Le président de la Coalition des jeunesses patriotiques pour la réconciliation et la paix (CJPPR), Zadi Djédjé, poursuit sa quête pour le retour à la normale en Côte d'Ivoire. Hier mercredi 20 mars 2013, il a entamé une série de meetings dans le district de Yopougon. En tout, ce sont 47 meetings publics et autres rencontres d'échanges qu'il prévoit. Hier dans l'après-midi, il était à la place ''Wacouboué'' de Yopougon où il a lancé un message à la jeunesse. « Nous entamons 47 tournées à Yopougon pour demander à tous les jeunes de cesser la violence, de laisser aussi l'orgueil, afin de s'inscrire dans le processus de paix », a-t-il déclaré, devant des jeunes attentifs. A l'en croire, la commune de Yopougon est traumatisée par la crise post-électorale. « Nous ne voulons pas que Yopougon soit attaquée encore. Je vous invite à accompagner celui qui exercent le pouvoir actuellement », a-t-il indiqué, déplorant les récentes violences à l'ouest et les attaques ciblées de ces dernières semaines. Pour Zadi Djédjé, la jeunesse a son mot à dire dans le processus de paix et de réconciliation engagé par le chef de l'État, Alassane Ouattara. C'est pourquoi, il l'a invité à « rencontrer » les jeunes patriotes proches de Laurent Gbagbo pour une meilleure approche de la réconciliation et de la cohésion sociale. « Il faut que les pro-Gbagbo pardonnent, mais qu'aussi le RDR pardonne aux pro-Gbagbo parce qu'on ne peut pas aller de guerre en guerre, de violence en violence. Rejoignez-moi dans ce combat pour le développement parce que chacun a sa part de responsabilité dans les crises que nous avons vécues », a dit le président de la CJPPR. Au cours de ce meeting, Zadi Djédjé a investi 12 comités de paix et les a envoyés en mission. « Allez de porte en porte, rencontrez nos parents, les jeunes. Dites-leur de pardonner », a-t-il lancé à ses « soldats ». Zadi Djédjé est revenu sur la situation tendue dans l'ouest du pays et les attaques ciblées contre des personnalités en Côte d'Ivoire. Regrettant de tels actes, il a exhorté les commanditaires et les exécutants à ne pas enfoncer le pays dans une autre crise plus grave. « La Côte d'Ivoire n'a plus besoin de ça ! », a noté ce leader de jeunesses proches de l'ancien président Laurent Gbagbo, annonçant un autre rassemblement le vendredi 22 mars 2013 dans le quartier de Sicogi.
Hervé KPODION
Hervé KPODION