Elections locales : La Jfpi met ses militants en garde

La Jeunesse du Front populaire Ivoirien entreprend une tournée d’information et de mobilisation de ses militants à Abidjan et à l’intérieur pour ne «pas prendre part aux élections régionales et municipales à venir». Koua Justin, le secrétaire général par intérim a instruit 33 délégations qui vont sillonner les départements et communes pour appeler «au respect du mot d’ordre du Fpi». Le jeudi 21 mars 2013, le Fpi, a tenu à fait savoir qu’il ne prendrait pas part à ces élections locales. «Le Fpi ne reconnaîtra pas ces élections. Ce sont des mascarades», a prévenu le parti du Président Laurent Gbagbo, détenu depuis le 30 novembre 2011, au centre de détention de La Haye. Aussi, pour le respect de «ce mot d’ordre», la Jfpi décide de sensibiliser ses militants. En leur interdisant de participer ou de s’inscrire sur une quelconque liste pour les élections locales du 21 avril 2013. «Le Fpi n’est pas concerné par ces élections. Nous invitons nos bases à se mettre à l’écart des organisations et de la tenue des dites élections», précise Koua Justin, dans un communiqué adressé à la rédaction. «La Jfpi met en garde tous ses militants qui vont se mêler à ces élections. Tout contrevenant au mot d’ordre du parti répondra de ses actes», rappelle Koua Justin. «Alassane Ouattara voulait utiliser le Fpi pour se légitimer (….). Le Fpi ne peut participer à ces pseudos élections tant que Gbagbo Laurent sera maintenu en otage par les soins du régime Ouattara à la Cpi», ajoute-t-il. «Tant que, poursuit-il, tous les prisonniers politiques (Simone, Affi, Sangaré, Douaty Alphonse, Bro Grégbé et autres) resteront dans les prisons, tant que les exilés ne retourneront pas de façon apaisés et sécurisés en Côte d’ivoire, tant que la sécurité ne sera pas garantie pour chacun des ivoiriens, le Fpi n’est ni de près ni de loin, concerné par ces élections. Qu’aucun militant ne s’avise à se mettre dans un staff de campagne ou à s’inscrire sur une liste quelle quelle soit, au risque de s’exposer aux sanctions disciplinaires prévues pas les textes du parti. Le dernier Comité central a été, on ne peut plus clair sur la question de la non participation du Fpi aux élections locales». Il y aura des rencontres avec les Fédéraux, la Cefpi, et l’Offpi. «La redynamisation des organes du parti permettra au parti de s’imposer comme la principale formation politique en Côte d’Ivoire. Pour ce faire, il faut pourvoir au remplacement des camarades absents pour des raisons diverses. Et donner corps, âme et vie à la Jfpi et au Fpi dans les départements», ajoute le Sg par intérim de la Jfpi.

Toussaint N’Gotta