Man – La ministre de la Solidarité, de la Famille, de la Femme et de l’Enfant, Anne Désirée Ouloto a nié jeudi à Touba tout fondement culturel et religieux à l’excision fortement pratiquée dans la région du Bafing.
« L’excision n’apporte rien à nos enfants, elle n’a aucun fondement culturel et réligieux. Elle ne nous apporte rien de bon, nous devons avoir honte de la pratiquer », a déclaré la ministre à la tribune de la cérémonie officielle de célébration de la Journée internationale de la femme.
Elle a dénoncé certains cadres des régions à forte implantation de l’excision qui, au lieu de sensibiliser contre cette pratique, sont plutôt prompts à plaider pour la relaxe des adeptes une fois dans les mailles de la justice.
Anne Désirée Ouloto a encouragé les préfets et l’ensemble du corps préfectoral à mettre sur pied des comités de vigilance contre l’excision. « Mettez partout des comités de vigilance pour préserver nos enfants d’une pratique qui ne leur apporte rien », a-t-elle insisté.
L’excision est une activité répandue sur une bonne partie du territoire ivoirien, en dépit d’une loi qui la réprime à travers des amendes et des peines privatives de liberté. Malgré sa persistance, la ministre a estimé que la situation de la femme ivoirienne est globalement satisfaisante.
« Vous pouvez être fières d’avoir un Président de la République comme Alassane Ouattara. Il vient d’élaborer et adopter une stratégie contre les violences faites aux femmes. La femme mérite d’être protégée par l’Homme », a-t-elle révélé avant de saluer le courage des femmes qui se battent au quotidien pour aider leur famille.
La ministre les a exhortées à continuer de soutenir leurs hommes et enfants et conseillé la fréquentation régulière des centres de santé. Elle a particulièrement insisté sur les consultations pré-natales qui assurent un accouchement sécurisé sous la surveillance de praticiennes de santé formées pour l’occasion. « J’invite les femmes à suivre les examens prénataux. Il faut accoucher à l’hôpital et vos enfants se porteront très bien et seront intelligents », a-t-elle dit.
La cérémonie de célébration de la femme ivoirienne à Touba était placée sous le parrainage de la Première Dame, Dominique Ouattara.
L’épouse du Chef de l’Etat a fait don aux femmes de Touba pour un montant de 20 millions FCFA, de plusieurs objets dont des brouettes, des arrosoirs, des pulvérisateurs, de machines à coudre et des tables d’accouchement.
Selon sa représentante, Patricia Yao Sylvie, les projets de Dominique Ouattara pour les femmes ivoiriennes ne sauraient se réaliser dans une situation de trouble. « C’est pourquoi, elle vous invite la paix », a-t-elle déclaré.
(AIP)
gso/cmas
« L’excision n’apporte rien à nos enfants, elle n’a aucun fondement culturel et réligieux. Elle ne nous apporte rien de bon, nous devons avoir honte de la pratiquer », a déclaré la ministre à la tribune de la cérémonie officielle de célébration de la Journée internationale de la femme.
Elle a dénoncé certains cadres des régions à forte implantation de l’excision qui, au lieu de sensibiliser contre cette pratique, sont plutôt prompts à plaider pour la relaxe des adeptes une fois dans les mailles de la justice.
Anne Désirée Ouloto a encouragé les préfets et l’ensemble du corps préfectoral à mettre sur pied des comités de vigilance contre l’excision. « Mettez partout des comités de vigilance pour préserver nos enfants d’une pratique qui ne leur apporte rien », a-t-elle insisté.
L’excision est une activité répandue sur une bonne partie du territoire ivoirien, en dépit d’une loi qui la réprime à travers des amendes et des peines privatives de liberté. Malgré sa persistance, la ministre a estimé que la situation de la femme ivoirienne est globalement satisfaisante.
« Vous pouvez être fières d’avoir un Président de la République comme Alassane Ouattara. Il vient d’élaborer et adopter une stratégie contre les violences faites aux femmes. La femme mérite d’être protégée par l’Homme », a-t-elle révélé avant de saluer le courage des femmes qui se battent au quotidien pour aider leur famille.
La ministre les a exhortées à continuer de soutenir leurs hommes et enfants et conseillé la fréquentation régulière des centres de santé. Elle a particulièrement insisté sur les consultations pré-natales qui assurent un accouchement sécurisé sous la surveillance de praticiennes de santé formées pour l’occasion. « J’invite les femmes à suivre les examens prénataux. Il faut accoucher à l’hôpital et vos enfants se porteront très bien et seront intelligents », a-t-elle dit.
La cérémonie de célébration de la femme ivoirienne à Touba était placée sous le parrainage de la Première Dame, Dominique Ouattara.
L’épouse du Chef de l’Etat a fait don aux femmes de Touba pour un montant de 20 millions FCFA, de plusieurs objets dont des brouettes, des arrosoirs, des pulvérisateurs, de machines à coudre et des tables d’accouchement.
Selon sa représentante, Patricia Yao Sylvie, les projets de Dominique Ouattara pour les femmes ivoiriennes ne sauraient se réaliser dans une situation de trouble. « C’est pourquoi, elle vous invite la paix », a-t-elle déclaré.
(AIP)
gso/cmas
