Les rumeurs d’enlèvement de Michel Gbagbo étaient sur toutes les lèvres, hier, à Bouna. Tellement l’escorte venue l’extraire de la prison était impressionnante. Elle était composée de gendarmes et d’éléments des Frci en armes et surtout surexcités. Cela a donc suffi pour qu’on pense à un enlèvement dans la petite ville du nord-est ivoirien.
Selon une source hospitalière que nous avons jointe par téléphone sur place, on a eu tout ce déploiement militaire pour juste accompagner Michel Gbagbo à l’hôpital à Bondoukou pour une rage de dent qu’il traîne depuis longtemps. Cette source indique qu’il y a longtemps que le fils du président Laurent Gbagbo a demandé à voir un médecin. Mais jamais il n’a obtenu de réponse favorable de la part de ses geôliers. Et, comme par enchantement, alors qu’on s’y attendait le moins, c’est seulement hier matin qu’ils ont pu accéder à sa requête. Et qui explique pourquoi les gendarmes et les Frci ont assiégé, aux premières lueurs du jour, la prison de Bouna où il croupit depuis le renversement du président Laurent Gbagbo.
A en croire notre source, après deux heures passées avec son patient peu ordinaire, le médecin dentiste aurait fait un rapport dans lequel il dit qu’il ne dispose pas d’un plateau médical technique de pointe pour lui permettre de faire un diagnostic pertinent. Il aurait donc recommandé que Michel Gbagbo soit renvoyé à la Pisam, à Abidjan, pour un traitement plus efficace.
Mais pourquoi c’est seulement maintenant que le pouvoir Ouattara accepte d’envoyer le fils aîné du président Gbagbo chez un médecin ? La réponse pourrait se trouver dans le fait qu’une délégation française arrive ce vendredi à Abidjan. Justement pour l’affaire Michel Gbagbo. Et le camp Ouattara, qui ne veut pas voir son image ternie, a décidé de montrer ce visage d’ange qui laisse à penser qu’il s’est toujours préoccupé des problèmes des Droits de l’Homme de tous les Ivoiriens. Même des proches de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo.
Robert Krassault
ciurbaine@yahoo.fr
Selon une source hospitalière que nous avons jointe par téléphone sur place, on a eu tout ce déploiement militaire pour juste accompagner Michel Gbagbo à l’hôpital à Bondoukou pour une rage de dent qu’il traîne depuis longtemps. Cette source indique qu’il y a longtemps que le fils du président Laurent Gbagbo a demandé à voir un médecin. Mais jamais il n’a obtenu de réponse favorable de la part de ses geôliers. Et, comme par enchantement, alors qu’on s’y attendait le moins, c’est seulement hier matin qu’ils ont pu accéder à sa requête. Et qui explique pourquoi les gendarmes et les Frci ont assiégé, aux premières lueurs du jour, la prison de Bouna où il croupit depuis le renversement du président Laurent Gbagbo.
A en croire notre source, après deux heures passées avec son patient peu ordinaire, le médecin dentiste aurait fait un rapport dans lequel il dit qu’il ne dispose pas d’un plateau médical technique de pointe pour lui permettre de faire un diagnostic pertinent. Il aurait donc recommandé que Michel Gbagbo soit renvoyé à la Pisam, à Abidjan, pour un traitement plus efficace.
Mais pourquoi c’est seulement maintenant que le pouvoir Ouattara accepte d’envoyer le fils aîné du président Gbagbo chez un médecin ? La réponse pourrait se trouver dans le fait qu’une délégation française arrive ce vendredi à Abidjan. Justement pour l’affaire Michel Gbagbo. Et le camp Ouattara, qui ne veut pas voir son image ternie, a décidé de montrer ce visage d’ange qui laisse à penser qu’il s’est toujours préoccupé des problèmes des Droits de l’Homme de tous les Ivoiriens. Même des proches de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo.
Robert Krassault
ciurbaine@yahoo.fr