Le secrétaire national à l’organisation du bureau national de la Jeunesse du front populaire ivoirien (Jfpi), Dahi Nestor, a conduit le samedi 3 avril 2013, une délégation à Soubré. Il est allé non seulement faire l’état des lieux des différentes structures de la Jfpi après la crise postélectorale, mais surtout, amplifier le message du parti qui a demandé que ses militants ne se mêlent pas aux municipales et régionales du 21 avril 2013. « Nous sommes venus voir ce qui reste encore de nos structures et encourager nos camarades à reprendre le terrain pour les futures batailles électorales. Il faut que le parti (Fpi) soit fort pour que nous puissions affronter quiconque et reprendre notre position de premier parti politique », a-t-il indiqué. Il a expliqué l’appel au boycott des élections du 21 avril lancé par le Fpi, en ces termes : «les militants ont d’abord exigé la sécurité qui n’est pas de mise en participant à ces élections et aussi (…) après les législatives de 2011, il a été dit que c’est parce qu’il y avait encore la peur de la guerre que les Ivoiriens ne sont pas sortis ». Dahi Nestor d’ajouter : « le Fpi lance ce mot d’ordre afin que la communauté internationale constate qu’à l’appel de Laurent Gbagbo et du Fpi, tout le monde sera à la maison et que les bureaux de vote seront vides ».
Ambroise Gina
Correspondant régional
Ambroise Gina
Correspondant régional