A la suite du Conseil des ministres du Vendredi 22 mars 2013, le ministre des Infrastructures économiques, Patrick Achi, était sur le plateau de la Rti1 de la télévision nationale. Il a donné les raisons du déficit en Eau et en électricité que connaisse l’ensemble des populations ivoiriennes, mais aussi le plan de l’Etat pour venir à bout de ce problème.
En Côte d’Ivoire, l’eau est une ressource, au même titre que le pétrole et les minerais, selon le code de l’eau de 1998. Cependant l’accès à l’eau potable est encore difficile pour les 1/5 de la population. Pis, les coupures dans les zones urbaines à forte démographie sont récurrentes. Avant que les statistiques soient au-delà du seuil du tolérable, le gouvernement ivoirien a décidé de mettre en place un programme d’urgence d’un coût global de 20 milliards de FCFA. « En 1999, l’on produisait 350 millions de litres pour environ 3,5 millions de personnes. En 2012, nous avons le même volume pour plus de 5 millions d’habitants », a indiqué le ministre des Infrastructures économiques. Pour lui, si la demande de ce précieux liquide a grimpé, c’est bien à cause du fort taux de flux migratoire vers les zones urbaines. « L’extension du réseau n’a pas suivi le développement urbain », tel est son diagnostic. Et la thérapie du gouvernement en la matière aujourd’hui, a-t-il souligné, consiste à mettre en place les ouvrages nécessaires à une plus forte production, comme la station de production de Bonoua. A propos de cette station, le ministre Patrick Achi pense qu’elle sera opérationnelle en 2014. « Le ministère que j’ai, est un ministère de terrain. (…) Mais la solution est de trouver de l’eau potable à partir des fleuves et des rivières. Ce sont des ressources pérennes pour lesquelles le Président Alassane Ouattara a donné des instructions », a-t-il rappelé. Dans les zones rurales donc, sur les fonds du Programme Présidentiel d’Urgence (PPU), 40% des pompes en pannes seront réparées. A terme, l’objectif est de réduire le déficit à 8% et pour ce faire, 70 milliards de FCFA vont être investi au cours de l’exercice 2013.
K.H
En Côte d’Ivoire, l’eau est une ressource, au même titre que le pétrole et les minerais, selon le code de l’eau de 1998. Cependant l’accès à l’eau potable est encore difficile pour les 1/5 de la population. Pis, les coupures dans les zones urbaines à forte démographie sont récurrentes. Avant que les statistiques soient au-delà du seuil du tolérable, le gouvernement ivoirien a décidé de mettre en place un programme d’urgence d’un coût global de 20 milliards de FCFA. « En 1999, l’on produisait 350 millions de litres pour environ 3,5 millions de personnes. En 2012, nous avons le même volume pour plus de 5 millions d’habitants », a indiqué le ministre des Infrastructures économiques. Pour lui, si la demande de ce précieux liquide a grimpé, c’est bien à cause du fort taux de flux migratoire vers les zones urbaines. « L’extension du réseau n’a pas suivi le développement urbain », tel est son diagnostic. Et la thérapie du gouvernement en la matière aujourd’hui, a-t-il souligné, consiste à mettre en place les ouvrages nécessaires à une plus forte production, comme la station de production de Bonoua. A propos de cette station, le ministre Patrick Achi pense qu’elle sera opérationnelle en 2014. « Le ministère que j’ai, est un ministère de terrain. (…) Mais la solution est de trouver de l’eau potable à partir des fleuves et des rivières. Ce sont des ressources pérennes pour lesquelles le Président Alassane Ouattara a donné des instructions », a-t-il rappelé. Dans les zones rurales donc, sur les fonds du Programme Présidentiel d’Urgence (PPU), 40% des pompes en pannes seront réparées. A terme, l’objectif est de réduire le déficit à 8% et pour ce faire, 70 milliards de FCFA vont être investi au cours de l’exercice 2013.
K.H