Depuis l’ouverture de la campagne électorale, le 05 Avril 2013 en prélude aux élections couplées du 21 avril, la violence s’est invitée sous plusieurs formes dans le jeu électoral.
Il revient en effet, de façon récurrente des propos incitatifs à la violence tels que «notre candidat passe ou on casse tout», des incitations à la haine comme «Les fils d’immigrés ne vont pas commander chez», des agressions physiques de candidats ou de partisans de candidats, les agressions de cortèges de candidats en campagne et des déchirures d’affiches.
L’OFACI se dit préoccupée par cette escalade de la violence verbale et physique et par cette montée inquiétante d’un sentiment d’insécurité due aux violences pré-électorales dans plusieurs villes du pays ;
Ces actes révèlent un potentiel alarmant de violence et de déstabilisation pour les prochaines échéances électorale et même post électorale.
En effet, au vu du regain de tension constaté, il est évident que nous courons vers des élections contestées, ce qui pourraient déclencher une violence généralisée et rappellerait aux ivoiriens les douloureuses heures de la crise post électorale.
L’OFACI regrette que malgré l’existence d’un code de bonne conduite, les partis et groupements politiques en course se livrent à des actes de sabotage, à des incitations à la haine et à des actes d’intimidation ;
L’OFACI souhaiterait attirer l’attention des candidats:
• Sur la nécessité de respecter le code de bonne conduite auquel ils ont souscrit de plein gré ;
• Sur le respect de la liberté d’expression et de la liberté de circulation ;
• Sur l’acceptation des résultats des élections et sur la sensibilisation de leurs partisans à ce fait,
• Sur la nécessité de garantir un climat apaisé et non violent pour leurs futurs administrés.
L’OFACI demande instamment au gouvernement
• l’amplification des campagnes de sensibilisation pour des élections apaisées, contre la violence en période électorale et l’acceptation des résultats dans les zones réputées sensibles ;
• La prise de mesures urgentes pour prévenir la dégradation de la situation sécuritaire pré-électoral et post électoral, car il est de sa responsabilité de protéger les civils et d’organiser des élections pacifiques;
• Le déploiement des forces de police nationale bien entraînées et bien équipées pour sécuriser les élections.
L’OFACI interpelle la CDVR, et tous les acteurs impliqués sur le risque de fracture et de détérioration de l’atmosphère socio politique, ce qui mettrait à mal le processus de réconciliation nationale.
L’OFACI invite l’ONUCI à soutenir comme elle l’a toujours fait le processus de démocratisation de notre pays, par le déploiement si possible de ses unités dans les lieux identifiés à risques en soutien aux forces nationales pour prévenir ou répondre à tout usage de la violence au cours de ces élections.
En définitive l’OFACI invite les uns et les autres à la retenue afin qu’au-delà des intérêts partisans, la Côte d’Ivoire soit et reste notre intérêt commun ;
Fait à Abidjan le 16 Avril 2013
Pour l’OFACI la Présidente
Mme Namizata SANGARE
Il revient en effet, de façon récurrente des propos incitatifs à la violence tels que «notre candidat passe ou on casse tout», des incitations à la haine comme «Les fils d’immigrés ne vont pas commander chez», des agressions physiques de candidats ou de partisans de candidats, les agressions de cortèges de candidats en campagne et des déchirures d’affiches.
L’OFACI se dit préoccupée par cette escalade de la violence verbale et physique et par cette montée inquiétante d’un sentiment d’insécurité due aux violences pré-électorales dans plusieurs villes du pays ;
Ces actes révèlent un potentiel alarmant de violence et de déstabilisation pour les prochaines échéances électorale et même post électorale.
En effet, au vu du regain de tension constaté, il est évident que nous courons vers des élections contestées, ce qui pourraient déclencher une violence généralisée et rappellerait aux ivoiriens les douloureuses heures de la crise post électorale.
L’OFACI regrette que malgré l’existence d’un code de bonne conduite, les partis et groupements politiques en course se livrent à des actes de sabotage, à des incitations à la haine et à des actes d’intimidation ;
L’OFACI souhaiterait attirer l’attention des candidats:
• Sur la nécessité de respecter le code de bonne conduite auquel ils ont souscrit de plein gré ;
• Sur le respect de la liberté d’expression et de la liberté de circulation ;
• Sur l’acceptation des résultats des élections et sur la sensibilisation de leurs partisans à ce fait,
• Sur la nécessité de garantir un climat apaisé et non violent pour leurs futurs administrés.
L’OFACI demande instamment au gouvernement
• l’amplification des campagnes de sensibilisation pour des élections apaisées, contre la violence en période électorale et l’acceptation des résultats dans les zones réputées sensibles ;
• La prise de mesures urgentes pour prévenir la dégradation de la situation sécuritaire pré-électoral et post électoral, car il est de sa responsabilité de protéger les civils et d’organiser des élections pacifiques;
• Le déploiement des forces de police nationale bien entraînées et bien équipées pour sécuriser les élections.
L’OFACI interpelle la CDVR, et tous les acteurs impliqués sur le risque de fracture et de détérioration de l’atmosphère socio politique, ce qui mettrait à mal le processus de réconciliation nationale.
L’OFACI invite l’ONUCI à soutenir comme elle l’a toujours fait le processus de démocratisation de notre pays, par le déploiement si possible de ses unités dans les lieux identifiés à risques en soutien aux forces nationales pour prévenir ou répondre à tout usage de la violence au cours de ces élections.
En définitive l’OFACI invite les uns et les autres à la retenue afin qu’au-delà des intérêts partisans, la Côte d’Ivoire soit et reste notre intérêt commun ;
Fait à Abidjan le 16 Avril 2013
Pour l’OFACI la Présidente
Mme Namizata SANGARE
