ABIDJAN- Le Parlement ivoirien a voté mercredi une loi
autorisant le président Alassane Ouattara à gouverner par ordonnances,
notamment sur les questions concernant son programme économique et social pour
2013, a constaté l'AFP.
Au cours d'une session extraordinaire, les députés ont voté le projet de
loi "portant habilitation du président de la république à prendre, par
ordonnances, pendant la gestion 2013, pour l'exécution de son programme en
matière économique et sociale, des mesures relevant du domaine de la loi".
"Les ordonnances prises sont soumises à la ratification de l'Assemblée
avant la fin de la deuxième session ordinaire de l'année 2013", prévue fin
décembre, poursuit le texte de loi adopté haut la main.
La majorité des élus présents (178) a voté pour et quatre contre. Le vote a
enregistré une abstention.
"Face aux attentes de la population sur de nombreux projets et vu le temps
que pourrait mettre le parlement pour légiférer, le président a sollicité la
représentation nationale", a expliqué à l'AFP, Adama Bictogo, un député du
Rassemblement des républicain (RDR, parti au pouvoir).
M. Bictogo a salué l'"avancée démocratique" que représente cette "loi
conforme à la Constitution".
"Le président (Ouattara) n'aura plus recours à l'Assemblée nationale, même
pour le budget", a déploré, un spécialiste ivoirien des questions
parlementaires ayant requis l'anonymat.
"M. Ouattara va adopter et exécuter le budget par ordonnance, y compris le
programme de privatisation et les réformes économiques", a-t-il dénoncé, y
voyant l'attitude d'un "maître absolu".
A l'issue des législatives de décembre 2011, les premières depuis dix ans,
le RDR, parti de M. Ouattara, possède la majorité absolue avec quelques 140
députés, et avec ses alliés il dispose de la quasi-totalité des sièges, après
le boycott du parti de l'ex-président Laurent Gbagbo.
La Côte d'Ivoire a connu en 2012 une croissance économique de 9,8% après
une récession causée par une grave crise politique qui avait fait quelque
3.000 morts, mais la croissance devrait ralentir en 2013 pour se situer autour
de 8%, selon le Fonds monétaire international (FMI).
autorisant le président Alassane Ouattara à gouverner par ordonnances,
notamment sur les questions concernant son programme économique et social pour
2013, a constaté l'AFP.
Au cours d'une session extraordinaire, les députés ont voté le projet de
loi "portant habilitation du président de la république à prendre, par
ordonnances, pendant la gestion 2013, pour l'exécution de son programme en
matière économique et sociale, des mesures relevant du domaine de la loi".
"Les ordonnances prises sont soumises à la ratification de l'Assemblée
avant la fin de la deuxième session ordinaire de l'année 2013", prévue fin
décembre, poursuit le texte de loi adopté haut la main.
La majorité des élus présents (178) a voté pour et quatre contre. Le vote a
enregistré une abstention.
"Face aux attentes de la population sur de nombreux projets et vu le temps
que pourrait mettre le parlement pour légiférer, le président a sollicité la
représentation nationale", a expliqué à l'AFP, Adama Bictogo, un député du
Rassemblement des républicain (RDR, parti au pouvoir).
M. Bictogo a salué l'"avancée démocratique" que représente cette "loi
conforme à la Constitution".
"Le président (Ouattara) n'aura plus recours à l'Assemblée nationale, même
pour le budget", a déploré, un spécialiste ivoirien des questions
parlementaires ayant requis l'anonymat.
"M. Ouattara va adopter et exécuter le budget par ordonnance, y compris le
programme de privatisation et les réformes économiques", a-t-il dénoncé, y
voyant l'attitude d'un "maître absolu".
A l'issue des législatives de décembre 2011, les premières depuis dix ans,
le RDR, parti de M. Ouattara, possède la majorité absolue avec quelques 140
députés, et avec ses alliés il dispose de la quasi-totalité des sièges, après
le boycott du parti de l'ex-président Laurent Gbagbo.
La Côte d'Ivoire a connu en 2012 une croissance économique de 9,8% après
une récession causée par une grave crise politique qui avait fait quelque
3.000 morts, mais la croissance devrait ralentir en 2013 pour se situer autour
de 8%, selon le Fonds monétaire international (FMI).