Les différents responsables de fédérations sportives ont échangé hier, lundi 11 mars 2013, avec leur ministre de tutelle, Alain Lobognon, sur divers sujets dont la question de la parafiscalité.
Le ministre Alain Lobognon a reçu hier, les présidents de fédérations à la salle de conférence du ministère de la Promotion de la jeunesse, des Sports et Loisirs, à la tour B, 8e étage, au Plateau. Loin des regards des hommes de média, le ministre et ses hôtes ont parlé des différentes réformes que le premier cité, veut initier pour le développement du sport en Côte d’Ivoire. Soumahoro Mamadou, en sa qualité de président de la Conférence des présidents de fédérations sportives de Côte d’Ivoire, a été désigné par ses pairs comme porte-parole. C’est lui donc qui a exposé les problèmes et craintes des fédérations au ministre Alain Lobognon, par rapport à ses réformes. Mamadou Soumahoro qui gère par ailleurs la fédération de motocyclisme de Côte d’Ivoire, a démontré que la parafiscalité que perçoivent les fédérations depuis 2006 est une loi et que le ministre ne saurait la suspendre de façon unilatérale. Il a aussi dit qu’elle permet aux fédérations de faire face à leurs charges mensuelles (salaires du personnel permanent, financement des compétitions locales etc.). Des explications battues en brèches par le ministre Alain Lobognon. Pour lui, il n’est plus question de parler de parafiscalité. « La parafiscalité ne vous sera plus donnée », aurait-il dit. Toutefois, il a précisé que l’argent de la taxe fiscale prélevée sur la vente du tabac et que l’on appelle parafiscalité, servira au fonds de développement du sport ivoirien. Par conséquent, seuls les projets des fédérations seront financés. Le ministre Alain Lobognon a mis un terme au débat en invitant la Conférence à siéger au sein du Cadre permanent de discussion qu’il a mis sur pied. La Conférence devra fournir cinq membres et c’est ce cadre permanent de discussions qui permettra aux deux parties d’élucider certains points divergents. Les présidents de fédérations sont-ils satisfaits ? Pas du tout. Ils prévoient une rencontre incessante pour décider de la conduite à tenir. « Nous sommes repartis de la salle deçus et nous allons nous concerter pour voir la conduite à tenir. Je peux vous dire que le ministre Alain Lobognon a signé et persisté que la parafiscalité fait partie du passé. En clair, plus de parafiscalité aux fédérations », a confié hier, au téléphone un responsable de fédération. Un autre président de fédération, lui a souhaité que le ministre Alain Lobognon, accepte au moins une de leurs doléances, c’est-à-dire le versement de la première tranche de la parafiscalité au titre de l’année 2013. « Nous lui avons demandé de nous donner la parafiscalité à la fin de ce mois. La première tranche au moins et le reste on verra. Tous les présidents de fédérations étaient solidaires et notre porte-parole a dit ce qu’on pensait des réformes du ministre », a-t-il remarqué. Pour les collaborateurs du ministre Alain Lobognon, le débat sur la parafiscalité est clos dorénavant. « Ils gagneraient à choisir leurs membres pour le cadre permanent de discussions ! », préviennent-ils à la tour B, 8e étage.
AS
Le ministre Alain Lobognon a reçu hier, les présidents de fédérations à la salle de conférence du ministère de la Promotion de la jeunesse, des Sports et Loisirs, à la tour B, 8e étage, au Plateau. Loin des regards des hommes de média, le ministre et ses hôtes ont parlé des différentes réformes que le premier cité, veut initier pour le développement du sport en Côte d’Ivoire. Soumahoro Mamadou, en sa qualité de président de la Conférence des présidents de fédérations sportives de Côte d’Ivoire, a été désigné par ses pairs comme porte-parole. C’est lui donc qui a exposé les problèmes et craintes des fédérations au ministre Alain Lobognon, par rapport à ses réformes. Mamadou Soumahoro qui gère par ailleurs la fédération de motocyclisme de Côte d’Ivoire, a démontré que la parafiscalité que perçoivent les fédérations depuis 2006 est une loi et que le ministre ne saurait la suspendre de façon unilatérale. Il a aussi dit qu’elle permet aux fédérations de faire face à leurs charges mensuelles (salaires du personnel permanent, financement des compétitions locales etc.). Des explications battues en brèches par le ministre Alain Lobognon. Pour lui, il n’est plus question de parler de parafiscalité. « La parafiscalité ne vous sera plus donnée », aurait-il dit. Toutefois, il a précisé que l’argent de la taxe fiscale prélevée sur la vente du tabac et que l’on appelle parafiscalité, servira au fonds de développement du sport ivoirien. Par conséquent, seuls les projets des fédérations seront financés. Le ministre Alain Lobognon a mis un terme au débat en invitant la Conférence à siéger au sein du Cadre permanent de discussion qu’il a mis sur pied. La Conférence devra fournir cinq membres et c’est ce cadre permanent de discussions qui permettra aux deux parties d’élucider certains points divergents. Les présidents de fédérations sont-ils satisfaits ? Pas du tout. Ils prévoient une rencontre incessante pour décider de la conduite à tenir. « Nous sommes repartis de la salle deçus et nous allons nous concerter pour voir la conduite à tenir. Je peux vous dire que le ministre Alain Lobognon a signé et persisté que la parafiscalité fait partie du passé. En clair, plus de parafiscalité aux fédérations », a confié hier, au téléphone un responsable de fédération. Un autre président de fédération, lui a souhaité que le ministre Alain Lobognon, accepte au moins une de leurs doléances, c’est-à-dire le versement de la première tranche de la parafiscalité au titre de l’année 2013. « Nous lui avons demandé de nous donner la parafiscalité à la fin de ce mois. La première tranche au moins et le reste on verra. Tous les présidents de fédérations étaient solidaires et notre porte-parole a dit ce qu’on pensait des réformes du ministre », a-t-il remarqué. Pour les collaborateurs du ministre Alain Lobognon, le débat sur la parafiscalité est clos dorénavant. « Ils gagneraient à choisir leurs membres pour le cadre permanent de discussions ! », préviennent-ils à la tour B, 8e étage.
AS
