La Commission électorale indépendante (Cei) a eu une rencontre d’échanges avec les candidats ou leur représentant, hier, dans ses locaux aux Deux-Plateaux. Koné Sourou , vice-président chargé des Opérations électorales à la Cei, a présenté les enjeux. « Les enjeux de ces élections sont importants parce qu’il s’agit de pourvoir nos conseils municipaux et régionaux qui constituent une nouvelle entité décentralisée. Les conseils municipaux et régionaux sont appelés chez les anglophones des gouvernements locaux. Il s’agit de ceux qui seront chargés du développement de ces communes ou de ces régions. La démocratie ivoirienne ne sera pas accomplie si nous n’avons pas réalisé ces élections. Ces enjeux sont importants pour vous-mêmes, pour les populations et pour le gouvernement. Vous allez exercer des activités que l’Etat devait faire et qui ne peut pas. Vous devez contribuer au développement de votre commune ou de votre région. Les populations vont vous juger. Donc, associez-les intimément à vos actions. Ces élections sont couplées mais elles ne le seront pas partout. Si vous prenez le District d’Abidjan, il n’y aura que des élections municipales et c’est pareil pour le District de Yamoussoukro. Donc vous avez les 13 communes d’Abidjan et la commune de Yamoussoukro qui font 14 communes où il y aura une seule élection. Celle des conseils municipaux », a défini Koné Sourou. En ce qui concerne les élections couplées, selon le vice-président, il y aura dans un même bureau de vote deux isoloirs, deux urnes avec des couleurs différentes. Le président de la Cei, Youssouf Bakayoko, a, à son tour, lancé un appel à l’apaisement. Il a dit aux candidats d’éviter de pousser leurs partisans à provoquer l’adversaire. Et il a noté que le système d’élections couplées a été déjà appliqué dans certains pays. Avant la fin de la rencontre, les candidats ou leurs représentants ont soumis leurs préoccupations à Koné Sourou et aux autres commissaires de la Cei. Le 5 avril, c’est Touré Aya et Kuibert Coulibaly, tous des commissaires à la Cei, qui ont entretenu respectivement les membres de la société civile et les représentants des partis politiques qui étaient onze.
Foumséké Coulibaly
Foumséké Coulibaly
