Le bureau de la Banque mondiale à Abidjan a convié le lundi 15 avril, la presse à une discussion via vidéoconférence avec l’économiste en chef de la région Afrique, Shanta Devarajan. Ce dernier est le co-auteur de ‘’Africa’s Pulse’’, analyse semestrielle présentant les perspectives économiques du continent.
‘’Bien que la perspective d’ensemble suggérée par les données montre une expansion vigoureuse des économies africaines et un déclin de la pauvreté, ceci masque des différences sensibles de performance, même parmi les pays africains à la plus forte croissance. Le recul de la pauvreté dans certains autres pays a accusé un sérieux retard par rapport à la croissance’’, marque le rapport Africa’s Pulse. Toutefois, le rapport souligne que l’avenir apporte la promesse d’une croissance encore plus vigoureuse, d’une pauvreté bien moindre et d’une prospérité commune. ‘’Si elles sont exploitées de manière adéquate, de manière à libérer leur plein potentiel, ces tendances apportent la promesse d’une croissance plus prononcée, d’une forte diminution de la pauvreté et d’une accélération de la prospérité commune pour les pays africains dans un avenir proche’’, continue le rapport semestriel. Pour Shanta Devarajan, la croissance observée sur le continent est stimulée par les découvertes de nouveaux minéraux. ‘’Les récentes découvertes de pétrole, de gaz naturel, de cuivre et d’autres minérais stratégiques, ainsi que l’expansion de plusieurs exploitations minières et la construction de nouvelles (…) le tout accompagné de meilleures gouvernances politiques et économiques ont alimenté une robuste croissance économique sur l’ensemble du continent’’. Autre moteur à la croissance, les dépenses de consommation, qui représentent 60% du PIB de l’Afrique et les investissements privés, estimés à 31 milliards de dollars pour 2012 et 2011. Les exportations également ne sont pas étrangers à cette croissance. ‘’Le total des exportations vers le Brésil, l’Inde et la Chine dépassait ainsi celui à destination de l’Union européenne en 2011’’, soutient le rapport. Fort de ces estimations, le vice-président de la Banque mondiale, Makhtar Diop, a souligner la nécessité de réaliser des progrès plus rapides dans des domaines tels que l’accès à l’électricité et la sécurité alimentaire. Sans oublier l’augmentation de la productivité énergétique et agricole afin d’améliorer la qualité de vie des Africains et réduire la pauvreté de manière significative sur l’ensemble du continent.
FO
‘’Bien que la perspective d’ensemble suggérée par les données montre une expansion vigoureuse des économies africaines et un déclin de la pauvreté, ceci masque des différences sensibles de performance, même parmi les pays africains à la plus forte croissance. Le recul de la pauvreté dans certains autres pays a accusé un sérieux retard par rapport à la croissance’’, marque le rapport Africa’s Pulse. Toutefois, le rapport souligne que l’avenir apporte la promesse d’une croissance encore plus vigoureuse, d’une pauvreté bien moindre et d’une prospérité commune. ‘’Si elles sont exploitées de manière adéquate, de manière à libérer leur plein potentiel, ces tendances apportent la promesse d’une croissance plus prononcée, d’une forte diminution de la pauvreté et d’une accélération de la prospérité commune pour les pays africains dans un avenir proche’’, continue le rapport semestriel. Pour Shanta Devarajan, la croissance observée sur le continent est stimulée par les découvertes de nouveaux minéraux. ‘’Les récentes découvertes de pétrole, de gaz naturel, de cuivre et d’autres minérais stratégiques, ainsi que l’expansion de plusieurs exploitations minières et la construction de nouvelles (…) le tout accompagné de meilleures gouvernances politiques et économiques ont alimenté une robuste croissance économique sur l’ensemble du continent’’. Autre moteur à la croissance, les dépenses de consommation, qui représentent 60% du PIB de l’Afrique et les investissements privés, estimés à 31 milliards de dollars pour 2012 et 2011. Les exportations également ne sont pas étrangers à cette croissance. ‘’Le total des exportations vers le Brésil, l’Inde et la Chine dépassait ainsi celui à destination de l’Union européenne en 2011’’, soutient le rapport. Fort de ces estimations, le vice-président de la Banque mondiale, Makhtar Diop, a souligner la nécessité de réaliser des progrès plus rapides dans des domaines tels que l’accès à l’électricité et la sécurité alimentaire. Sans oublier l’augmentation de la productivité énergétique et agricole afin d’améliorer la qualité de vie des Africains et réduire la pauvreté de manière significative sur l’ensemble du continent.
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