L’élection est un choix fait par la voie des suffrages. C’est un jeu démocratique qui consacre absolument un seul vainqueur. Vainqueur sorti des urnes et non vainqueur ‘’fabriqué’’, comme on en voit souvent en Afrique. La Côte d’Ivoire, on n’en doute point, est engagée sur la voie de la démocratie. Mais à l’approche des élections municipales et régionales du 21 avril prochain, des suspicions planent sur la commission électorale indépendante qui n’a pas le droit de trahir la confiance des Ivoiriens, quel que soit leur rang social ou leur étiquette politique. Tous les regards sont désormais tournés vers le président de la Commission électorale indépendante Youssouf Bakayoko et ses collaborateurs dont la transparence et l’impartialité lors de ces élections de développement ne doivent souffrir d’aucun doute. Car d’eux, dépendent la paix et la stabilité du pays qui porte encore les stigmates de la crise postélectorale ayant fait plus de 3000 morts.
Attention au syndrome de la crise postélectorale
La crise qui a suivi l’élection présidentielle du 28 novembre 2010 a été très meurtrière. Jamais de mémoire d’Ivoiriens, l’on avait vécu un tel drame. Aujourd’hui, les Ivoiriens sont résolument tournés vers la réconciliation nationale. Et il ne faut pas faire en sorte que, par des pratiques peu othodoxes, la Côte d’Ivoire sombre de nouveau dans le chaos. En somme, il faut tout mettre en œuvre pour éviter le syndrome de la crise postélectorale. Et les élections municipales et régionales du 21 avril prochain, apparaissent donc comme un test grandeur nature pour les Ivoiriens en général et en particulier pour les membres de la commission électorale indépendante qui ont le devoir de garantir une élection juste et transparente. Car, dans ce contexte actuel des choses, la moindre étincelle suffit à mettre le feu au poudre. Youssouf Bakayoko, président de la commission indépendante est donc interpellé. Les Ivoiriens qui ont soif de paix, de justice, d’équité, de probité et de loyauté te regardent.
Jésus Marie Gotha
Attention au syndrome de la crise postélectorale
La crise qui a suivi l’élection présidentielle du 28 novembre 2010 a été très meurtrière. Jamais de mémoire d’Ivoiriens, l’on avait vécu un tel drame. Aujourd’hui, les Ivoiriens sont résolument tournés vers la réconciliation nationale. Et il ne faut pas faire en sorte que, par des pratiques peu othodoxes, la Côte d’Ivoire sombre de nouveau dans le chaos. En somme, il faut tout mettre en œuvre pour éviter le syndrome de la crise postélectorale. Et les élections municipales et régionales du 21 avril prochain, apparaissent donc comme un test grandeur nature pour les Ivoiriens en général et en particulier pour les membres de la commission électorale indépendante qui ont le devoir de garantir une élection juste et transparente. Car, dans ce contexte actuel des choses, la moindre étincelle suffit à mettre le feu au poudre. Youssouf Bakayoko, président de la commission indépendante est donc interpellé. Les Ivoiriens qui ont soif de paix, de justice, d’équité, de probité et de loyauté te regardent.
Jésus Marie Gotha