Les nombreux candidats aux élections municipales et régionales peuvent enfin pousser un ouf de soulagement. Après plusieurs reports de ces élections, ils pourront enfin briguer les postes de maires et de présidents de Conseils régionaux. Etape qui doit être précédée de la campagne électorale qui s’ouvre demain.
C’est demain, 06 avril 2013, à minuit que démarrent les campagnes électorales pour les municipales et les régionales, pour s’achever le 19 du même mois à minuit. Cette nouvelle a été accueillie avec beaucoup de joie chez tous les candidats retenus pour briguer les postes afférents à ces élections locales. La joie est d’autant perceptible chez ceux-ci, que les scrutins couplés avaient déjà fait l’objet de plusieurs reports. Dès lors, dans les différents Qg de campagne, c’est la veillée d’arme. Chaque candidat saisira l’occasion de ces deux semaines de campagne pour réussir à convaincre les électeurs à lui accorder leur suffrage le 21 avril prochain, jour de la tenue des scrutins. Si dans les différents bastions l’heure est toujours à l’investiture des candidats désignés, la ruée est très forte du côté du siège de la Cei (Commission électorale indépendante). Où, depuis le mercredi 03 avril, l’institution chargée des élections a procédé à la distribution de 300 affiches à l’effigie de chaque candidat et plusieurs exemplaires de bulletins de vote. Dans la foulée, la Commission électorale indépendante procède à des campagnes de sensibilisation, de manière à inviter les uns et les autres à faire preuve de hauteur, pour que les élections se déroulent dans un climat apaisé. Pour ce faire, elle procède depuis le mercredi à la réception des organisations religieuses, politiques, voire même des candidats, de sorte que son message soit davantage relayé. Après les leaders religieux qui ont ouvert le bal, hier, c’était au tour des leaders politiques d’écouter le message d’apaisement de la Cei. Aujourd’hui, ce sont les différents candidats qui seront soumis à la volonté d’apaisement des élections par la Commission en charge des élections.
Un scrutin qui remet en cause
la volonté du Fpi
Bien avant l’adoption de la date du 21 avril pour la tenue des élections municipales et régionales, le Commission électorale indépendante, sur recommandation du gouvernement, avait ajourné la date du 14 février pour ces scrutins. Ce report devait permettre aux partis de l’opposition de prendre leurs dispositions afin de prendre part à ces élections de développement. Toute chose qui a amené l’adoption du 21 avril 2013. Malheureusement, contre toute attente, le Front populaire ivoirien a indiqué qu’il ne se sentait pas concerné par la tenue des municipales et des régionales, d’autant que la nouvelle date a été arrêtée sans qu’il en soit informé. Sans tenir compte de cet avis, le gouvernement a plutôt marqué sa volonté d’en finir avec la dernière étape des élections générales. Comme l’on peut le constater, la série d’évènements qui a actuellement cours, démontre bien que la Cei et le gouvernement ont décidé de faire fi des observations du Fpi pour aller à l’essentiel.
Ephraïm Aboubacar
C’est demain, 06 avril 2013, à minuit que démarrent les campagnes électorales pour les municipales et les régionales, pour s’achever le 19 du même mois à minuit. Cette nouvelle a été accueillie avec beaucoup de joie chez tous les candidats retenus pour briguer les postes afférents à ces élections locales. La joie est d’autant perceptible chez ceux-ci, que les scrutins couplés avaient déjà fait l’objet de plusieurs reports. Dès lors, dans les différents Qg de campagne, c’est la veillée d’arme. Chaque candidat saisira l’occasion de ces deux semaines de campagne pour réussir à convaincre les électeurs à lui accorder leur suffrage le 21 avril prochain, jour de la tenue des scrutins. Si dans les différents bastions l’heure est toujours à l’investiture des candidats désignés, la ruée est très forte du côté du siège de la Cei (Commission électorale indépendante). Où, depuis le mercredi 03 avril, l’institution chargée des élections a procédé à la distribution de 300 affiches à l’effigie de chaque candidat et plusieurs exemplaires de bulletins de vote. Dans la foulée, la Commission électorale indépendante procède à des campagnes de sensibilisation, de manière à inviter les uns et les autres à faire preuve de hauteur, pour que les élections se déroulent dans un climat apaisé. Pour ce faire, elle procède depuis le mercredi à la réception des organisations religieuses, politiques, voire même des candidats, de sorte que son message soit davantage relayé. Après les leaders religieux qui ont ouvert le bal, hier, c’était au tour des leaders politiques d’écouter le message d’apaisement de la Cei. Aujourd’hui, ce sont les différents candidats qui seront soumis à la volonté d’apaisement des élections par la Commission en charge des élections.
Un scrutin qui remet en cause
la volonté du Fpi
Bien avant l’adoption de la date du 21 avril pour la tenue des élections municipales et régionales, le Commission électorale indépendante, sur recommandation du gouvernement, avait ajourné la date du 14 février pour ces scrutins. Ce report devait permettre aux partis de l’opposition de prendre leurs dispositions afin de prendre part à ces élections de développement. Toute chose qui a amené l’adoption du 21 avril 2013. Malheureusement, contre toute attente, le Front populaire ivoirien a indiqué qu’il ne se sentait pas concerné par la tenue des municipales et des régionales, d’autant que la nouvelle date a été arrêtée sans qu’il en soit informé. Sans tenir compte de cet avis, le gouvernement a plutôt marqué sa volonté d’en finir avec la dernière étape des élections générales. Comme l’on peut le constater, la série d’évènements qui a actuellement cours, démontre bien que la Cei et le gouvernement ont décidé de faire fi des observations du Fpi pour aller à l’essentiel.
Ephraïm Aboubacar