Invité sur le plateau de l’émission télévisée «Lundi sport» du 18 mars 2013 de la Rti1, le ministre Alain Lobognon a dénoncé l’état de santé du football ivoirien. Sur le plateau de «Lundi sport» dans la soirée du 18 mars 2013, Alain Lobognon, le ministre de la Promotion de la Jeunesse, des Sports et Loisirs, n’a pas été tendre avec le football ivoirien et partant, de Sidy Diallo, le président de la Fif. Sans détour, il a dressé l’amer constat. «Notre football est malade. Il est sinistré», déclare-t-il. Pour le patron des Sports ivoiriens, le football en Côte d’Ivoire souffre de son désordre, d’un manque d’ambition. «Je déplore l’inorganisation de notre football aujourd’hui», soutient Lobognon d’un ton ferme. A l’entendre, un bon diagnostique s’impose, si on veut le sortir de cette situation. «Posons-nous des questions», envisage-t-il. En attendant, il fait sa voir que «notre football est à restructurer». Ce qui laisse entrevoir des débats francs, des échanges utiles, des propositions constructives en vue de donner un nouveau visage au sport roi en Eburnie. Des débats qui rejailliraient positivement sur «l’environnement autour des Eléphants qui n’est pas bon», selon le ministre Alain Lobognon. Poursuivant, il a généralisé le débat en disant que le malaise touche l’ensemble des disciplines sportives ivoiriennes. Dans la grisaille, il a, une fois de plus, tiré son chapeau à la Fédération dirigée par le ministre Bamba Cheick Daniel. «Seul le taekwondo nous fait honneur».
Vivement les Etats généraux
A la lumière de tout ce qui précède, des Etats généraux sur l’ensemble du tissu sportif ivoirien s’imposent. Tous les acteurs du milieu y prendraient part pour qu’enfin, les véritables maux, problèmes soient détectés et circonscrits. Ainsi, on y apportera le ou les remèdes et les solutions appropriés en vue d’un nouvel envol qui permettra à l’Abidjanaise de retentir à tous les grands rendez-vous continentaux voire mondiaux.
Eugène Djabia
Vivement les Etats généraux
A la lumière de tout ce qui précède, des Etats généraux sur l’ensemble du tissu sportif ivoirien s’imposent. Tous les acteurs du milieu y prendraient part pour qu’enfin, les véritables maux, problèmes soient détectés et circonscrits. Ainsi, on y apportera le ou les remèdes et les solutions appropriés en vue d’un nouvel envol qui permettra à l’Abidjanaise de retentir à tous les grands rendez-vous continentaux voire mondiaux.
Eugène Djabia