Pour la deuxième journée de sa visite officielle à Abidjan, le président libanais a eu un tête-à-tête déterminant avec son homologue ivoirien, au Palais de la présidence de la République, hier, au Plateau.
Une poignée de mains présidentielles ponctuée de « merci » à en point finir. Affaire conclue, dirait-on, entre les présidents ivoirien et libanais. Hier, à la mi-journée, dans la ‘’Salle des pas perdus‘’ du Palais présidentiel, Alassane Ouattara et Michel Sleiman se serrent la main. Ils posent volontiers, souriants, pour de nombreux preneurs de vues. La scène est saisissante, ses acteurs visiblement complices ne boudent pas leur plaisir.
Photographes et cameramen s’en délectent, s’affairant à fixer la posture à partir de plusieurs angles. Il y a de quoi, puisque c’est véritablement la première fois, depuis 52 ans de coopération bilatérale, qu’un président libanais arrive en Côte d’Ivoire et pose de la sorte avec son homologue. C’est qu’Alassane Ouattara et son illustre hôte viennent de signer des accords tant au plan national qu’international (voir communiqué final ci-après).
Lesquels consentements visent à la redynamisation et de l’élargissement de coopération qui lie leurs deux pays. D’emblée, sont acquis, la réouverture avant la fin de l’année de l’ambassade de Côte d’Ivoire à Beyrouth et une visite officielle en début d’année prochaine d’Alassane Ouattara dans la capitale libanaise. L’hôte venu du pays du Cèdre témoigne, par exemple, qu’ils mettent désormais l’accent sur la riche dimension humaine caractérisant les relations entre la Côte d’Ivoire et le Liban. Le rapprochement des peuples ivoirien et libanais remonte, faut-il rappeler à « cent trente années », régies par « le respect des lois et un climat de convivialité ».
Il informe qu’ils se sont félicités de l’appui politique réciproque qu’échangent leurs Etats respectifs sur le plan international, pour faire prévaloir le droit, sauvegarder l’intégrité de leurs territoires et la stabilité de ces espaces. De même, conviennent-ils de mettre un accent particulier sur le dialogue et l’entente ; une option visant à privilégier l’accord de développement économique et social durable de la Côte d’Ivoire et du Liban. Ils s’accordent aussi sur la promotion commune de la paix basée sur la justice au niveau international dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. « Ceci suppose, commente le général Sleiman, la consolidation des opérations de maintien de conflit au Sahel comme dans l’ensemble de l’Afrique de l’Ouest. De même, poursuit-il, que la relance du processus visant à trouver une solution juste et globale du conflit israélo-arabe dans toutes ses dimensions et notamment du problème palestinien sur la base des résolutions de la légalité internationale». S’il s’accorde à mettre l’accent sur la nécessité de développer les relations économiques et commerciales entre Beyrouth et Abidjan, le duo présidentiel envisage de « tirer profit des (leurs) expertises » respectives dans divers domaines d’intérêt. Ceci ne peut se faire selon eux sans l’activation des anciens contrats de coopération, dont celui de 2009 portant la création d’une Commission mixte pour le suivi des questions d’intérêt commun. Alassane Ouattara, lui, n’apprécie pas seulement la disponibilité du président libanais, il se réjouit du fait que celui-ci ait mobilisé l’ensemble de son gouvernement. Honoré de l’avoir reçu, selon lui, il lui retourne l’ascenseur en promettant une première réunion en juin de la commission mixte. « Cela permettra de voir les différents dossiers qui ont besoin d’être réactivés, assure-t-il, pour que cette coopération soit une réalité.» Du reste, le président ivoirien a affirmé que son pays est décidé à « resserrer les liens » avec celui du Cèdre. Lui-même, Alassane Ouattara, confirme son engagement personnel, sa « volonté d’aller le plus loin possible » dans ces rapports bilatéraux. Tout est bien qui finit bien, car outre la photo de famille, les délégations homologues ont partagé un déjeuner avant de se séparer.
Bidi Ignace
Une poignée de mains présidentielles ponctuée de « merci » à en point finir. Affaire conclue, dirait-on, entre les présidents ivoirien et libanais. Hier, à la mi-journée, dans la ‘’Salle des pas perdus‘’ du Palais présidentiel, Alassane Ouattara et Michel Sleiman se serrent la main. Ils posent volontiers, souriants, pour de nombreux preneurs de vues. La scène est saisissante, ses acteurs visiblement complices ne boudent pas leur plaisir.
Photographes et cameramen s’en délectent, s’affairant à fixer la posture à partir de plusieurs angles. Il y a de quoi, puisque c’est véritablement la première fois, depuis 52 ans de coopération bilatérale, qu’un président libanais arrive en Côte d’Ivoire et pose de la sorte avec son homologue. C’est qu’Alassane Ouattara et son illustre hôte viennent de signer des accords tant au plan national qu’international (voir communiqué final ci-après).
Lesquels consentements visent à la redynamisation et de l’élargissement de coopération qui lie leurs deux pays. D’emblée, sont acquis, la réouverture avant la fin de l’année de l’ambassade de Côte d’Ivoire à Beyrouth et une visite officielle en début d’année prochaine d’Alassane Ouattara dans la capitale libanaise. L’hôte venu du pays du Cèdre témoigne, par exemple, qu’ils mettent désormais l’accent sur la riche dimension humaine caractérisant les relations entre la Côte d’Ivoire et le Liban. Le rapprochement des peuples ivoirien et libanais remonte, faut-il rappeler à « cent trente années », régies par « le respect des lois et un climat de convivialité ».
Il informe qu’ils se sont félicités de l’appui politique réciproque qu’échangent leurs Etats respectifs sur le plan international, pour faire prévaloir le droit, sauvegarder l’intégrité de leurs territoires et la stabilité de ces espaces. De même, conviennent-ils de mettre un accent particulier sur le dialogue et l’entente ; une option visant à privilégier l’accord de développement économique et social durable de la Côte d’Ivoire et du Liban. Ils s’accordent aussi sur la promotion commune de la paix basée sur la justice au niveau international dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. « Ceci suppose, commente le général Sleiman, la consolidation des opérations de maintien de conflit au Sahel comme dans l’ensemble de l’Afrique de l’Ouest. De même, poursuit-il, que la relance du processus visant à trouver une solution juste et globale du conflit israélo-arabe dans toutes ses dimensions et notamment du problème palestinien sur la base des résolutions de la légalité internationale». S’il s’accorde à mettre l’accent sur la nécessité de développer les relations économiques et commerciales entre Beyrouth et Abidjan, le duo présidentiel envisage de « tirer profit des (leurs) expertises » respectives dans divers domaines d’intérêt. Ceci ne peut se faire selon eux sans l’activation des anciens contrats de coopération, dont celui de 2009 portant la création d’une Commission mixte pour le suivi des questions d’intérêt commun. Alassane Ouattara, lui, n’apprécie pas seulement la disponibilité du président libanais, il se réjouit du fait que celui-ci ait mobilisé l’ensemble de son gouvernement. Honoré de l’avoir reçu, selon lui, il lui retourne l’ascenseur en promettant une première réunion en juin de la commission mixte. « Cela permettra de voir les différents dossiers qui ont besoin d’être réactivés, assure-t-il, pour que cette coopération soit une réalité.» Du reste, le président ivoirien a affirmé que son pays est décidé à « resserrer les liens » avec celui du Cèdre. Lui-même, Alassane Ouattara, confirme son engagement personnel, sa « volonté d’aller le plus loin possible » dans ces rapports bilatéraux. Tout est bien qui finit bien, car outre la photo de famille, les délégations homologues ont partagé un déjeuner avant de se séparer.
Bidi Ignace
