Le gouvernement ivoirien est ‘’prêt’’ à négocier « l’amnistie individuelle » avec le Front populaire ivoirien (FPI), le parti de l’ex président Laurent Gbagbo, a annoncé jeudi le Premier ministre, Daniel Kablan Duncan, rejetant l’idée d’une « amnistie générale ».
‘'Nous allons négocier l'amnistie individuelle (…) mais il ne faut pas nous demander l'amnistie générale'', a déclaré M. Duncan au cours d'une conférence de presse destinée à informer les populations sur les orientations majeures de l'action gouvernementale.
Le Chef du gouvernement ivoirien a rappelé les différentes étapes des négociations avec l'opposition en déclarant qu'au plan économique certains comptes bancaires des pro-Gbagbo sont gelés par la partie ivoirienne et d'autres le sont par des pays étrangers.
Pour dégeler ces comptes bancaires, a-t-il expliqué ‘'il faut qu'on constate que les personnes concernées n'ont pas commis de crimes économiques''.
M. Duncan a dans la foulée révélé que des moyens appartenant aux partisans de l'ancien régime de Laurent Gbagbo ont servi à financer certaines attaques armées enregistrées ces derniers temps.
Le FPI est engagé, depuis le 18 janvier dernier, dans des négociations avec le pouvoir
Ouattara.
Quatre équipes techniques, constituant le comité de pilotage, ont été mises en place à cet effet pour réfléchir sur des questions liées à la sécurité, au jeu démocratique, à l'Etat de droit, et à la Réconciliation.
Les discussions ont notamment butées sur l'amnistie générale réclamée par le FPI et le report des élections locales dont la date a été fixée de façon ‘'unilatérale'' par le gouvernement, selon le parti de M. Gbagbo.
Le FPI a également demandé un dialogue direct au sommet entre Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara.
Sur le terrain, le processus de réconciliation nationale peine à se réaliser en dépit de l'installation à travers le pays des démembrements de la Commission Dialogue Vérité et Réconciliation.
LS/of/APA
‘'Nous allons négocier l'amnistie individuelle (…) mais il ne faut pas nous demander l'amnistie générale'', a déclaré M. Duncan au cours d'une conférence de presse destinée à informer les populations sur les orientations majeures de l'action gouvernementale.
Le Chef du gouvernement ivoirien a rappelé les différentes étapes des négociations avec l'opposition en déclarant qu'au plan économique certains comptes bancaires des pro-Gbagbo sont gelés par la partie ivoirienne et d'autres le sont par des pays étrangers.
Pour dégeler ces comptes bancaires, a-t-il expliqué ‘'il faut qu'on constate que les personnes concernées n'ont pas commis de crimes économiques''.
M. Duncan a dans la foulée révélé que des moyens appartenant aux partisans de l'ancien régime de Laurent Gbagbo ont servi à financer certaines attaques armées enregistrées ces derniers temps.
Le FPI est engagé, depuis le 18 janvier dernier, dans des négociations avec le pouvoir
Ouattara.
Quatre équipes techniques, constituant le comité de pilotage, ont été mises en place à cet effet pour réfléchir sur des questions liées à la sécurité, au jeu démocratique, à l'Etat de droit, et à la Réconciliation.
Les discussions ont notamment butées sur l'amnistie générale réclamée par le FPI et le report des élections locales dont la date a été fixée de façon ‘'unilatérale'' par le gouvernement, selon le parti de M. Gbagbo.
Le FPI a également demandé un dialogue direct au sommet entre Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara.
Sur le terrain, le processus de réconciliation nationale peine à se réaliser en dépit de l'installation à travers le pays des démembrements de la Commission Dialogue Vérité et Réconciliation.
LS/of/APA