Le président de la République libanaise, le général Michel Sleiman, est, depuis hier, en visite officielle en Côte d’Ivoire. Il est arrivé en terre ivoirienne avec une délégation forte de 88 personnes, parmi lesquelles des directeurs de banque, des responsables d’entreprises commerciales, ainsi que plusieurs ministres du gouvernement libanais. Au menu du programme, un tête-à-tête avec Alassane Ouattara, aujourd’hui, et des rencontres avec les opérateurs libanais et ivoiriens.
C’est à 12h 47 min que l’avion du général Michel Sleiman a foulé le sol ivoirien, à l’aéroport international Félix Houphouet-Boigny d’Abidjan. Alassane Ouattara et ses ministres attendaient leur hôte au salon d’honneur. Après l’accueil, le cortège s’est ébranlé tout de suite vers l’Hôtel Ivoire où le président Sleiman a pris ses quartiers. Sur la route, une forte mobilisation de la communauté libanaise. Les Libanais sont sortis nombreux pour saluer leur président. A leur côté, il y avait les élèves et étudiants des communes de Port-Bouët, Marcory, Koumassi et de Treichville. En effet, des instructions ont été données pour que les jeunes soient mobilisés. A tous les carrefours, il y a de grosses affiches à l’effigie de Sleiman et Ouattara. Selon des sources dignes de foi, ces affiches sont l’œuvre des opérateurs économiques libanais vivant en Côte d’Ivoire. « Ce sont des puissants hommes d’affaires et pour l’arrivée de leur président, chacun a mis la main à la patte pour que les choses se passent bien. C’est le résultat de tout ça que nous voyons », nous a indiqué un des membres du protocole.
Visite en pompe, avec une délégation de 88 personnes. Il est clair que cette visite revêt un intérêt particulier pour le pouvoir Ouattara. En effet, engagé dans la reconstruction post-crise, le régime ivoirien a besoin aujourd’hui d’aides financières. Autant Alassane Ouattara fait des pieds et des mains pour obtenir le soutien des bailleurs de fonds, autant il fait tout pour que les investisseurs privés acceptent de venir aider son gouvernement. L’arrivée du président de la République libanaise pourrait donc être perçue comme une perche aux hommes d’affaires libanais. Dieu seul sait comment les Libanais. A travers le monde, il y a de puissants hommes d’affaires libanais qui ont fait fortune et qui pourraient, dans divers domaines, aider la Côte d’Ivoire. Mais les choses ne seront pas aussi simples. Le pays connaît une insécurité inqualifiable, comme l’attestent bien les rapports des organisations de défense des Droits de l’Homme. Alors comment prétendre investir un pays si la paix et la stabi-lité ne sont pas garanties ?
César Ebrokié
C’est à 12h 47 min que l’avion du général Michel Sleiman a foulé le sol ivoirien, à l’aéroport international Félix Houphouet-Boigny d’Abidjan. Alassane Ouattara et ses ministres attendaient leur hôte au salon d’honneur. Après l’accueil, le cortège s’est ébranlé tout de suite vers l’Hôtel Ivoire où le président Sleiman a pris ses quartiers. Sur la route, une forte mobilisation de la communauté libanaise. Les Libanais sont sortis nombreux pour saluer leur président. A leur côté, il y avait les élèves et étudiants des communes de Port-Bouët, Marcory, Koumassi et de Treichville. En effet, des instructions ont été données pour que les jeunes soient mobilisés. A tous les carrefours, il y a de grosses affiches à l’effigie de Sleiman et Ouattara. Selon des sources dignes de foi, ces affiches sont l’œuvre des opérateurs économiques libanais vivant en Côte d’Ivoire. « Ce sont des puissants hommes d’affaires et pour l’arrivée de leur président, chacun a mis la main à la patte pour que les choses se passent bien. C’est le résultat de tout ça que nous voyons », nous a indiqué un des membres du protocole.
Visite en pompe, avec une délégation de 88 personnes. Il est clair que cette visite revêt un intérêt particulier pour le pouvoir Ouattara. En effet, engagé dans la reconstruction post-crise, le régime ivoirien a besoin aujourd’hui d’aides financières. Autant Alassane Ouattara fait des pieds et des mains pour obtenir le soutien des bailleurs de fonds, autant il fait tout pour que les investisseurs privés acceptent de venir aider son gouvernement. L’arrivée du président de la République libanaise pourrait donc être perçue comme une perche aux hommes d’affaires libanais. Dieu seul sait comment les Libanais. A travers le monde, il y a de puissants hommes d’affaires libanais qui ont fait fortune et qui pourraient, dans divers domaines, aider la Côte d’Ivoire. Mais les choses ne seront pas aussi simples. Le pays connaît une insécurité inqualifiable, comme l’attestent bien les rapports des organisations de défense des Droits de l’Homme. Alors comment prétendre investir un pays si la paix et la stabi-lité ne sont pas garanties ?
César Ebrokié