ABIDJAN (Côte d’Ivoire)- La campagne officielle pour les élections régionales et municipales du 21 avril en Côte d’Ivoire s’est ouverte samedi, boycottée par le parti de l’ex-président Laurent Gbagbo, principale formation d’opposition, qui dénonce une "mascarade".
Au total 659 candidats aux municipales et 84 têtes de liste pour les régionales participeront à la campagne, d’une durée de 15 jours.
La quasi-totalité des candidats sont issus de la coalition au pouvoir formée par le Rassemblement des républicains (RDR, le parti du président Alassane Ouattara) et du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI, de l’ex-chef de l’Etat Henri Konan Bédié).
Le président de la Commission électorale indépendante ivoirienne (CEI), qui organise ce scrutin, Youssouf Bakayoko, a souhaité une "campagne électorale pacifique, empreinte de tolérance, d’esprit de convivialité (...) pour permettre aux électeurs de se rendre le jour du scrutin dans les bureaux de vote avec assurance et sérénité".
Le 21 mars, l’opposition avait décidé de boycotter ces élections locales, jugeant que les conditions d’un scrutin "juste" et "transparent" ne sont pas réunies.
"Aucun militant du Front populaire ivoirien (FPI) ne doit en aucune manière prendre part à ces élections", avait affirmé Richard Kodjo, secrétaire général par intérim et porte-parole du FPI, soulignant que son parti "ne reconnaîtra pas les résultats de cette mascarade électorale".
Cette décision du parti de M. Gbagbo, qui avait déjà boycotté les législatives fin 2011, sanctionne l’échec du "dialogue politique" ouvert mi-janvier par le gouvernement du président Ouattara avec le FPI.
Ces discussions avaient pour but de créer les conditions d’une participation du principal parti d’opposition aux élections locales, et de favoriser la réconciliation après la crise postélectorale de décembre 2010-avril 2011, qui a fait quelque 3.000 morts.
ck/sd
Au total 659 candidats aux municipales et 84 têtes de liste pour les régionales participeront à la campagne, d’une durée de 15 jours.
La quasi-totalité des candidats sont issus de la coalition au pouvoir formée par le Rassemblement des républicains (RDR, le parti du président Alassane Ouattara) et du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI, de l’ex-chef de l’Etat Henri Konan Bédié).
Le président de la Commission électorale indépendante ivoirienne (CEI), qui organise ce scrutin, Youssouf Bakayoko, a souhaité une "campagne électorale pacifique, empreinte de tolérance, d’esprit de convivialité (...) pour permettre aux électeurs de se rendre le jour du scrutin dans les bureaux de vote avec assurance et sérénité".
Le 21 mars, l’opposition avait décidé de boycotter ces élections locales, jugeant que les conditions d’un scrutin "juste" et "transparent" ne sont pas réunies.
"Aucun militant du Front populaire ivoirien (FPI) ne doit en aucune manière prendre part à ces élections", avait affirmé Richard Kodjo, secrétaire général par intérim et porte-parole du FPI, soulignant que son parti "ne reconnaîtra pas les résultats de cette mascarade électorale".
Cette décision du parti de M. Gbagbo, qui avait déjà boycotté les législatives fin 2011, sanctionne l’échec du "dialogue politique" ouvert mi-janvier par le gouvernement du président Ouattara avec le FPI.
Ces discussions avaient pour but de créer les conditions d’une participation du principal parti d’opposition aux élections locales, et de favoriser la réconciliation après la crise postélectorale de décembre 2010-avril 2011, qui a fait quelque 3.000 morts.
ck/sd