ABIDJAN - Le gouvernement ivoirien s'est défendu jeudi de pratiquer une justice partiale contre les proches de l'ex-président Laurent Gbagbo, affirmant que "la justice en Côte d'Ivoire ne sera pas aux ordres", après les critiques de l'ONG, Human Rights Watch (HRW).
"Mais comment voulez-vous juger les gens si vous n'avez pas les preuves tangibles? Vous allez dire que c'est une justice bananière", a déclaré le Premier ministre ivoirien, Daniel Kablan Duncan.
L'organisation de défense des droits de l'Homme avait reproché un peu plus
tôt au gouvernement ivoirien de n'avoir pas encore honoré sa promesse de
réclamer des comptes de manière impartiale pour les crimes internationaux
graves, après les violences post-électorales de 2010-2011 qui a fait plus de
3.000 morts.
"Laissez la justice jouer son rôle", a poursuivi M. Duncan qui donnait sa
première conférence de presse depuis sa nomination en novembre 2012.
"La justice en Côte d'Ivoire ne sera pas aux ordres, elle fera son
travail", a-t-il indiqué, soulignant que "le gouvernement n'a pas peur de la
vérité".
Le Premier ministre ivoirien a souhaité qu'"on laisse la justice suivre son
rythme et qu'on ne veuille pas demander au gouvernement d'imposer un rythme à
la justice. Ce n'est pas notre rôle".
HWR a aussi reproché à la Cour pénale internationale (CPI) de "légitimer"
la mise en place d'une justice partiale contre l'ex-président Gbagbo et ses
proches en Côte d'Ivoire après la crise post-électorale.
HRW a souligne dans un rapport que la Cour n'a délivré publiquement que
deux mandats d'arrêt, à l'encontre de Laurent Gbagbo et de son épouse Simone,
tous deux accusés de crimes contre l'humanité pendant les violences
post-électorales.
HRW a appelé la CPI "à rapidement enquêter sur les crimes commis par des
individus appartenant au camp (du président ivoirien Alassane) Ouattara pour
rétablir sa "légitimité".
En effet, sur "plus de 150 personnes qui ont été inculpées pour des crimes
perpétrées lors des violences post-électorales, aucun des inculpés ne provient
des forces pro-Ouattara", a souligné le rapport d'HRW.
eak-ck/hm
"Mais comment voulez-vous juger les gens si vous n'avez pas les preuves tangibles? Vous allez dire que c'est une justice bananière", a déclaré le Premier ministre ivoirien, Daniel Kablan Duncan.
L'organisation de défense des droits de l'Homme avait reproché un peu plus
tôt au gouvernement ivoirien de n'avoir pas encore honoré sa promesse de
réclamer des comptes de manière impartiale pour les crimes internationaux
graves, après les violences post-électorales de 2010-2011 qui a fait plus de
3.000 morts.
"Laissez la justice jouer son rôle", a poursuivi M. Duncan qui donnait sa
première conférence de presse depuis sa nomination en novembre 2012.
"La justice en Côte d'Ivoire ne sera pas aux ordres, elle fera son
travail", a-t-il indiqué, soulignant que "le gouvernement n'a pas peur de la
vérité".
Le Premier ministre ivoirien a souhaité qu'"on laisse la justice suivre son
rythme et qu'on ne veuille pas demander au gouvernement d'imposer un rythme à
la justice. Ce n'est pas notre rôle".
HWR a aussi reproché à la Cour pénale internationale (CPI) de "légitimer"
la mise en place d'une justice partiale contre l'ex-président Gbagbo et ses
proches en Côte d'Ivoire après la crise post-électorale.
HRW a souligne dans un rapport que la Cour n'a délivré publiquement que
deux mandats d'arrêt, à l'encontre de Laurent Gbagbo et de son épouse Simone,
tous deux accusés de crimes contre l'humanité pendant les violences
post-électorales.
HRW a appelé la CPI "à rapidement enquêter sur les crimes commis par des
individus appartenant au camp (du président ivoirien Alassane) Ouattara pour
rétablir sa "légitimité".
En effet, sur "plus de 150 personnes qui ont été inculpées pour des crimes
perpétrées lors des violences post-électorales, aucun des inculpés ne provient
des forces pro-Ouattara", a souligné le rapport d'HRW.
eak-ck/hm