12 meetings en seulement 4 jours. Mais toujours la même ferveur. Partout ou il est passé, le candidat du RDR a assuré et rassuré. Le ton posé et sure du raz de marrée qui se profile à l’horizon en sa faveur, Samba Coulibaly a rassuré sur ses capacités à redonner à la commune de Daloa, ces lettres de noblesses. Toujours en phase avec les populations, toujours prêt pour elles, de jour comme de nuit, le porte drapeau des républicains à Daloa draine des foules. A la vérité, Samba Coulibaly récolte, là, les fruits de plusieurs années de proximité avec les populations. « Tu es déjà élu maire, tu peux dormir tranquille… » Lui disent ‘ils à chacune de ces étapes. Du quartier Abattoir à Belleville en passant par Orly, Cissoko, Texas, Garages, Marrais ou encore aux étapes des quartiers Fadiga et Lobia, une image de déjà vu ; ’’le monde’’. Mais comme à toutes ses escales, Samba Coulibaly a toujours appelé ses adversaires à l’apaisement, à une campagne civilisée et pacifique. « Daloa a beaucoup souffert des divisions et des palabres sans fin. Il ne faut plus en rajouter. Les élections ce n’est pas la guerre. J’appelle mes adversaires à venir me rejoindre dès maintenant, il n’est pas encore tard, pour qu’ensemble, nous travaillions pour Daloa. » Ne cesse t’il de répéter. Avant de lever un pan de voile sur ses ambitions pour la cité des antilopes « Je ne suis pas un politicien né. Moi Samba, je suis un agent de développement et un gestionnaire. Moi maire, Je vais appliquer, au plan local, le programme de développement du président Alassane Ouattara. Je souhaite voir Daloa devenir, à l’image de la Cote d’Ivoire à l’horizon 2020, une ville émergente. Et mériter sa place de troisième ville du pays. » A expliqué le candidat du RDR, à chacune de ces étapes. Et ce message semble avoir conquis le c?ur du tout Daloa. En témoigne la transe qui s’empare de la ville à chacune de ses sorties dans les rues. « On veut Samba, On veut Samba » entend t’on, les badauds scander, à chaque passage de son imposant cortège ; Hier encore, lors du meeting geant du quartier Lobia II, un soutient de taille. Le commandant Koné Zakaria, de passage pour Odiénné a tenu à faire escale à Daloa, pour venir soutenir son grand frere, dira t’il ’’ un batiisseur"", un homme de ’’developpement’’, ’’un rassembleur’’. Avant d’appelé ses parents à porter leur choix sur lui " Samba est le maire qu’il vous faut" conclura t’il. En tout cas, Chez Zokou Gbeuli, la campagne est loin d’être terminée. Mais le ’’Galebawouan’’ semble avoir trouvé, en Samba Coulibaly, son messie.
D. KONATE
D. KONATE