Le Directeur exécutif du Fonds des Nations Unies pour la Population (Unfpa) a pris par le dimanche 24 mars 2013 à la session sur le Dividende démographique (DD) qui se tient en marge de la 6ème Conférence des ministres de l’Economie et des Finances de l’Union Africaine à Sofitel Hôtel Ivoire. A cette occasion, Dr. Babatunde Osotimehin a animé une conférence sur les enjeux du DD pour la croissance économique et sociale des pays africains.
Dr. Babatunde a présenté le DD comme une occasion unique pour de nombreux pays en voie de développement de connaître une croissance économique accélérée à la suite de changement démographique incluant une baisse de la fécondité. Il a souligné que l’opportunité économique se présente lorsque le ratio de la population jeune à charge par rapport à la population économiquement active penche en faveur de cette dernière, en raison d’une baisse de la fertilité. Pour lui, les interventions et investissements de l’Unfpa dans la santé de la reproduction des femmes contribuent à cette «révolution silencieuse ». Mais, si l’on obtient seulement une légère baisse de la fécondité, la croissance démographique restera élevée et le nombre d’enfants continuera d’augmenter, prévient le Directeur exécutif de l’Unfpa. Il insiste sur le fait que la main-d’œuvre augmente également avec l’intégration des jeunes femmes travailleuses. «Lorsque les familles ont moins d’enfants, la scolarisation des filles a tendance à s’améliorer et si les possibilités d’emploi sont également disponibles, les jeunes femmes peuvent entrer sur le marché du travail au même rythme que les jeunes gens. Le processus du DD a donc besoin, en parallèle d’une forte baisse de la natalité, d’un accroissement des investissements dans la santé et l’éducation pour être opérationnel».
Olivier Guédé
Dr. Babatunde a présenté le DD comme une occasion unique pour de nombreux pays en voie de développement de connaître une croissance économique accélérée à la suite de changement démographique incluant une baisse de la fécondité. Il a souligné que l’opportunité économique se présente lorsque le ratio de la population jeune à charge par rapport à la population économiquement active penche en faveur de cette dernière, en raison d’une baisse de la fertilité. Pour lui, les interventions et investissements de l’Unfpa dans la santé de la reproduction des femmes contribuent à cette «révolution silencieuse ». Mais, si l’on obtient seulement une légère baisse de la fécondité, la croissance démographique restera élevée et le nombre d’enfants continuera d’augmenter, prévient le Directeur exécutif de l’Unfpa. Il insiste sur le fait que la main-d’œuvre augmente également avec l’intégration des jeunes femmes travailleuses. «Lorsque les familles ont moins d’enfants, la scolarisation des filles a tendance à s’améliorer et si les possibilités d’emploi sont également disponibles, les jeunes femmes peuvent entrer sur le marché du travail au même rythme que les jeunes gens. Le processus du DD a donc besoin, en parallèle d’une forte baisse de la natalité, d’un accroissement des investissements dans la santé et l’éducation pour être opérationnel».
Olivier Guédé