À l'invitation des Jeunes Exilés Ivoiriens au Togo, une délégation de l'APC conduite par son Président, le Député Alphonse Soro, se rendra à Lomé du mercredi 20 au samedi 23 mars 2013. Cette délégation de jeunes participera, d'abord avec des officiels ivoiriens conduits par l'Ambassadeur Ehui Bernard, à plusieurs rencontres avec les réfugiés et les autorités Togolaises avant d’animer une conférence débat avec les Étudiants et ex-miliciens ivoiriens réfugiés au Togo sur les problématiques de leur retour en Côte d'Ivoire. Cette mission s'inscrit dans le cadre du soutien de la jeunesse ivoirienne à la politique de réconciliation nationale initiée par le Président de la République SEM Alassane Ouattara.
Motus Procédé
Les gens sont souvent amusants, qui transposent leurs insuffisances et lubies sur les autres. Il en est ainsi des refondateurs et de leurs relais qui entreprennent de galvauder le slogan « Vivre Ensemble » du Rassemblement Des Républicains. Ils veulent en faire un outil d’exclusion et d’injustice. A les écouter, le RDR a mis la main sur le Nord et gravite sur le terrain des « autres ». C’est assurément donner dans le tribalisme que de raisonner de la sorte. Heureux qui peut se faire prendre au piège qu’il tendait à l’adversaire. Au cours des toutes les élections auxquelles ils ont participé, les républicains ont démontré que leur parti a une assise nationale et est la première force politique de la Côte d’Ivoire. A la vérité, l’analyse est toute autre. Ceux qui se plaignent que le nord leur est difficile, ont un problème à résoudre et vivent en général, le temps de la grande honte. Avec la disparition de Félix Houphouët Boigny, l’apôtre de la paix, les pouvoirs successifs ont tenté d’exclure et de marginaliser des pans entiers de populations. On se rappelle encore l’ivoirité, les délits de patronyme, la catégorisation des citoyens, autant de politiques du pire qui ont fait rage dans notre pays. Difficile d’aller vers ces populations qu’on a voulu marquer du fer rouge de la négation. C’est connu de tous les Ivoiriens que c’est le Front Populaire Ivoirien qui a fait de l’exclusion, le point central de son projet de gouvernement. Qui a demandé aux Ivoiriens de retourner dans leur village pour se faire établir une pièce d’identité, refoulant ainsi les lois de la République ? N’est – ce pas Laurent Gbagbo qui a produit un livre consigné dans la trame de notre histoire commune, où il disait clairement et sans faux fuyant que « la patrie c’est le village » ? Autant de faits et réalités encore récents, pour être falsifiés et jetés aux oubliettes. C’est le caractère bien cocasse de la vie nationale où des acteurs qui ont les mains trempées dans le tribalisme et l’exclusion, entendent trouver de nouveaux boucs émissaires, afin de se donner bonne conscience. Dommage, ce procédé ne prend plus ! Tête de liste aux municipales et régionales Ce n’est pas encore fini Depuis 24 heures, la Commission électorale indépendante (CEI) a publié la liste des candidats à même de participer aux deux scrutins, élections régionales et municipales, du 21 avril prochain. Au total, ce sont les dossiers de 23 938 candidats qui ont été jugés aptes à aller à la conquête des voix des électeurs. Pour autant, ces candidats tout comme les 17 autres dont les dossiers ont été rejetés, devront attendre encore quelques jours pour être définitivement situés. Le dernier mot revient en effet à la Cour suprême et plus particulièrement à sa Chambre Administrative. C’est à elle qu’il revient de valider ou d’invalider un dossier après la période de contestation, qui dure 72 heures après la publication de la liste, et ce, conformément à l’article 150 nouveau du code électoral. Les candidatures peuvent être rejetées, selon l’Article 150 nouveau qui stipule : «toute liste dont la composition du dossier n’est pas conforme aux dispositions de l’article 145 du Code Electoral est rejetée par la Commission Electorale Indépendante ». Selon le code 150 nouveau, La Chambre Administrative de la Cour Suprême peut être saisie par le candidat, le parti politique ou le groupement politique qui a parrainé la candidature dans un délai de trois jours à compter de la publication de la décision de rejet. La Chambre Administrative de la Cour Suprême statue dans un délai de trois jours à compter de sa saisine. Si la Chambre Administrative de la Cour Suprême ne se prononce pas dans le délai, la candidature doit être enregistrée. Lorsque la Commission Electorale Indépendante déclare un candidat inéligible, celui-ci dispose d’un délai de trois jours à compter de la notification à compter de la notification de l’inéligibilité. Il saisit la Chambre Administrative de la Cour Suprême qui statue dans les sept jours de la saisine. En plus des partis politiques, l’Article 157 nouveau stipule que : « Tout électeur ou candidat de la circonscription électorale peut contester une inscription sur les listes de candidature au plus tard trente jours avant le scrutin ». Ce n’est, en effet, qu’après tout ce cheminement que les candidats, qui seront définitivement passés entre les mailles de toute cette procédure, pourront aller à la conquête des mairies où des conseils régionaux le 21 avril prochain. On le voit, le chemin reste encore long.
Thiery Latt
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Les gens sont souvent amusants, qui transposent leurs insuffisances et lubies sur les autres. Il en est ainsi des refondateurs et de leurs relais qui entreprennent de galvauder le slogan « Vivre Ensemble » du Rassemblement Des Républicains. Ils veulent en faire un outil d’exclusion et d’injustice. A les écouter, le RDR a mis la main sur le Nord et gravite sur le terrain des « autres ». C’est assurément donner dans le tribalisme que de raisonner de la sorte. Heureux qui peut se faire prendre au piège qu’il tendait à l’adversaire. Au cours des toutes les élections auxquelles ils ont participé, les républicains ont démontré que leur parti a une assise nationale et est la première force politique de la Côte d’Ivoire. A la vérité, l’analyse est toute autre. Ceux qui se plaignent que le nord leur est difficile, ont un problème à résoudre et vivent en général, le temps de la grande honte. Avec la disparition de Félix Houphouët Boigny, l’apôtre de la paix, les pouvoirs successifs ont tenté d’exclure et de marginaliser des pans entiers de populations. On se rappelle encore l’ivoirité, les délits de patronyme, la catégorisation des citoyens, autant de politiques du pire qui ont fait rage dans notre pays. Difficile d’aller vers ces populations qu’on a voulu marquer du fer rouge de la négation. C’est connu de tous les Ivoiriens que c’est le Front Populaire Ivoirien qui a fait de l’exclusion, le point central de son projet de gouvernement. Qui a demandé aux Ivoiriens de retourner dans leur village pour se faire établir une pièce d’identité, refoulant ainsi les lois de la République ? N’est – ce pas Laurent Gbagbo qui a produit un livre consigné dans la trame de notre histoire commune, où il disait clairement et sans faux fuyant que « la patrie c’est le village » ? Autant de faits et réalités encore récents, pour être falsifiés et jetés aux oubliettes. C’est le caractère bien cocasse de la vie nationale où des acteurs qui ont les mains trempées dans le tribalisme et l’exclusion, entendent trouver de nouveaux boucs émissaires, afin de se donner bonne conscience. Dommage, ce procédé ne prend plus ! Tête de liste aux municipales et régionales Ce n’est pas encore fini Depuis 24 heures, la Commission électorale indépendante (CEI) a publié la liste des candidats à même de participer aux deux scrutins, élections régionales et municipales, du 21 avril prochain. Au total, ce sont les dossiers de 23 938 candidats qui ont été jugés aptes à aller à la conquête des voix des électeurs. Pour autant, ces candidats tout comme les 17 autres dont les dossiers ont été rejetés, devront attendre encore quelques jours pour être définitivement situés. Le dernier mot revient en effet à la Cour suprême et plus particulièrement à sa Chambre Administrative. C’est à elle qu’il revient de valider ou d’invalider un dossier après la période de contestation, qui dure 72 heures après la publication de la liste, et ce, conformément à l’article 150 nouveau du code électoral. Les candidatures peuvent être rejetées, selon l’Article 150 nouveau qui stipule : «toute liste dont la composition du dossier n’est pas conforme aux dispositions de l’article 145 du Code Electoral est rejetée par la Commission Electorale Indépendante ». Selon le code 150 nouveau, La Chambre Administrative de la Cour Suprême peut être saisie par le candidat, le parti politique ou le groupement politique qui a parrainé la candidature dans un délai de trois jours à compter de la publication de la décision de rejet. La Chambre Administrative de la Cour Suprême statue dans un délai de trois jours à compter de sa saisine. Si la Chambre Administrative de la Cour Suprême ne se prononce pas dans le délai, la candidature doit être enregistrée. Lorsque la Commission Electorale Indépendante déclare un candidat inéligible, celui-ci dispose d’un délai de trois jours à compter de la notification à compter de la notification de l’inéligibilité. Il saisit la Chambre Administrative de la Cour Suprême qui statue dans les sept jours de la saisine. En plus des partis politiques, l’Article 157 nouveau stipule que : « Tout électeur ou candidat de la circonscription électorale peut contester une inscription sur les listes de candidature au plus tard trente jours avant le scrutin ». Ce n’est, en effet, qu’après tout ce cheminement que les candidats, qui seront définitivement passés entre les mailles de toute cette procédure, pourront aller à la conquête des mairies où des conseils régionaux le 21 avril prochain. On le voit, le chemin reste encore long.
Thiery Latt