Je suis le candidat que le président a choisi. C’est moi qui peux mettre en œuvre la solution du président. Je prends le déjeuner avec le président, je peux l’appeler à tout moment donc si vous me voter, vos problèmes sont terminés ! Ainsi entend-t-on dire en ce début de campagne électorale. Des candidats, qui au lieu de battre campagne normalement en vendant et en vantant leurs projets, passent le clair de leur temps à se targuer de leur proximité avec celui-là qui nous dirige. Mais tu es le candidat du président, et puis après ? interrogeait un chauffeur de taxi à bord duquel nous étions. Suffit-il d’être le candidat du président pour qu’on te vote facilement ? Non ce temps-là est dépassé. A présent nous tous on voit clair. Répondait notre ami chauffeur en même temps qu’il s’interrogeait. Et de poursuivre, tu es l’ami du président et depuis tu n’as rien fait pour nous ? Il faut que tu sois d’abord maire ! On a tout compris. Ils sont nombreux, ces amis du président qui ont bâti leurs stratégies de campagne sur cette posture. Ils parlent des projets du président que de parler des leurs. Ils s’attribuent quelques réalisations du chef, c’est moi qui ai fait ce château. C’est moi qui ai fait réhabiliter l’hôpital de la ville. C’est moi qui ai fait ça ! Ils peuvent s’en prévaloir si cela peut être un exutoire pour combler leurs carences. Mais une chose est sure la vérité finit par rattraper le mensonge. Celle des urnes est encore implacable. Ainsi va la campagne.
SD
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