Le plan de sécurisation des prochaines élections locales prévues pour le 21 avril, en Côte d'Ivoire est prêt, a-t-on appris par Xinhua, de source militaire. «Pour cette opération de sécurisation, les Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI) seront en avant-garde, et obtiendront le soutien des forces partenaires comme l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI)», a expliqué le chef d'état-major général des Frci, le général Soumaïla Bakayoko. Selon le chef de troupes de Ouattara, plusieurs postes de commandement seront installés, et les militaires s'attèlent à capitaliser les actions. «L'objectif est que nous soyons le plus opérationnel possible», a expliqué le général Bakayoko. Qui aura certainement recours au Dozos. Notamment à l’Ouest où les Frci sont débordées par les assauts d’éléments non identifiés du «commando invisible». Le régime Ouattara, incapable de mettre fin aux dérives dont il a lui même fait le lit depuis le 11 avril 2011, «fait état des actions visant la sécurisation de l'ouest ivoirien en proie à des attaques répétées d'inconnus armés». Les élections municipales et régionales couplées se dérouleront sur le territoire ivoirien le 21 avril. Le défi pour le régime Ouattara, la sécurisation des lieux de vote. Dans un contexte où les partis politiques du Rhdp, qui entendent se livrer une «guerre sans merci», sont à couteaux tirés. Bien entendu, les casques bleus de l'Onuci ne manqueront pas l’occasion de justifier leur présence en Côte d’Ivoire. Plusieurs rencontres se sont, dit-on, tenues entre les officiers des Frci, ceux des casques bleus de l'Onuci. Selon nos sources, l’Armée française qui visiblement s’ennuie en Côte d’Ivoire, a été invitée par Ouattara dans la sécurisation des élections. Il faut noter qu’en l’absence de l’opposition qui ne prendra pas part à ces élections en raison de la dictature installée en Côte d’Ivoire par Ouattara, ce sont les alliés et leurs associés ex-rebelles au pouvoir qui vont «s’entredéchirer». Sur le terrain, «des campagnes de sensibilisation se sont également succédé, pour des élections sans violence», apprend-on de confrères qui citent Xinhua. De toutes les façons, le régime qui se méfie toujours des forces régulières de défense et de sécurité n’a sous la main que les Frci et les Dozos qui se distinguent par les exactions et les crimes, pour «sécuriser» les élections.
K.K.M.
K.K.M.