Joël N’Guessan, ancien Ministre des Droits de l’Homme et Porte parole principal du RDR était l’invité de l’émission de ONUCIFM « La semaine en revue ». Cette émission a été diffusée le samedi 30 et dimanche 31 mars 2013 sur les antennes de la Radio des Nations Unies en Côte d’Ivoire. Nous vous proposons l’intervention de M. Joël N’Guessan.
Le NDI (The National Democratic Institute) a lancé le Jeudi le monitoring de bonne conduite des partis politiques ; groupements ; forces politiques, candidats aux élections locales du 21 avril 2013. A travers l’observatoire national composé des représentants des partis politiques et de la société civile. Le NDI veut veiller au respect du code de bonne conduite, avant, pendant et après les élections municipales et régionales.
Est-ce que le RDR adhère aux dispositions du code de bonne conduite ?
Joël N’Guessan : Je vous réponds par l’affirmative. Effectivement le RDR, aspire à ce que les prochaines élections se déroulent de manière pacifique, apaisée. C’est le lieu pour nous de remercier le NDI qui a initié ces actions en vue de rendre le processus électoral transparent.
Ces futures élections vont couronner tous le processus de normalisation de la Côte d’Ivoire. Après ces élections, nous pourront dire que toutes les Institutions sont en place. C’est pourquoi au niveau du RDR, nous estimons que les élections doivent être démocratiques, éviter de passionner les enjeux. Tout doit se faire dans la sérénité, le calme et dans la paix. Notre souhait, c’est que ces élections prouvent une fois de plus que les Ivoiriens sont matures. Nous regrettons la non participation de certains partis politiques qui ont décidé d’appliquer la politique de la chaise vide.
Quelles sont les dispositions pratiques que vous avez prises au RDR pour que ces élections soient pacifiques et apaisées, comme vous l’avez dit ?
Joël N’Guessan : Nous avons procédé à la formation de nos militants. Une élection, c’est avant tout un jeu, ce n’est pas un moment pour faire la guerre. Nos différents scrutateurs ont été formés à la tenu des bureaux de vote. C’est pour vous dire que nous avons l’habitude des élections apaisées au niveau du RDR. Le NDI qui a donné cette formation à nos militants peut compter sur nous pour que tous soient mis en œuvre pour que ces élections soient apaisées. Il y va de la démocratie en Côte d’Ivoire.
Revenons sur la non participation à ces élections de certains partis politiques comme le FPI, qui insiste sur la question de la CEI. La préoccupation est semble-t-il judicieuse…
Joël N’Guessan : Elle n’est pas judicieuse parce qu’on ne change pas les règles du jeu en cours de route. Nous avons fait les élections présidentielles, législatives, maintenant ce sont les élections locales. Nous observons que nos amis du FPI n’ont pas envie d’aller à ces élections. Ils sont libres de ne pas y aller. Les autres partis qui l’ont souhaité compétiront. C’est à eux d’apprécier si la politique de la chaise vide est positive ou négative.
Echanges entre le Ministre Ivoirien en charge de la défense et le Représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU en Côte d’Ivoire.
La sécurisation des populations pendant les fêtes de Pâques, la sécurisation des populations pendant les élections locales et le renforcement de la sécurité de l’ouest de la Côte d’Ivoire. Votre réaction suite à la réunion sur ces trois sujets…
Joël N’Guessan : Je souhaite une bonne fête de pâques à tous. S’agissant, de l’implication de l’ONUCI dans la sécurisation du processus électorale, nous devons reconnaitre que l’ONUCI joue un rôle très important. L’ONUCI a accompagné la Côte d’Ivoire pendant la présidentielle, les législatives, aujourd’hui, les forces de l’ONUCI vont nous accompagner pour la tenue des élections municipales et régionales.
Tous les partis politiques ivoiriens ne peuvent que remercier l’ONUCI pour cet excellent travail qui rassure les populations.
Pourquoi la question sécuritaire est-elle toujours préoccupante en Côte d’Ivoire malgré les initiatives du gouvernement et malgré l’appui des forces impartiales ?
Joël N’Guessan : Tout simplement parce que pendant dix ans dans ce pays, on a formé, armé des miliciens qui après la chute du régime précédent, sont partis avec ces armes. Ils en ont caché dans la brousse. Ce qui fait que beaucoup d’armes circulent. De plus en plus, nous constatons que l’indice de sécurité est passé de 4 à 1. Cela signifie que la situation s’est nettement amélioré, cependant il faut être toujours vigilant, parce qu’il y a encore des gens qui sont encore très mal intentionnés.
Parlant de sécurité, le village de Petit-Guiglo dans l’ouest de la Côte d’Ivoire a été la cible d’une attaque le samedi 23 mars 2013. Il y a eu des dégâts matériels et humains. Des casques bleus et des éléments des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI) se sont rendus sur place.
Zilebli et Tiobly s’ajoutent à la liste des localités ciblées à l’ouest de la Côte d’Ivoire par des attaques. Les Ivoiriens se demandent pourquoi ces nouvelles attaques ?
Joël N’Guessan : Je voudrais profiter de votre micro pour tenter d’éclairer les Ivoiriens sur certains éléments.
Ce qui se passe à l’ouest n’a rien de politique. Ce ne sont que de vulgaires bandits, des délinquants, paresseux de surcroit qui, ayant profités des armes qui ont circulé pendant les années de guerre au Libéria et pendant les dix ans du pouvoir précédent en Côte d’Ivoire, font des razzia dans les villages. Ils descendent dans les villages s’attaques aux pauvres paysans pour voler purement et simplement leurs produits. Ce ne sont que des délinquants. C’est pour cela que nous appuyons toutes les initiatives que l’ONUCI et le gouvernement entreprennent pour pouvoir nettoyer durablement cette zone.
Certains ont tendance à faire croire qu’il s’agit de problèmes fonciers, de problèmes d’ordres politiques. Ce n’est pas seulement à l’ouest de la Côte d’Ivoire qu’il a des allochtones et des allogènes. Il y en a, à Bouaké, à Daloa, à Soubré, à San Pedro… mais pourquoi dans ces zones on ne règle pas les problèmes avec des armes ? C’est parce que ces jeunes de ces zones attaquées ont été nourris pendant dix ans à la délinquance et à l’utilisation des armes. Aujourd’hui, de temps à autres, ils sortent pour récupérer les biens des populations. Nous encourageons le gouvernement à prendre des mesures pour nettoyer durablement cette zone.
En plus de la délinquance sur laquelle vous insistez, il y a la question du foncier qui demeure d’actualité…
Joël N’Guessan : Il existe des allogènes et allochtones partout en Côte d’Ivoire. Pourquoi n’y a-t-il pas de problème foncier ? Tout simplement parce que dans ces zones, les gens ont appris à travailler la terre. Dans la zone de l’ouest, ils ont les armes, au lieu de travailler la terre.
Pour la sortie du processus de crise qu’est-ce qu’il faut faire pour finir définitivement avec ces attaques ?
Joël N’Guessan : L’une des solutions est d’installer un bataillon dans la zone, apprendre à ces jeunes à travailler. Leur dire que le temps où l’arme constituait l’élément de promotion sociale est terminé. Leur apprendre à respecter le travail de la terre. Quand ces jeunes comprendront que le travail de la terre est rentable par rapport à l’utilisation des armes, ils les abandonneront.
L’Attaque du camp de NAHIBLY (Duekoué), la FIDH demande justice.
Joël N’Guessan : Le RDR est parfaitement en phase avec la Fédération Internationale des Droits de l’Homme (FIDH) sur ce sujet. Pas d’impunité, le Président Alassane Ouattara l’a promis pendant la campagne, il y insiste. Des mandats d’arrêts ont été lancés contre des personnes soupçonnées d’être à la base de ce qui s’est passé. Notre souhait est qu’on accélère rapidement les choses, qu’on identifie les auteurs et qu’ils soient poursuivis.
Certains Ivoiriens et certaines ONG des Droits de l’Homme estiment que, les résultats des enquêtes rendues publiques et suivis d’arrestations, sont les investigations qui engagent les partisans de l’ancien régime…
Joël N’Guessan : C’est un débat récurrent. En matière de crime, les responsabilités sont individuelles, cela veut dire que chacun aura son tour. Le Président de la République M. Alassane Ouattara l’a promis. Il a dit qu’il n’y aura pas d’impunité, il a demandé qu’il y ait un rapport d’enquête. Le rapport a été produit. Il s’agit pour la justice de mettre ses procédures en place pour que les gens qui ont été identifiés clairement dans ce rapport d’enquête comme auteur soient poursuivis. C’est trop facile de dire que c’est un seul camp qui est concerné. En matière de crime, les responsabilités sont individuelles. Chacun sera poursuivi en fonction de la célérité avec laquelle la justice mènera ses enquêtes et déroulera son programme. De ce coté, que les gens ne s’impatient pas, le Président de la République l’a dit, il n’y aura pas d’impunité.
Mission du FMI en Côte d’Ivoire
Le chef de la Mission du FMI en Côte d’Ivoire, Michel Lazare a mis en exergue les performances de l’Economie de la Côte d’Ivoire en 2012, un taux de croissance, de 9,8%. L’atteinte de l’initiative PPTE, pour ne citer que ces points. Malgré tout cela, les Ivoiriens estiment que l’argent ne circule pas dans le pays, M. Joël N’Guessan…
Joël N’Guessan : Merci de me permettre de revenir sur cette expression qui a fait couler beaucoup d’encres. Avant de répondre à votre question, je voudrais vous faire remarquer qu’au lendemain de la chute de l’ancien régime, nous avions une économie à terre. Il n’y avait pas de banque, Douanes, Impôts, les infrastructures administratives n’existaient plus. Mais en moins de deux ans, nous sommes passé d’un taux de croissance de –3,4% à 9,8%, soit pratiquement 12 points d’évolution. C’est pour dire que c’est spectaculaire, et ça, on le doit essentiellement au Président de la République M. Alassane Ouattara qui est un expert pour ces choses. Réussir à passer de –3,4% à 9,8%, ce n’est jamais vu par ailleurs. C’est vraie, les Ivoiriens sont en droit d’espérer beaucoup parce qu’ils ont vécu des moments difficiles pendant près de dix ans et ils sont impatients. Nous pouvons les rassurer, le Président Alassane Ouattara et son gouvernement sont à l’œuvre. La mission du FMI a démontré qu’il y a une bonne gouvernance et que le pays est bien géré au plan économique. Les Ivoiriens attendent des retombées financières sur leur vie quotidienne. En matière économique, il y a des impacts qui se font sur du long terme. Le Président de la République a annoncé qu’à partir du mois de juin à septembre, les Ivoiriens verront réellement les effets de ces reformes sur leur quotidien. Qu’ils soient un peu patients, c’est vrai que l’attente semble longue, mais bientôt, ils verront une amélioration quantitative et qualitative de leur niveau de vie.
Parlant d’attente, le chef de la Mission du FMI a mis l’accent sur la nécessité de la reforme des autorités citant, la réforme de la TVA, les nouvelles améliorations dans le climat des affaires, l’adoption d’un code de l’électricité…pourquoi ces reformes qui pourraient générer des emploies tardent-elles a être mises en œuvre ?
Joël N’Guessan : On se félicite que ces Institutions aient identifiés ces reformes qui auront un impact direct sur la création d’emploi, sur l’amélioration du niveau de vie des populations. Dire que cela a trop trainé n’est pas juste. Nous n’avons pas encore deux ans de pouvoir. Nous ne sommes pas encore au 11 avril 2013, et déjà vous voyez le satisfecit qui a été donné, c’est dire qu’un travail a été abattu par le gouvernement qui poursuit sur cette lancée. Il s’agit de faire en sorte que notre pays soit un pays émergent en 2020.
Selon certains économistes, la croissance de la Côte d’Ivoire est dû aux investissements publics ont attend toujours les investisseurs privés…
Joël N’Guessan : Les investisseurs privés viennent dans un pays lorsqu’ils se rendent compte que le climat des affaires s’est amélioré. Depuis que le Président Alassane Ouattara est au pouvoir, il a mis en place les instruments juridiques pour améliorer le climat des affaires. Une cour d’arbitrage existe…Si vous vous renseignez du coté du CEPICI, vous verrez qu’en moyenne, ce sont des centaines d’entreprises qui sont créées par mois. Quand on regarde le nombre d’investisseurs étrangers qui arrivent en Côte d’Ivoire, qui ont commencé à installer leurs structures, on se rend compte que progressivement, le secteur privé va prendre sa place dans le dispositif de construction économique de notre pays.
Il n’est pas vrai de dire que c’est seulement l’Etat qui investit. Quand vous regardez le troisième pont en construction, c’est du domaine des privés. Les autoroutes, ce sont les privés. La grande partie des investissements qui se réalisent en Côte d’Ivoire est du secteur privé.
Visite du ministre des infrastructures économiques sur la station de traitement d’eau potable à Yopougon.
Un mot à l’endroit des Ivoiriens qui souffrent des coupures d’eau et d’électricité ces derniers jours…
Joël N’Guessan : Je voudrais faire remarquer que pendant plus de dix, nous n’avons pas planifié le développement. Les villes comme Abidjan ont vu leur population multiplier par deux, et il n’y a pas eu d’investissement, ni dans le secteur de l’électricité ni dans le secteur de l’eau. C’est pour cela nous assistons à ces difficultés aujourd’hui. Au niveau du RDR, on se réjouit que le Président Alassane Ouattara et son gouvernement agissent avec célérité pour résorber le déficit en production d’eau et d’électricité. Quand ont fait la gestion par poussée, comme ce fut le cas sous l’ancien régime, on ne peut qu’aboutir à ces genres de situation. Le gouvernement est au travail.
Du 21 au 26 mars la tenue de la 6ème réunion conjointe de la Conférence des Ministres de l’Economie et des Finances de l’Union africaine, de la Conférence des Ministres africains des finances de la planification et du développement économique, de la Commission des Nations Unies pour l’Afrique sur le thème : « l’industrialisation au service de l’émergence de l’Afrique »…
Joël N’Guessan : Lors de la cérémonie d’ouverture de cette rencontre, le Président Alassane Ouattara a expliqué que les politiques d’industrialisation de l’Afrique qui avaient été engagées dans les années 70 n’ont pas atteint leurs objectifs. En termes de ressource humaine, en termes de technicité, nous n’avions pas les personnes qu’il fallait.
Mais aujourd’hui, l’Afrique regorge de cadres compétents dans tous les domaines pour pouvoir mettre en œuvre un nouveau schéma d’industrialisation.
L’Afrique est le continent le plus riche. Il est paradoxale que ce continent qui est le plus riche et qui pourvoie les autres pays en matière premières, n’arrive pas à amorcer son décollage industriel. C’est parce que nous n’avons pas mis en synergie les différents plans de développement industriels. Le fait qu’Abidjan ait été choisi pour abriter les travaux de la CEA, prouve une fois de plus que la Côte d’Ivoire est de retour. Notre compatriote, le Ministre d’Etat, Albert Mabri Toikeusse a été choisi pour présider cette structure panafricaine. L’Afrique ne peut pas être émergent sans passer par l’industrie. Il est paradoxal qu’on continue d’exporter le café, le cacao, le bois de manière brute, il faut parvenir à le transformer sur place pour créer des emplois et donner à ces matières, une valeur ajoutée. Nous sommes confiants. La première matière indispensable pour l’industrialisation, nous l’avons : ce sont les personnes formées dans les grandes universités européennes et africaines, ce qui manquait c’était une certaine volonté de mettre en œuvre une politique d’industrialisation durable.
Réunis à Yamoussoukro, les chefs d’état-major de la CEDEAO ont opté pour la transformation de la Mission internationale de soutien au Mali (MISNA) en une Mission des Nations Unies dans un délai de trois mois…
Joël N’Guessan : Nous sommes heureux qu’il y ait cette transformation. Les gens se posaient la question de savoir « pourquoi les chefs d’état-major de la CEDEAO passaient leur temps à faire des réunions, il faut qu’ils passent aux actes maintenant ». A ceux là, on peut rétorquer que mettre en synergie les stratégies des armées pour lutter contre le terrorisme, contre l’islamisme rampant, cela peut prendre quelques temps. Le fait que l’ONU s’y implique va constituer un élément important. Ce qui compte aujourd’hui, c’est que l’Afrique de l’ouest puisse avoir une force permanente pour lutter contre le terrorisme, contre tous ces narco trafiquants. Cette force sera un élément fondamental de la paix dans la sous région.
Les leaders des cinq pays émergents du BRICS (le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud) ont bouclé à Durban en Afrique leur 5ème sommet….
Joël N’Guessan : Nous avons été heureux de savoir que le Président Alassane Ouattara a été invité à cette réunion. Quand il était Directeur général adjoint du FMI, le Président Alassane Ouattara, a eu ces pays dans sa liste de pays qu’il devait conseiller. Aujourd’hui, on constate qu’il a su leur donner les conseils qu’il faut, ces pays sont devenus des pays émergents. Donc, il était normal qu’il soit invité à participer à cette rencontre. C’est vous dire qu’il y a de l’espoir. S’il a pu conseiller ces pays qui sont devenus émergents, ce n’est pas son pays qui ne le sera pas, comme il l’a promis en 2020.
Le Premier Ministre centrafricain Nicolas Tiangaye a été reconduit dans ses fonctions par le nouvel homme fort de la Centrafrique Michel Djotodia, trois jours après le renversement par la rébellion du pouvoir de François Bozizé…
Joël N’Guessan : Ce qui s’est passé en Centrafrique nous a ému. Nous nous sommes dit qu’au XXIème siècle, on devrait faire un bon qualitatif dans le domaine démocratique. Ce n’est pas au XXIème siècle qu’on va prendre des armes pour arriver au pouvoir. La Centrafrique est un pays riche, malheureusement pour des ambitions individuelles, il n’arrive pas à trouver une stabilité. L’Union africaine a condamné ce qui s’est passé. Notre souhait est que rapidement, ce pays emprunte le chemin de la démocratie pour le bonheur du peuple centrafricain.
Votre message aux Ivoiriens…
Joël N’Guessan : Je voudrais dire aux ivoiriens que la Côte d’Ivoire est de retour sur la scène internationale. Vous l’avez observé, en moins de deux mois, il y a eu cinq visites importantes en Côte d’Ivoire. Le Roi du Maroc, il s’est même permis le luxe de se promener en voiture sans garde de corps. S’il n’y avait pas de sécurité en Côte d’Ivoire, comment le Roi du Maroc puisse se promener à Treichville sans garde de corps ? C’est la preuve que la sécurité existe, les Ivoiriens vivent dans la paix.
Il y a également les grandes réunions en Côte d’Ivoire. Que ce soit la réunion de la CEA, la visite du Président Goodluck Jonathan, la visite du Premier Ministre de Haïti… Comme le dirait l’autre, la Côte d’Ivoire is back sous le Président Alassane Ouattara, les Ivoiriens ont de quoi à être fiers.
Service de Communication du Porte-parole principal du RDR
Le NDI (The National Democratic Institute) a lancé le Jeudi le monitoring de bonne conduite des partis politiques ; groupements ; forces politiques, candidats aux élections locales du 21 avril 2013. A travers l’observatoire national composé des représentants des partis politiques et de la société civile. Le NDI veut veiller au respect du code de bonne conduite, avant, pendant et après les élections municipales et régionales.
Est-ce que le RDR adhère aux dispositions du code de bonne conduite ?
Joël N’Guessan : Je vous réponds par l’affirmative. Effectivement le RDR, aspire à ce que les prochaines élections se déroulent de manière pacifique, apaisée. C’est le lieu pour nous de remercier le NDI qui a initié ces actions en vue de rendre le processus électoral transparent.
Ces futures élections vont couronner tous le processus de normalisation de la Côte d’Ivoire. Après ces élections, nous pourront dire que toutes les Institutions sont en place. C’est pourquoi au niveau du RDR, nous estimons que les élections doivent être démocratiques, éviter de passionner les enjeux. Tout doit se faire dans la sérénité, le calme et dans la paix. Notre souhait, c’est que ces élections prouvent une fois de plus que les Ivoiriens sont matures. Nous regrettons la non participation de certains partis politiques qui ont décidé d’appliquer la politique de la chaise vide.
Quelles sont les dispositions pratiques que vous avez prises au RDR pour que ces élections soient pacifiques et apaisées, comme vous l’avez dit ?
Joël N’Guessan : Nous avons procédé à la formation de nos militants. Une élection, c’est avant tout un jeu, ce n’est pas un moment pour faire la guerre. Nos différents scrutateurs ont été formés à la tenu des bureaux de vote. C’est pour vous dire que nous avons l’habitude des élections apaisées au niveau du RDR. Le NDI qui a donné cette formation à nos militants peut compter sur nous pour que tous soient mis en œuvre pour que ces élections soient apaisées. Il y va de la démocratie en Côte d’Ivoire.
Revenons sur la non participation à ces élections de certains partis politiques comme le FPI, qui insiste sur la question de la CEI. La préoccupation est semble-t-il judicieuse…
Joël N’Guessan : Elle n’est pas judicieuse parce qu’on ne change pas les règles du jeu en cours de route. Nous avons fait les élections présidentielles, législatives, maintenant ce sont les élections locales. Nous observons que nos amis du FPI n’ont pas envie d’aller à ces élections. Ils sont libres de ne pas y aller. Les autres partis qui l’ont souhaité compétiront. C’est à eux d’apprécier si la politique de la chaise vide est positive ou négative.
Echanges entre le Ministre Ivoirien en charge de la défense et le Représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU en Côte d’Ivoire.
La sécurisation des populations pendant les fêtes de Pâques, la sécurisation des populations pendant les élections locales et le renforcement de la sécurité de l’ouest de la Côte d’Ivoire. Votre réaction suite à la réunion sur ces trois sujets…
Joël N’Guessan : Je souhaite une bonne fête de pâques à tous. S’agissant, de l’implication de l’ONUCI dans la sécurisation du processus électorale, nous devons reconnaitre que l’ONUCI joue un rôle très important. L’ONUCI a accompagné la Côte d’Ivoire pendant la présidentielle, les législatives, aujourd’hui, les forces de l’ONUCI vont nous accompagner pour la tenue des élections municipales et régionales.
Tous les partis politiques ivoiriens ne peuvent que remercier l’ONUCI pour cet excellent travail qui rassure les populations.
Pourquoi la question sécuritaire est-elle toujours préoccupante en Côte d’Ivoire malgré les initiatives du gouvernement et malgré l’appui des forces impartiales ?
Joël N’Guessan : Tout simplement parce que pendant dix ans dans ce pays, on a formé, armé des miliciens qui après la chute du régime précédent, sont partis avec ces armes. Ils en ont caché dans la brousse. Ce qui fait que beaucoup d’armes circulent. De plus en plus, nous constatons que l’indice de sécurité est passé de 4 à 1. Cela signifie que la situation s’est nettement amélioré, cependant il faut être toujours vigilant, parce qu’il y a encore des gens qui sont encore très mal intentionnés.
Parlant de sécurité, le village de Petit-Guiglo dans l’ouest de la Côte d’Ivoire a été la cible d’une attaque le samedi 23 mars 2013. Il y a eu des dégâts matériels et humains. Des casques bleus et des éléments des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI) se sont rendus sur place.
Zilebli et Tiobly s’ajoutent à la liste des localités ciblées à l’ouest de la Côte d’Ivoire par des attaques. Les Ivoiriens se demandent pourquoi ces nouvelles attaques ?
Joël N’Guessan : Je voudrais profiter de votre micro pour tenter d’éclairer les Ivoiriens sur certains éléments.
Ce qui se passe à l’ouest n’a rien de politique. Ce ne sont que de vulgaires bandits, des délinquants, paresseux de surcroit qui, ayant profités des armes qui ont circulé pendant les années de guerre au Libéria et pendant les dix ans du pouvoir précédent en Côte d’Ivoire, font des razzia dans les villages. Ils descendent dans les villages s’attaques aux pauvres paysans pour voler purement et simplement leurs produits. Ce ne sont que des délinquants. C’est pour cela que nous appuyons toutes les initiatives que l’ONUCI et le gouvernement entreprennent pour pouvoir nettoyer durablement cette zone.
Certains ont tendance à faire croire qu’il s’agit de problèmes fonciers, de problèmes d’ordres politiques. Ce n’est pas seulement à l’ouest de la Côte d’Ivoire qu’il a des allochtones et des allogènes. Il y en a, à Bouaké, à Daloa, à Soubré, à San Pedro… mais pourquoi dans ces zones on ne règle pas les problèmes avec des armes ? C’est parce que ces jeunes de ces zones attaquées ont été nourris pendant dix ans à la délinquance et à l’utilisation des armes. Aujourd’hui, de temps à autres, ils sortent pour récupérer les biens des populations. Nous encourageons le gouvernement à prendre des mesures pour nettoyer durablement cette zone.
En plus de la délinquance sur laquelle vous insistez, il y a la question du foncier qui demeure d’actualité…
Joël N’Guessan : Il existe des allogènes et allochtones partout en Côte d’Ivoire. Pourquoi n’y a-t-il pas de problème foncier ? Tout simplement parce que dans ces zones, les gens ont appris à travailler la terre. Dans la zone de l’ouest, ils ont les armes, au lieu de travailler la terre.
Pour la sortie du processus de crise qu’est-ce qu’il faut faire pour finir définitivement avec ces attaques ?
Joël N’Guessan : L’une des solutions est d’installer un bataillon dans la zone, apprendre à ces jeunes à travailler. Leur dire que le temps où l’arme constituait l’élément de promotion sociale est terminé. Leur apprendre à respecter le travail de la terre. Quand ces jeunes comprendront que le travail de la terre est rentable par rapport à l’utilisation des armes, ils les abandonneront.
L’Attaque du camp de NAHIBLY (Duekoué), la FIDH demande justice.
Joël N’Guessan : Le RDR est parfaitement en phase avec la Fédération Internationale des Droits de l’Homme (FIDH) sur ce sujet. Pas d’impunité, le Président Alassane Ouattara l’a promis pendant la campagne, il y insiste. Des mandats d’arrêts ont été lancés contre des personnes soupçonnées d’être à la base de ce qui s’est passé. Notre souhait est qu’on accélère rapidement les choses, qu’on identifie les auteurs et qu’ils soient poursuivis.
Certains Ivoiriens et certaines ONG des Droits de l’Homme estiment que, les résultats des enquêtes rendues publiques et suivis d’arrestations, sont les investigations qui engagent les partisans de l’ancien régime…
Joël N’Guessan : C’est un débat récurrent. En matière de crime, les responsabilités sont individuelles, cela veut dire que chacun aura son tour. Le Président de la République M. Alassane Ouattara l’a promis. Il a dit qu’il n’y aura pas d’impunité, il a demandé qu’il y ait un rapport d’enquête. Le rapport a été produit. Il s’agit pour la justice de mettre ses procédures en place pour que les gens qui ont été identifiés clairement dans ce rapport d’enquête comme auteur soient poursuivis. C’est trop facile de dire que c’est un seul camp qui est concerné. En matière de crime, les responsabilités sont individuelles. Chacun sera poursuivi en fonction de la célérité avec laquelle la justice mènera ses enquêtes et déroulera son programme. De ce coté, que les gens ne s’impatient pas, le Président de la République l’a dit, il n’y aura pas d’impunité.
Mission du FMI en Côte d’Ivoire
Le chef de la Mission du FMI en Côte d’Ivoire, Michel Lazare a mis en exergue les performances de l’Economie de la Côte d’Ivoire en 2012, un taux de croissance, de 9,8%. L’atteinte de l’initiative PPTE, pour ne citer que ces points. Malgré tout cela, les Ivoiriens estiment que l’argent ne circule pas dans le pays, M. Joël N’Guessan…
Joël N’Guessan : Merci de me permettre de revenir sur cette expression qui a fait couler beaucoup d’encres. Avant de répondre à votre question, je voudrais vous faire remarquer qu’au lendemain de la chute de l’ancien régime, nous avions une économie à terre. Il n’y avait pas de banque, Douanes, Impôts, les infrastructures administratives n’existaient plus. Mais en moins de deux ans, nous sommes passé d’un taux de croissance de –3,4% à 9,8%, soit pratiquement 12 points d’évolution. C’est pour dire que c’est spectaculaire, et ça, on le doit essentiellement au Président de la République M. Alassane Ouattara qui est un expert pour ces choses. Réussir à passer de –3,4% à 9,8%, ce n’est jamais vu par ailleurs. C’est vraie, les Ivoiriens sont en droit d’espérer beaucoup parce qu’ils ont vécu des moments difficiles pendant près de dix ans et ils sont impatients. Nous pouvons les rassurer, le Président Alassane Ouattara et son gouvernement sont à l’œuvre. La mission du FMI a démontré qu’il y a une bonne gouvernance et que le pays est bien géré au plan économique. Les Ivoiriens attendent des retombées financières sur leur vie quotidienne. En matière économique, il y a des impacts qui se font sur du long terme. Le Président de la République a annoncé qu’à partir du mois de juin à septembre, les Ivoiriens verront réellement les effets de ces reformes sur leur quotidien. Qu’ils soient un peu patients, c’est vrai que l’attente semble longue, mais bientôt, ils verront une amélioration quantitative et qualitative de leur niveau de vie.
Parlant d’attente, le chef de la Mission du FMI a mis l’accent sur la nécessité de la reforme des autorités citant, la réforme de la TVA, les nouvelles améliorations dans le climat des affaires, l’adoption d’un code de l’électricité…pourquoi ces reformes qui pourraient générer des emploies tardent-elles a être mises en œuvre ?
Joël N’Guessan : On se félicite que ces Institutions aient identifiés ces reformes qui auront un impact direct sur la création d’emploi, sur l’amélioration du niveau de vie des populations. Dire que cela a trop trainé n’est pas juste. Nous n’avons pas encore deux ans de pouvoir. Nous ne sommes pas encore au 11 avril 2013, et déjà vous voyez le satisfecit qui a été donné, c’est dire qu’un travail a été abattu par le gouvernement qui poursuit sur cette lancée. Il s’agit de faire en sorte que notre pays soit un pays émergent en 2020.
Selon certains économistes, la croissance de la Côte d’Ivoire est dû aux investissements publics ont attend toujours les investisseurs privés…
Joël N’Guessan : Les investisseurs privés viennent dans un pays lorsqu’ils se rendent compte que le climat des affaires s’est amélioré. Depuis que le Président Alassane Ouattara est au pouvoir, il a mis en place les instruments juridiques pour améliorer le climat des affaires. Une cour d’arbitrage existe…Si vous vous renseignez du coté du CEPICI, vous verrez qu’en moyenne, ce sont des centaines d’entreprises qui sont créées par mois. Quand on regarde le nombre d’investisseurs étrangers qui arrivent en Côte d’Ivoire, qui ont commencé à installer leurs structures, on se rend compte que progressivement, le secteur privé va prendre sa place dans le dispositif de construction économique de notre pays.
Il n’est pas vrai de dire que c’est seulement l’Etat qui investit. Quand vous regardez le troisième pont en construction, c’est du domaine des privés. Les autoroutes, ce sont les privés. La grande partie des investissements qui se réalisent en Côte d’Ivoire est du secteur privé.
Visite du ministre des infrastructures économiques sur la station de traitement d’eau potable à Yopougon.
Un mot à l’endroit des Ivoiriens qui souffrent des coupures d’eau et d’électricité ces derniers jours…
Joël N’Guessan : Je voudrais faire remarquer que pendant plus de dix, nous n’avons pas planifié le développement. Les villes comme Abidjan ont vu leur population multiplier par deux, et il n’y a pas eu d’investissement, ni dans le secteur de l’électricité ni dans le secteur de l’eau. C’est pour cela nous assistons à ces difficultés aujourd’hui. Au niveau du RDR, on se réjouit que le Président Alassane Ouattara et son gouvernement agissent avec célérité pour résorber le déficit en production d’eau et d’électricité. Quand ont fait la gestion par poussée, comme ce fut le cas sous l’ancien régime, on ne peut qu’aboutir à ces genres de situation. Le gouvernement est au travail.
Du 21 au 26 mars la tenue de la 6ème réunion conjointe de la Conférence des Ministres de l’Economie et des Finances de l’Union africaine, de la Conférence des Ministres africains des finances de la planification et du développement économique, de la Commission des Nations Unies pour l’Afrique sur le thème : « l’industrialisation au service de l’émergence de l’Afrique »…
Joël N’Guessan : Lors de la cérémonie d’ouverture de cette rencontre, le Président Alassane Ouattara a expliqué que les politiques d’industrialisation de l’Afrique qui avaient été engagées dans les années 70 n’ont pas atteint leurs objectifs. En termes de ressource humaine, en termes de technicité, nous n’avions pas les personnes qu’il fallait.
Mais aujourd’hui, l’Afrique regorge de cadres compétents dans tous les domaines pour pouvoir mettre en œuvre un nouveau schéma d’industrialisation.
L’Afrique est le continent le plus riche. Il est paradoxale que ce continent qui est le plus riche et qui pourvoie les autres pays en matière premières, n’arrive pas à amorcer son décollage industriel. C’est parce que nous n’avons pas mis en synergie les différents plans de développement industriels. Le fait qu’Abidjan ait été choisi pour abriter les travaux de la CEA, prouve une fois de plus que la Côte d’Ivoire est de retour. Notre compatriote, le Ministre d’Etat, Albert Mabri Toikeusse a été choisi pour présider cette structure panafricaine. L’Afrique ne peut pas être émergent sans passer par l’industrie. Il est paradoxal qu’on continue d’exporter le café, le cacao, le bois de manière brute, il faut parvenir à le transformer sur place pour créer des emplois et donner à ces matières, une valeur ajoutée. Nous sommes confiants. La première matière indispensable pour l’industrialisation, nous l’avons : ce sont les personnes formées dans les grandes universités européennes et africaines, ce qui manquait c’était une certaine volonté de mettre en œuvre une politique d’industrialisation durable.
Réunis à Yamoussoukro, les chefs d’état-major de la CEDEAO ont opté pour la transformation de la Mission internationale de soutien au Mali (MISNA) en une Mission des Nations Unies dans un délai de trois mois…
Joël N’Guessan : Nous sommes heureux qu’il y ait cette transformation. Les gens se posaient la question de savoir « pourquoi les chefs d’état-major de la CEDEAO passaient leur temps à faire des réunions, il faut qu’ils passent aux actes maintenant ». A ceux là, on peut rétorquer que mettre en synergie les stratégies des armées pour lutter contre le terrorisme, contre l’islamisme rampant, cela peut prendre quelques temps. Le fait que l’ONU s’y implique va constituer un élément important. Ce qui compte aujourd’hui, c’est que l’Afrique de l’ouest puisse avoir une force permanente pour lutter contre le terrorisme, contre tous ces narco trafiquants. Cette force sera un élément fondamental de la paix dans la sous région.
Les leaders des cinq pays émergents du BRICS (le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud) ont bouclé à Durban en Afrique leur 5ème sommet….
Joël N’Guessan : Nous avons été heureux de savoir que le Président Alassane Ouattara a été invité à cette réunion. Quand il était Directeur général adjoint du FMI, le Président Alassane Ouattara, a eu ces pays dans sa liste de pays qu’il devait conseiller. Aujourd’hui, on constate qu’il a su leur donner les conseils qu’il faut, ces pays sont devenus des pays émergents. Donc, il était normal qu’il soit invité à participer à cette rencontre. C’est vous dire qu’il y a de l’espoir. S’il a pu conseiller ces pays qui sont devenus émergents, ce n’est pas son pays qui ne le sera pas, comme il l’a promis en 2020.
Le Premier Ministre centrafricain Nicolas Tiangaye a été reconduit dans ses fonctions par le nouvel homme fort de la Centrafrique Michel Djotodia, trois jours après le renversement par la rébellion du pouvoir de François Bozizé…
Joël N’Guessan : Ce qui s’est passé en Centrafrique nous a ému. Nous nous sommes dit qu’au XXIème siècle, on devrait faire un bon qualitatif dans le domaine démocratique. Ce n’est pas au XXIème siècle qu’on va prendre des armes pour arriver au pouvoir. La Centrafrique est un pays riche, malheureusement pour des ambitions individuelles, il n’arrive pas à trouver une stabilité. L’Union africaine a condamné ce qui s’est passé. Notre souhait est que rapidement, ce pays emprunte le chemin de la démocratie pour le bonheur du peuple centrafricain.
Votre message aux Ivoiriens…
Joël N’Guessan : Je voudrais dire aux ivoiriens que la Côte d’Ivoire est de retour sur la scène internationale. Vous l’avez observé, en moins de deux mois, il y a eu cinq visites importantes en Côte d’Ivoire. Le Roi du Maroc, il s’est même permis le luxe de se promener en voiture sans garde de corps. S’il n’y avait pas de sécurité en Côte d’Ivoire, comment le Roi du Maroc puisse se promener à Treichville sans garde de corps ? C’est la preuve que la sécurité existe, les Ivoiriens vivent dans la paix.
Il y a également les grandes réunions en Côte d’Ivoire. Que ce soit la réunion de la CEA, la visite du Président Goodluck Jonathan, la visite du Premier Ministre de Haïti… Comme le dirait l’autre, la Côte d’Ivoire is back sous le Président Alassane Ouattara, les Ivoiriens ont de quoi à être fiers.
Service de Communication du Porte-parole principal du RDR