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Société Publié le lundi 25 mars 2013 | L’intelligent d’Abidjan

Déficit en eau / Les explications de Patrick Achi sur le plateau de la Rti1 : ‘‘L’extension du réseau n’a pas suivi le développement urbain’’

© L’intelligent d’Abidjan Par DR
Réunion de concertation régionale sur le Programme pour les Infrastructures de Développement en Afrique (PIDA): le ministre Patrick Achi en Tunisie
Tunis (Tunisie). Du 05 au 07 février 2013, à l`initiative de l’Union Africaine et de la CEDEAO, le ministre Patrick Achi a assisté à une rencontre de haut niveau tenue au cours de laquelle des experts, des banquiers, des responsables d’institutions financières et décideurs politiques issus d’organisations régionales et sous-régionales ont planché sur le Programme pour les Infrastructures de Développement en Afrique (PIDA).
A la suite du Conseil des ministres du Vendredi 22 mars 2013, le ministre des Infrastructures économiques, Patrick Achi, était sur le plateau de la Rti1 de la télévision nationale. Il a donné les raisons du déficit en Eau et en électricité que connaisse l’ensemble des populations ivoiriennes, mais aussi le plan de l’Etat pour venir à bout de ce problème.

En Côte d’Ivoire, l’eau est une ressource, au même titre que le pétrole et les minerais, selon le code de l’eau de 1998. Cependant l’accès à l’eau potable est encore difficile pour les 1/5 de la population. Pis, les coupures dans les zones urbaines à forte démographie sont récurrentes. Avant que les statistiques soient au-delà du seuil du tolérable, le gouvernement ivoirien a décidé de mettre en place un programme d’urgence d’un coût global de 20 milliards de FCFA. « En 1999, l’on produisait 350 millions de litres pour environ 3,5 millions de personnes. En 2012, nous avons le même volume pour plus de 5 millions d’habitants », a indiqué le ministre des Infrastructures économiques. Pour lui, si la demande de ce précieux liquide a grimpé, c’est bien à cause du fort taux de flux migratoire vers les zones urbaines. « L’extension du réseau n’a pas suivi le développement urbain », tel est son diagnostic. Et la thérapie du gouvernement en la matière aujourd’hui, a-t-il souligné, consiste à mettre en place les ouvrages nécessaires à une plus forte production, comme la station de production de Bonoua. A propos de cette station, le ministre Patrick Achi pense qu’elle sera opérationnelle en 2014. « Le ministère que j’ai, est un ministère de terrain. (…) Mais la solution est de trouver de l’eau potable à partir des fleuves et des rivières. Ce sont des ressources pérennes pour lesquelles le Président Alassane Ouattara a donné des instructions », a-t-il rappelé. Dans les zones rurales donc, sur les fonds du Programme Présidentiel d’Urgence (PPU), 40% des pompes en pannes seront réparées. A terme, l’objectif est de réduire le déficit à 8% et pour ce faire, 70 milliards de FCFA vont être investi au cours de l’exercice 2013.
K.H
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