« La ferme de Saliakro devrait être le déclencheur d’une meilleure vie en milieu carcéral ». C’est par cette note d’espoir qu’a conclu le Garde des Sceaux, M. Gnénéma M. Coulibaly, au terme de sa visite ce vendredi 8 mars 2013, sur le chantier de la ferme agropastorale de Saliakro, près de Dimbokro. Il s’agit d’un lieu de détention à ciel ouvert, le premier du genre en Côte d’Ivoire, destiné à faciliter la réinsertion des prisonniers. Une expérience nouvelle conçue et mise en œuvre par l’ONG internationale Prisonniers Sans Frontières avec l’appui financier de l’Union Européenne et en coopération avec l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) et l’Agence National d’Appui au Développement Rural (ANADER).
Laissé en souffrance durant près de cinq années, le projet a été propulsé par le ministre Gnénéma M. Coulibaly qui, dès sa prise de fonction à la tête du département de la justice, en a fait un de ses chantiers prioritaires. On se souvient en effet des premiers coups de pioches donnés par le Garde des Sceaux le 13 décembre dernier, lors de la cérémonie officielle de lancement de l’opération de réhabilitation. A cette occasion, le Ministre de la Justice, des Droits de l’Homme et des Libertés Publiques s’était engagé à suivre l’avancée des travaux. C’est pour honorer cet engagement et témoigner du soutien du Gouvernement à tous ceux qui contribuent à la naissance de cette ferme pénitentiaire qu’il s’est rendu une fois de plus à Dimbokro, accompagné par le chef de la cellule de coordination de la coopération Côte d’Ivoire-Union européenne, M. Abou Dosso. « Je tiens à saluer l’effort des populations qui ont consenti à accorder plus de 400 hectares de terre pour aider à la réinsertion socio-professionnelle des prisonniers », a souligné M. Gnénéma Coulibaly à l’endroit des chefs de villages présents. A l’issue de la visite, le Ministre a eu une séance de travail avec les partenaires, au cours de laquelle il a réitéré sa volonté de voir ce projet prospérer et s’étendre à d’autres villes.
Au total, ce sont donc 425 hectares sur lesquels seront développés une agriculture (maraîchère et céréalière) et des activités d’élevage qui occuperont, à terme, 300 prisonniers en fin de peine. Les premiers occupants pourront rejoindre la ferme de Saliakro, dès la fin des travaux prévus pour le mois de mai.
Service de communication du Ministère de la Justice, des Droits de l’Homme et des Libertés Publiques
Laissé en souffrance durant près de cinq années, le projet a été propulsé par le ministre Gnénéma M. Coulibaly qui, dès sa prise de fonction à la tête du département de la justice, en a fait un de ses chantiers prioritaires. On se souvient en effet des premiers coups de pioches donnés par le Garde des Sceaux le 13 décembre dernier, lors de la cérémonie officielle de lancement de l’opération de réhabilitation. A cette occasion, le Ministre de la Justice, des Droits de l’Homme et des Libertés Publiques s’était engagé à suivre l’avancée des travaux. C’est pour honorer cet engagement et témoigner du soutien du Gouvernement à tous ceux qui contribuent à la naissance de cette ferme pénitentiaire qu’il s’est rendu une fois de plus à Dimbokro, accompagné par le chef de la cellule de coordination de la coopération Côte d’Ivoire-Union européenne, M. Abou Dosso. « Je tiens à saluer l’effort des populations qui ont consenti à accorder plus de 400 hectares de terre pour aider à la réinsertion socio-professionnelle des prisonniers », a souligné M. Gnénéma Coulibaly à l’endroit des chefs de villages présents. A l’issue de la visite, le Ministre a eu une séance de travail avec les partenaires, au cours de laquelle il a réitéré sa volonté de voir ce projet prospérer et s’étendre à d’autres villes.
Au total, ce sont donc 425 hectares sur lesquels seront développés une agriculture (maraîchère et céréalière) et des activités d’élevage qui occuperont, à terme, 300 prisonniers en fin de peine. Les premiers occupants pourront rejoindre la ferme de Saliakro, dès la fin des travaux prévus pour le mois de mai.
Service de communication du Ministère de la Justice, des Droits de l’Homme et des Libertés Publiques