté de mouvement, à la tranquillité de nos concitoyens. Il s’agit de faire en sorte que tous les ivoiriens et ceux qui vivent en Côte d’Ivoire soient dans la tranquillité. Nous allons renforcer ce dispositif. Nous mettrons les moyens additionnels », a réitéré le président de la République à l’endroit du ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité. Mieux, le Chef de l’Etat, par ailleurs, ministre de la défense a promis de renforcer la sécurité à Abidjan et de donner plus de caméras aux agents du CDDO pour étendre leurs champs d’action au-delà du District d’Abidjan. Cette unité mixte composée de 250 gendarmes, 250 policiers et de 250 militaires sera placée sous l’autorité du Lieutenant-colonel de police, Youssouf Kouyaté et sera secondée par le commandant, Issiaka Ouattara dit Wattao. Le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Hamed Bakayoko a révélé qu’à partir de maintenant, tous les barrages anarchiques seront levés, immédiatement, dès que les éléments du CDDO feront le constat. «Le CDDO a pour mission de surveiller les sites stratégiques, de faire face au banditisme et aux attaques. Il aura des patrouilles numériques», a noté le ministre de l’Intérieur.
Patrick N’GUESSAN