Un ancien ministre de Laurent Gbagbo a appelé les militants du Front populaire ivoirien (FPI) et autres partisans de l’ex parti au pouvoir à reporter leur voix sur le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) lors des élections régionales et municipales du 21 avril prochain.
‘'Nous allons reporter nos voix, nous LMP (La Majorité Présidentielle) dans les zones qui nous sont favorables sur tous les candidats du PDCI-RDA'', a déclaré Raphaël Dogbo, ex-Secrétaire d'État chargé des personnes handicapées dans le dernier gouvernement de Laurent Gbagbo.
Pour M. Dogbo, cité mercredi par la presse ivoirienne, cette attitude va ‘'rassurer le PDCI'' avec lequel le Front populaire ivoirien (FPI) entend nouer une ‘'alliance''.
‘'Le PDCI va saisir la main qu'on lui tend. La loi dit que celui qui a plus de 8 ans peut voter. Allons donc vers les jeunes gens pour qu'ils comprennent qu'il faut que la Côte d'Ivoire se réveille'' a-t-il ajouté lors d'une rencontre avec Djédjé Bagnon, candidat du PDCI pour les élections régionales à Gagnoa (Centre Ouest), région natale de Laurent Gbagbo.
‘'Le 21 avril 2013, il faut qu'on se réveille aux côtés du PDCI-RDA'', a lancé Raphaël Dogbo pour qui ‘'on peut faire le boycott autrement''.
Le Front populaire ivoirien (FPI), le parti de l'ancien président Laurent Gbagbo, a appelé fin mars ses partisans au boycott de ces élections pour dénoncer notamment le choix unilatéral de la date par le gouvernement.
‘'Le FPI n'est pas concerné par les élections du 21 avril 2013. Aucun militant du FPI ne doit en aucune manière prendre part à ces élections'' avait déclaré le Secrétaire général du parti, Richard Kodjo.
Les militants du parti ont été invités à ‘'ne figurer sur aucune liste, ni faire campagne pour une liste, encore moins voter, sous peine de s'exposer aux sanctions disciplinaires prévues par nos textes'' avait-t-il avertit.
Le FPI qui estime que les conditions ne sont pas réunies pour la tenue d'un scrutin juste, inclusif et transparent, réclame une amnistie générale, refusée par le gouvernement.
Le parti avait en outre dénoncé l'incompétence et l'illégalité de la Commission électorale indépendante (CEI) devenue ‘'caduque et illégale'' après les législatives de 2011.
Le FPI a boycotté les législatives de décembre 2011, largement remportées par le RDR, le parti présidentiel.
LS/APA
‘'Nous allons reporter nos voix, nous LMP (La Majorité Présidentielle) dans les zones qui nous sont favorables sur tous les candidats du PDCI-RDA'', a déclaré Raphaël Dogbo, ex-Secrétaire d'État chargé des personnes handicapées dans le dernier gouvernement de Laurent Gbagbo.
Pour M. Dogbo, cité mercredi par la presse ivoirienne, cette attitude va ‘'rassurer le PDCI'' avec lequel le Front populaire ivoirien (FPI) entend nouer une ‘'alliance''.
‘'Le PDCI va saisir la main qu'on lui tend. La loi dit que celui qui a plus de 8 ans peut voter. Allons donc vers les jeunes gens pour qu'ils comprennent qu'il faut que la Côte d'Ivoire se réveille'' a-t-il ajouté lors d'une rencontre avec Djédjé Bagnon, candidat du PDCI pour les élections régionales à Gagnoa (Centre Ouest), région natale de Laurent Gbagbo.
‘'Le 21 avril 2013, il faut qu'on se réveille aux côtés du PDCI-RDA'', a lancé Raphaël Dogbo pour qui ‘'on peut faire le boycott autrement''.
Le Front populaire ivoirien (FPI), le parti de l'ancien président Laurent Gbagbo, a appelé fin mars ses partisans au boycott de ces élections pour dénoncer notamment le choix unilatéral de la date par le gouvernement.
‘'Le FPI n'est pas concerné par les élections du 21 avril 2013. Aucun militant du FPI ne doit en aucune manière prendre part à ces élections'' avait déclaré le Secrétaire général du parti, Richard Kodjo.
Les militants du parti ont été invités à ‘'ne figurer sur aucune liste, ni faire campagne pour une liste, encore moins voter, sous peine de s'exposer aux sanctions disciplinaires prévues par nos textes'' avait-t-il avertit.
Le FPI qui estime que les conditions ne sont pas réunies pour la tenue d'un scrutin juste, inclusif et transparent, réclame une amnistie générale, refusée par le gouvernement.
Le parti avait en outre dénoncé l'incompétence et l'illégalité de la Commission électorale indépendante (CEI) devenue ‘'caduque et illégale'' après les législatives de 2011.
Le FPI a boycotté les législatives de décembre 2011, largement remportées par le RDR, le parti présidentiel.
LS/APA