Depuis le vendredi 12 avril, la campagne électorale tourne au vinaigre entre les militants du PDCI et du RDR dans la commune de Koumassi.
Y a du plomb dans l’air. Après les huit blessés graves du week-end dernier, suite à une bagarre rangée entre les hommes des candidats N’Dohi Raymond et Cissé Bacongo, des responsables politiques sont dans la ligne de mire des tueurs. Au nombre de ces personnes, figure le Directeur de campagne local (DLC) de N’Dohi Raymond, dans le sous-quartier de Koumassi Campement, où un village baoulé a été aménagé en faveur de la campagne de leur candidat. Selon les informations en notre possession, l’homme serait menacé par de vrai-faux agents de la Direction de la surveillance du territoire (DST), depuis le dimanche 14 avril, pour son accointance avec le candidat du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI). « Depuis quelques jours, des personnes mal intentionnées, se faisant passer pour des agents de la DST veulent m’enlever. Tout simplement parce que je suis le responsable de campagne du candidat N’Dohi Raymond dans le quartier de Koumassi Campement. Et je ne cesse de recevoir les menaces de mort de personnes anonymes », s’est apeuré Loukou Kouassi Raoul, en joignant notre rédaction, hier. A l’en croire, pour une question de survie, il aurait saisi le Directeur de campagne communal (DCC) du candidat pour lui faire part de son inquiétude. « Face à cette situation, le directeur de campagne communal a appelé le responsable de la DST pour savoir ce qui se passait exactement. Et, le patron de la DST lui a répondu qu’il n’avait envoyé personne me chercher », explique Loukou Kouassi Raoul. Malgré cette assurance, les bandits ont remis le couvert dans la nuit du lundi 15 avril. « Ce lundi nuit, des inconnus m’ont joint sur mon téléphone pour me proférer des menaces avant de faire une descente chez moi. Heureusement qu’ils ne m’ont pas trouvé », nous a-t-il confié. Alors que le village baoulé avait fait l’objet de fermeture suite aux rixes sanglantes du vendredi 12 avril, le DLC de candidat N’Dohi a annoncé la reprise de leur activité de campagne, hier après-midi sur un ton de guerre. « Nous sommes l’objet de jet de pierre, depuis ce matin, de la part des militants RDR. Si ça continu, nous irons à l’affrontement », a averti Loukou K. Raoul. Des indiscrétions font croire que depuis l’ouverture de la campagne le samedi 06 avril dernier, les partisans de Bacongo et N’Dohi se regardent en chien de faïence. Puisque, les QG de campagne des deux candidats sont dos à dos, dans le quartier Koumassi Campement. « Quand les hommes de Bacongo rencontrent les hommes de N’Dohi, ils se bagarrent ; de même que lorsque les hommes de N’Dohi croisent les partisans de Bacongo, c’est la guerre », indique un riverain de la zone « belliqueuse ». Si rien n’est fait pour mettre fin à cette guéguerre, il va sans dire que les élections du 21 avril prochain auront lieu sur des braises. Et, le Front populaire ivoirien (FPI) aura eu raison des alliés du PDCI et du RDR.
FBI
Y a du plomb dans l’air. Après les huit blessés graves du week-end dernier, suite à une bagarre rangée entre les hommes des candidats N’Dohi Raymond et Cissé Bacongo, des responsables politiques sont dans la ligne de mire des tueurs. Au nombre de ces personnes, figure le Directeur de campagne local (DLC) de N’Dohi Raymond, dans le sous-quartier de Koumassi Campement, où un village baoulé a été aménagé en faveur de la campagne de leur candidat. Selon les informations en notre possession, l’homme serait menacé par de vrai-faux agents de la Direction de la surveillance du territoire (DST), depuis le dimanche 14 avril, pour son accointance avec le candidat du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI). « Depuis quelques jours, des personnes mal intentionnées, se faisant passer pour des agents de la DST veulent m’enlever. Tout simplement parce que je suis le responsable de campagne du candidat N’Dohi Raymond dans le quartier de Koumassi Campement. Et je ne cesse de recevoir les menaces de mort de personnes anonymes », s’est apeuré Loukou Kouassi Raoul, en joignant notre rédaction, hier. A l’en croire, pour une question de survie, il aurait saisi le Directeur de campagne communal (DCC) du candidat pour lui faire part de son inquiétude. « Face à cette situation, le directeur de campagne communal a appelé le responsable de la DST pour savoir ce qui se passait exactement. Et, le patron de la DST lui a répondu qu’il n’avait envoyé personne me chercher », explique Loukou Kouassi Raoul. Malgré cette assurance, les bandits ont remis le couvert dans la nuit du lundi 15 avril. « Ce lundi nuit, des inconnus m’ont joint sur mon téléphone pour me proférer des menaces avant de faire une descente chez moi. Heureusement qu’ils ne m’ont pas trouvé », nous a-t-il confié. Alors que le village baoulé avait fait l’objet de fermeture suite aux rixes sanglantes du vendredi 12 avril, le DLC de candidat N’Dohi a annoncé la reprise de leur activité de campagne, hier après-midi sur un ton de guerre. « Nous sommes l’objet de jet de pierre, depuis ce matin, de la part des militants RDR. Si ça continu, nous irons à l’affrontement », a averti Loukou K. Raoul. Des indiscrétions font croire que depuis l’ouverture de la campagne le samedi 06 avril dernier, les partisans de Bacongo et N’Dohi se regardent en chien de faïence. Puisque, les QG de campagne des deux candidats sont dos à dos, dans le quartier Koumassi Campement. « Quand les hommes de Bacongo rencontrent les hommes de N’Dohi, ils se bagarrent ; de même que lorsque les hommes de N’Dohi croisent les partisans de Bacongo, c’est la guerre », indique un riverain de la zone « belliqueuse ». Si rien n’est fait pour mettre fin à cette guéguerre, il va sans dire que les élections du 21 avril prochain auront lieu sur des braises. Et, le Front populaire ivoirien (FPI) aura eu raison des alliés du PDCI et du RDR.
FBI