Le 21 avril prochain, les électeurs du Gontougo se rendront dans les urnes pour choisir le président du conseil régional. Le chef de la province Angobia, Nanan Kouakou Adjoumani, que nous avons rencontré, le dimanche 10 mars dernier à Siasso (Dans le département de Tanda), lève dans cette interview un coin de voile sur le choix des têtes couronnées de la région.
Bonjour Nanan, pouvez-vous nous présenter la province que vous dirigez ?
Je ne nomme Nanan Kouakou Adjoumani, chef de la province Angobia. C’est l’un des 4 piliers sur lesquels est assis le royaume Abron, qui sont les provinces Foumassa, Akidom et Pinango. Cette province est commandée par le fils du roi des Abrons. La succession est donc patrilinéaire.
Votre province a-t-elle été à l’abri pendant la crise post-électorale qu’a connue le pays ?
Grâce à nos nombreux sacrifices, les mânes des ancêtres et surtout grâce à Dieu, la province n’a pas connu de grands bouleversements pendant la crise. Elle a certes vécu quelques affres qui sont généralement dû à la nouvelle mentalité inculquée à certains de nos jeunes.
Quel changement avez-vous observé dans votre province après la visite d’Etat du président Alassane Ouattara dans le Zanzan en novembre 2012 ?
Le Zanzan est flatté d’avoir été la deuxième région du pays à être visitée par le président de la république, Alassane Ouattara. Cela s’est traduit par l’accueil enthousiaste qui lui a été réservé par la population qui s’est fortement mobilisée. Nous récoltons déjà les fruits de cette visite. L’on dit que la route précède le développement. Les routes sont en réfection dans ma province. De Tangamourou jusqu’à Donvagne (dans la sous-préfecture de Bondo), un peu partout à Fissa, de Tanda à Sandegué .... Nous sommes certains que tout le reste suivra. Il y a des projets d’hydraulique villageoise améliorée et de promesse d’électrification dans certains villages. Nous avons confiance et espérons que tout ceci sera réalité bientôt. Les conseils régionaux remplaceront bientôt les conseils généraux.
Quel est votre sentiment à l’approche de la campagne électorale dans le Gontougo ?
Les conseils généraux nous ont été d’une grande utilité, mais nous ont montré leurs limites. Nous espérons que les conseils régionaux qui auront certainement de grands moyens cerneront mieux les problèmes afin de les résoudre plus efficacement. C’est pourquoi, il est nécessaire que sa mise en place se fasse dans l’harmonie, la paix et l’unité de toutes nos filles, petites-filles, fils et petit-fils. A cet effet, nous nous étions rassemblés longtemps avant autour de sa majesté, Nanan Adingra Kouassi Adjemane, roi des Abrons et avons pensé qu’il fallait choisir parmi nos jeunes cadres, tous pétris de compétences et de talents, un pour conduire la liste et le choix après mûre réflexion s’est porté sur la personne de notre petit-fils Kobenan Kouassi Adjoumani, Ministre des ressources animales et halieutiques. Nous avons informé le grand imam de Bondoukou, cette autorité morale du royaume. Notre intention était de rassembler ensuite tous les cadres pour leur exprimer notre préoccupation qui était et qui demeure d’éviter les campagnes électorales destructrices qui gênent à la longue le développement. Mais malheureusement certains cadres ont aussitôt initié l’agitation rendant la démarche difficile. Nous estimons après le choix porté sur la personne du Ministre Kobenan Kouassi Adjoumani par le président Alassane Ouattara et le président Henri Konan Bédié que ce sont nos vœux qui ont été exaucés. Nous leur en sommes infiniment reconnaissants et les en remercions. Nous pensons encore qu’il n’est pas trop tard pour nos cadres de s’entendre, de s’unir pour créer l’harmonie dans le Gontougo. Nous avons mal quand nous entendons les détracteurs d’Adjoumani dire "qu’il n’est pas le seul", "Il n’est pas le seul" avec une teinte de haine, de jalousie et d’envie.
Mais entendons-nous bien, ne dit-on pas "que pierre qui roule n’amasse pas mousse ?"
Ce comportement qui a été le nôtre dans le Zanzan ne nous a pas permis d’avoir de grands leaders dans le passé. On s’acharne plutôt à étouffer tout bourgeon promoteur. Je ne sais pas si c’est vrai, nous avons appris qu’élu président du conseil général de Tanda, il a cédé ce poste à notre petit-fils Ouattara Abdoulaye à qui on paie le salaire et tous les autres avantages ; élu Député, ce poste est aujourd’hui occupé par le docteur Kouassi Affré Félix qui en jouit entièrement. Il touche le salaire et tous autres avantages. Chacun dans son domaine jouit pleinement de ces fonctions sans restriction.
De quel cumul parle-t-on alors ?
Je crois que c’est le cheval gagnant qui nous ramène chaque fois la victoire et cède la place entièrement à ses frères. Vraiment quel mal y a-t-il à ça ?
Que le jugement de Dieu délivre le Ministre Adjoumani de la haine de ses ennemis. Patience "Gontougo". Pour terminer, nous remercions le président Alassane Ouattara et le président Henri Konan Bédié pour leur judicieux choix qui avait été notre souhait. Nos prières montent vers Dieu et les mânes de nos ancêtres pour qu’une campagne apaisée, fraternelle se fasse autour du candidat Kobenan Kouassi Adjoumani et qu’au soir du dimanche 21 avril prochain, unis comme un seul homme, tout le "Gontougo" fête sa victoire.
Interview réalisée BN
Bonjour Nanan, pouvez-vous nous présenter la province que vous dirigez ?
Je ne nomme Nanan Kouakou Adjoumani, chef de la province Angobia. C’est l’un des 4 piliers sur lesquels est assis le royaume Abron, qui sont les provinces Foumassa, Akidom et Pinango. Cette province est commandée par le fils du roi des Abrons. La succession est donc patrilinéaire.
Votre province a-t-elle été à l’abri pendant la crise post-électorale qu’a connue le pays ?
Grâce à nos nombreux sacrifices, les mânes des ancêtres et surtout grâce à Dieu, la province n’a pas connu de grands bouleversements pendant la crise. Elle a certes vécu quelques affres qui sont généralement dû à la nouvelle mentalité inculquée à certains de nos jeunes.
Quel changement avez-vous observé dans votre province après la visite d’Etat du président Alassane Ouattara dans le Zanzan en novembre 2012 ?
Le Zanzan est flatté d’avoir été la deuxième région du pays à être visitée par le président de la république, Alassane Ouattara. Cela s’est traduit par l’accueil enthousiaste qui lui a été réservé par la population qui s’est fortement mobilisée. Nous récoltons déjà les fruits de cette visite. L’on dit que la route précède le développement. Les routes sont en réfection dans ma province. De Tangamourou jusqu’à Donvagne (dans la sous-préfecture de Bondo), un peu partout à Fissa, de Tanda à Sandegué .... Nous sommes certains que tout le reste suivra. Il y a des projets d’hydraulique villageoise améliorée et de promesse d’électrification dans certains villages. Nous avons confiance et espérons que tout ceci sera réalité bientôt. Les conseils régionaux remplaceront bientôt les conseils généraux.
Quel est votre sentiment à l’approche de la campagne électorale dans le Gontougo ?
Les conseils généraux nous ont été d’une grande utilité, mais nous ont montré leurs limites. Nous espérons que les conseils régionaux qui auront certainement de grands moyens cerneront mieux les problèmes afin de les résoudre plus efficacement. C’est pourquoi, il est nécessaire que sa mise en place se fasse dans l’harmonie, la paix et l’unité de toutes nos filles, petites-filles, fils et petit-fils. A cet effet, nous nous étions rassemblés longtemps avant autour de sa majesté, Nanan Adingra Kouassi Adjemane, roi des Abrons et avons pensé qu’il fallait choisir parmi nos jeunes cadres, tous pétris de compétences et de talents, un pour conduire la liste et le choix après mûre réflexion s’est porté sur la personne de notre petit-fils Kobenan Kouassi Adjoumani, Ministre des ressources animales et halieutiques. Nous avons informé le grand imam de Bondoukou, cette autorité morale du royaume. Notre intention était de rassembler ensuite tous les cadres pour leur exprimer notre préoccupation qui était et qui demeure d’éviter les campagnes électorales destructrices qui gênent à la longue le développement. Mais malheureusement certains cadres ont aussitôt initié l’agitation rendant la démarche difficile. Nous estimons après le choix porté sur la personne du Ministre Kobenan Kouassi Adjoumani par le président Alassane Ouattara et le président Henri Konan Bédié que ce sont nos vœux qui ont été exaucés. Nous leur en sommes infiniment reconnaissants et les en remercions. Nous pensons encore qu’il n’est pas trop tard pour nos cadres de s’entendre, de s’unir pour créer l’harmonie dans le Gontougo. Nous avons mal quand nous entendons les détracteurs d’Adjoumani dire "qu’il n’est pas le seul", "Il n’est pas le seul" avec une teinte de haine, de jalousie et d’envie.
Mais entendons-nous bien, ne dit-on pas "que pierre qui roule n’amasse pas mousse ?"
Ce comportement qui a été le nôtre dans le Zanzan ne nous a pas permis d’avoir de grands leaders dans le passé. On s’acharne plutôt à étouffer tout bourgeon promoteur. Je ne sais pas si c’est vrai, nous avons appris qu’élu président du conseil général de Tanda, il a cédé ce poste à notre petit-fils Ouattara Abdoulaye à qui on paie le salaire et tous les autres avantages ; élu Député, ce poste est aujourd’hui occupé par le docteur Kouassi Affré Félix qui en jouit entièrement. Il touche le salaire et tous autres avantages. Chacun dans son domaine jouit pleinement de ces fonctions sans restriction.
De quel cumul parle-t-on alors ?
Je crois que c’est le cheval gagnant qui nous ramène chaque fois la victoire et cède la place entièrement à ses frères. Vraiment quel mal y a-t-il à ça ?
Que le jugement de Dieu délivre le Ministre Adjoumani de la haine de ses ennemis. Patience "Gontougo". Pour terminer, nous remercions le président Alassane Ouattara et le président Henri Konan Bédié pour leur judicieux choix qui avait été notre souhait. Nos prières montent vers Dieu et les mânes de nos ancêtres pour qu’une campagne apaisée, fraternelle se fasse autour du candidat Kobenan Kouassi Adjoumani et qu’au soir du dimanche 21 avril prochain, unis comme un seul homme, tout le "Gontougo" fête sa victoire.
Interview réalisée BN