Les entreprises du secteur des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique se sont regroupées pour contribuer à leur promotion et à leur développement, tout en stimulant les études et les applications pratiques concernant la production des énergies renouvelables. Pour favoriser la réalisation d’installations expérimentales permettant d’accroitre l’autonomie énergétique, à leurs promotions…Tels sont les engagements que viennent de prendre les acteurs du secteur de l’énergie renouvelable en Côte d’Ivoire. C’était, le vendredi 5 avril dernier, à Abidjan. Il s’agit de l’Association ivoirienne des énergies renouvelables (Aienr). Elle regroupe une quinzaine de structures du secteur. Elle a pour président, Boraud Edi Innocent de la société Si2E-Enr. Celui-ci entend, à travers cette structure, regrouper tous les acteurs pour apporter leur expertise dans le secteur. Car, comme il a eu à l’indiquer, les énergies renouvelables (vent, eau, soleil…) sont renouvelables et donneront un «souffle» nouveau à la planète. Pour le tout nouveau président de l’Aienr, la période actuelle est très favorable au développement des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique. Même si le contexte en Côte d’Ivoire évolue lentement, les exigences de réduction des émissions de gaz à effet de serre pour limiter le réchauffement climatique et l’envol du cours du pétrole les rendront de plus en plus compétitif. C’est pourquoi, il souhaite une transition vers un éclairage économe en énergie simple. «La limitation des dépenses des pouvoirs publics avec une politique d’approche intégrée permettrait un retour sur investissement rapide pour les consommateurs et aussi aider les services publics et le gouvernement à mieux gérer la demande sur le réseau électrique», préconise le président de l’Association ivoirienne des énergies renouvelables. Qui veut jouer un rôle majeur avec ses pairs dans le développement de l’éclairage public en Côte d’Ivoire. Parce que, dit-il, les sources d’énergies conventionnelles telles que l’énergie nucléaire ou les combustibles fossiles (charbon, pétrole et gaz), sont toutes issues de stocks limités de matières qui doivent être extraites du sous-sol de la terre. Et chacune d’elle, selon lui, provoque des dégâts à long terme plus ou moins importants sur l’environnement: pollution atmosphérique, changement climatique, contamination radioactive.
Joseph Atoumgbré
Joseph Atoumgbré