Le Premier ministre Daniel Kablan Duncan a animé une conférence de presse, hier, à l’immeuble Sciam, au Plateau. Objectif, selon lui, «informer la population vivant en Côte d’Ivoire, ainsi que nos amis et partenaires au développement, des principales orientations de l’action gouvernementale, des projets majeurs qui en découlent et des résultats déjà obtenus». En fait de principales orientations du gouvernement et de l’action gouvernementale, rien de nouveau sous les tropiques. Le Premier ministre s’est attelé à répéter les mêmes promesses, les mêmes chiffres irréalistes que le régime Ouattara a pris l’habitude de servir aux Ivoiriens. Rien de concret. Jugez-en vous-même !
Dans son propos, le conférencier a affirmer que «le Plan national de développement couvrant la période 2012-2015 traduit la grande ambition du Président de la République, Son Excellence Monsieur Alassane Ouattara, de «faire de la Côte d’Ivoire un pays émergent à l’horizon 2020». Une vision qui, à l’en croire, permettra de réaliser une croissance économique forte et inclusive dont l’investissement constitue un des piliers. «Le niveau de 11.076 milliards de FCFA projeté sur la période 2012-2015 est nécessaire pour remettre à niveau nos infrastructures économiques et sociales devenues vétustes et insuffisantes du fait notamment du manque d’entretien pendant la longue et difficile décennie de crise que notre pays vient de traverser», a-t-il poursuivi. Il est ensuite intervenu sur les réformes entreprises par le gouvernement qu’il dirige. Notamment au niveau du café, cacao et des mines et énergie. En omettant les difficultés des producteurs sur le terrain, il a soutenu que la réforme de la filière café-cacao a permis d’améliorer significativement le prix bord champ à hauteur de 60 % du prix international (Caf). Sans plus de détails, il a avancé que les réformes en cours au niveau des mines, de l’énergie, ainsi que des autres filières agricoles (coton, anacarde, vivriers) permettront d’attirer plus d’investissements et de créer des emplois.
Autre point abordé par Daniel Kablan Duncan, ce sont les résultats du Groupe consultatif des 4 et 5 décembre derniers à Paris dont les résultats (4.300 milliards Fcfa recueillis au lieu 2.017 milliards Fcfa fixés), pour lui, sont prometteurs.
S’agissant de la croissance économique, le Premier ministre se dit globalement satisfait : «Ainsi et au titre de l’année 2012, les réalisations sont bien meilleures que prévues. Le taux de croissance économique ressort à 9,8 % contre une prévision initiale de 8,1 % en mars 2012 révisée en septembre 2012 à 8,6 %. Tous les secteurs de l’économie contribuent à cette performance remarquable». Et de verser dans l’autosatisfaction : «La croissance économique bénéficie également de la relance de la consommation finale au taux de 13 % en 2012, traduisant un relèvement sensible du revenu moyen par habitant (…) Nos populations devraient de plus en plus ressentir les effets de la croissance économique en 2013. Le revenu par tête d’habitant connaît une hausse de 7,8 % en 2012 et de 8,5 % en prévision pour l’année 2013 ».
Au final, le chef du gouvernement a dit, au cours de cette conférence de presse, en tous cas au niveau économique, ce que tout le monde savait déjà. Se contentant juste de demander à la population de garder patience : «Laissez le temps au temps. “Les Ivoiriens commencent à sentir les améliorations. Et, ils vont encore plus les sentir au fil du temps». Des propos qui n’ont rien à voir avec la réalité.
Koné Modeste
Dans son propos, le conférencier a affirmer que «le Plan national de développement couvrant la période 2012-2015 traduit la grande ambition du Président de la République, Son Excellence Monsieur Alassane Ouattara, de «faire de la Côte d’Ivoire un pays émergent à l’horizon 2020». Une vision qui, à l’en croire, permettra de réaliser une croissance économique forte et inclusive dont l’investissement constitue un des piliers. «Le niveau de 11.076 milliards de FCFA projeté sur la période 2012-2015 est nécessaire pour remettre à niveau nos infrastructures économiques et sociales devenues vétustes et insuffisantes du fait notamment du manque d’entretien pendant la longue et difficile décennie de crise que notre pays vient de traverser», a-t-il poursuivi. Il est ensuite intervenu sur les réformes entreprises par le gouvernement qu’il dirige. Notamment au niveau du café, cacao et des mines et énergie. En omettant les difficultés des producteurs sur le terrain, il a soutenu que la réforme de la filière café-cacao a permis d’améliorer significativement le prix bord champ à hauteur de 60 % du prix international (Caf). Sans plus de détails, il a avancé que les réformes en cours au niveau des mines, de l’énergie, ainsi que des autres filières agricoles (coton, anacarde, vivriers) permettront d’attirer plus d’investissements et de créer des emplois.
Autre point abordé par Daniel Kablan Duncan, ce sont les résultats du Groupe consultatif des 4 et 5 décembre derniers à Paris dont les résultats (4.300 milliards Fcfa recueillis au lieu 2.017 milliards Fcfa fixés), pour lui, sont prometteurs.
S’agissant de la croissance économique, le Premier ministre se dit globalement satisfait : «Ainsi et au titre de l’année 2012, les réalisations sont bien meilleures que prévues. Le taux de croissance économique ressort à 9,8 % contre une prévision initiale de 8,1 % en mars 2012 révisée en septembre 2012 à 8,6 %. Tous les secteurs de l’économie contribuent à cette performance remarquable». Et de verser dans l’autosatisfaction : «La croissance économique bénéficie également de la relance de la consommation finale au taux de 13 % en 2012, traduisant un relèvement sensible du revenu moyen par habitant (…) Nos populations devraient de plus en plus ressentir les effets de la croissance économique en 2013. Le revenu par tête d’habitant connaît une hausse de 7,8 % en 2012 et de 8,5 % en prévision pour l’année 2013 ».
Au final, le chef du gouvernement a dit, au cours de cette conférence de presse, en tous cas au niveau économique, ce que tout le monde savait déjà. Se contentant juste de demander à la population de garder patience : «Laissez le temps au temps. “Les Ivoiriens commencent à sentir les améliorations. Et, ils vont encore plus les sentir au fil du temps». Des propos qui n’ont rien à voir avec la réalité.
Koné Modeste