Le couple présidentiel libanais, Michel et Waafa Sleiman, est à Abidjan depuis hier. Il poursuit aujourd’hui sa visite officielle. Avant son départ, samedi, le président du Pays du cèdre va discuter avec son homologue ivoirien d’un jumelage des capitales, Abidjan et Beyrouth, mais aussi de coopération diplomatique, politique, économique et sociale.
Bain de foule hystérique à l’aéroport Félix Houphouet-Boigny. En début d’après-midi, hier, un long suspense dû à l’attente fait place à une agitation. La scène bruyante empreinte de joie se passe sur le parvis de cette porte d’entrée de la capitale économique. Le public massif vêtu pour l’essentiel de tee-shirts de couleur blanche et attroupé derrière des barrières métalliques piaffe d’impatience. Il est majoritairement composé de ressortissants libanais. Ce beau monde brandit avec frénésie casques, fanions, banderoles et autres pancartes à l’effigie d’Alassane Ouattara et Michel Sleiman. Ceux-ci en rajouteront à l’hystérie collective par le tour d’honneur qu’ils décident d’offrir pendant une quinzaine de minutes à la foule. Pendant qu’il y est, le duo présidentiel fait vibrer d’avantage la foule d’émotion, en se donnant la main. Il ne manquait plus que ce signe d’amitié pour déchaîner des hurlements à rompre les tympans. Que dire de l’effet qu’a provoqué dans la masse cette poignée de mains qu’ils lèvent, soudainement, en signe de triomphe ? Pendant leur prise de contact avec la foule, Alassane Ouattara et Michel Sleiman pouvaient réaliser la profonde sincérité d’un accueil autrement exprimé par divers supports.
Vers un jumelage Abidjan-Beyrouth
En effet, des messages du genre ‘’Akwaba‘’ et des écritures en langue arabe leur offrent la traditionnelle « bienvenue », tout en saluant l’amitié ivoiro-libanaise. Elle est vieille de 52 ans, depuis que le Liban tient une représentation diplomatique en Côte d’Ivoire. Les chefs d’Etat des deux pays auront un tête-à-tête aujourd’hui, mais déjà dès leur reprise de contact, ils s’en sont félicités lors d’un huis clos au salon d’honneur de l’aéroport. C’est après ce traditionnel aparté jalousement tenu loin de la presse par le protocole d’Etat, qu’Alassane Ouattara accompagne son invité à l’hôtel Ivoire où ce dernier prend ses quartiers. En milieu d’après-midi, l’hôte s’est rendu à un autre hôtel, celui du District d’Abidjan, au Plateau. Cette fois, Michel Sleiman, sans son épouse, est l’illustre invité de Robert Beugré Mambé gouverneur du Distict d’Abidjan. Avec l’ancien président de la Commission électorale indépendante (Cei), en présence des ministres de l’Intérieur, représentant le Premier ministre, des Affaires étrangères locaux, le numéro Un libanais magnifie des « solides relations de coopération ». Mais, Michel Sleiman aimerait bien voir un « jumelage » des capitales, Abidjan et Beyrouth. La réalisation de ce symbole ne serait que la preuve de la consolidation des rapports bilatéraux qu’entretiennent les deux pays. Si Robert Beugré Mambé est d’avis avec lui, il estime qu’un tel couplage réjouirait profondément les Ivoiriens. Le vœu du successeur de Djedji Amondji à la tête de la ville d’Abidjan s’est traduit par des distinctions. Robert Beugré Mambé a élevé son hôte au rang de citoyen abidjanais. Fait chef traditionnel Atchan, l’illustre hôte a eu droit aux clés de la ville d’Abidjan.
Bidi Ignace
Bain de foule hystérique à l’aéroport Félix Houphouet-Boigny. En début d’après-midi, hier, un long suspense dû à l’attente fait place à une agitation. La scène bruyante empreinte de joie se passe sur le parvis de cette porte d’entrée de la capitale économique. Le public massif vêtu pour l’essentiel de tee-shirts de couleur blanche et attroupé derrière des barrières métalliques piaffe d’impatience. Il est majoritairement composé de ressortissants libanais. Ce beau monde brandit avec frénésie casques, fanions, banderoles et autres pancartes à l’effigie d’Alassane Ouattara et Michel Sleiman. Ceux-ci en rajouteront à l’hystérie collective par le tour d’honneur qu’ils décident d’offrir pendant une quinzaine de minutes à la foule. Pendant qu’il y est, le duo présidentiel fait vibrer d’avantage la foule d’émotion, en se donnant la main. Il ne manquait plus que ce signe d’amitié pour déchaîner des hurlements à rompre les tympans. Que dire de l’effet qu’a provoqué dans la masse cette poignée de mains qu’ils lèvent, soudainement, en signe de triomphe ? Pendant leur prise de contact avec la foule, Alassane Ouattara et Michel Sleiman pouvaient réaliser la profonde sincérité d’un accueil autrement exprimé par divers supports.
Vers un jumelage Abidjan-Beyrouth
En effet, des messages du genre ‘’Akwaba‘’ et des écritures en langue arabe leur offrent la traditionnelle « bienvenue », tout en saluant l’amitié ivoiro-libanaise. Elle est vieille de 52 ans, depuis que le Liban tient une représentation diplomatique en Côte d’Ivoire. Les chefs d’Etat des deux pays auront un tête-à-tête aujourd’hui, mais déjà dès leur reprise de contact, ils s’en sont félicités lors d’un huis clos au salon d’honneur de l’aéroport. C’est après ce traditionnel aparté jalousement tenu loin de la presse par le protocole d’Etat, qu’Alassane Ouattara accompagne son invité à l’hôtel Ivoire où ce dernier prend ses quartiers. En milieu d’après-midi, l’hôte s’est rendu à un autre hôtel, celui du District d’Abidjan, au Plateau. Cette fois, Michel Sleiman, sans son épouse, est l’illustre invité de Robert Beugré Mambé gouverneur du Distict d’Abidjan. Avec l’ancien président de la Commission électorale indépendante (Cei), en présence des ministres de l’Intérieur, représentant le Premier ministre, des Affaires étrangères locaux, le numéro Un libanais magnifie des « solides relations de coopération ». Mais, Michel Sleiman aimerait bien voir un « jumelage » des capitales, Abidjan et Beyrouth. La réalisation de ce symbole ne serait que la preuve de la consolidation des rapports bilatéraux qu’entretiennent les deux pays. Si Robert Beugré Mambé est d’avis avec lui, il estime qu’un tel couplage réjouirait profondément les Ivoiriens. Le vœu du successeur de Djedji Amondji à la tête de la ville d’Abidjan s’est traduit par des distinctions. Robert Beugré Mambé a élevé son hôte au rang de citoyen abidjanais. Fait chef traditionnel Atchan, l’illustre hôte a eu droit aux clés de la ville d’Abidjan.
Bidi Ignace
