ABIDJAN - Les Etats-Unis ont appelé mercredi le gouvernement ivoirien à tenir sa promesse de lutter contre l’impunité et d’assurer une "justice impartiale" concernant les crimes commis durant la crise postélectorale de 2010-2011, qui avait fait 3.000 morts.
Le président ivoirien Alassane Ouattara a affirmé "que toutes les personnes responsables de crimes graves devraient être traduites en justice et qu’il n’y a pas de place pour une culture de l’impunité ou une justice des vainqueurs en Côte d’Ivoire, a déclaré l’ambassadeur américain en Côte d’Ivoire, Phillip Carter III.
"Le gouvernement à tous les niveaux devrait tenir cet engagement", a souligné M. Carter III, dans un discours prononcé dans la capitale politique Yamoussoukro et diffusé par ses services.
"Des violations des droits de l’Homme et des crimes de guerre ont été commis par les deux camps impliqués dans le conflit" mais "à ce jour, à l’exception de quelques soldats du rang, toutes les personnes détenues et inculpées pour leur rôle dans la crise postélectorale sont issues d’un seul camp du conflit", a déploré le diplomate.
"La réconciliation nationale dépend des progrès vers (...) une justice impartiale", a-t-il insisté, appelant aussi Abidjan à "poursuivre sa coopération avec la Cour pénale internationale" (CPI).
Le régime ivoirien est régulièrement accusé par des ONG internationales et ses détracteurs de pratiquer une "justice des vainqueurs", du fait que le camp de l’ex-président Laurent Gbagbo est le seul ciblé par la justice ivoirienne, alors que des figures de la mouvance pro-Ouattara ont aussi été accusées de crimes graves durant la crise.
Arrêté en avril 2011, Laurent Gbagbo est détenu à La Haye par la CPI, qui le soupçonne de crimes contre l’humanité. Fin 2012, la Cour a rendu public un mandat d’arrêt contre son épouse Simone Gbagbo, détenue dans le nord de la Côte d’Ivoire, mais le gouvernement ivoirien n’a pas encore donné suite.
tmo/hba
Le président ivoirien Alassane Ouattara a affirmé "que toutes les personnes responsables de crimes graves devraient être traduites en justice et qu’il n’y a pas de place pour une culture de l’impunité ou une justice des vainqueurs en Côte d’Ivoire, a déclaré l’ambassadeur américain en Côte d’Ivoire, Phillip Carter III.
"Le gouvernement à tous les niveaux devrait tenir cet engagement", a souligné M. Carter III, dans un discours prononcé dans la capitale politique Yamoussoukro et diffusé par ses services.
"Des violations des droits de l’Homme et des crimes de guerre ont été commis par les deux camps impliqués dans le conflit" mais "à ce jour, à l’exception de quelques soldats du rang, toutes les personnes détenues et inculpées pour leur rôle dans la crise postélectorale sont issues d’un seul camp du conflit", a déploré le diplomate.
"La réconciliation nationale dépend des progrès vers (...) une justice impartiale", a-t-il insisté, appelant aussi Abidjan à "poursuivre sa coopération avec la Cour pénale internationale" (CPI).
Le régime ivoirien est régulièrement accusé par des ONG internationales et ses détracteurs de pratiquer une "justice des vainqueurs", du fait que le camp de l’ex-président Laurent Gbagbo est le seul ciblé par la justice ivoirienne, alors que des figures de la mouvance pro-Ouattara ont aussi été accusées de crimes graves durant la crise.
Arrêté en avril 2011, Laurent Gbagbo est détenu à La Haye par la CPI, qui le soupçonne de crimes contre l’humanité. Fin 2012, la Cour a rendu public un mandat d’arrêt contre son épouse Simone Gbagbo, détenue dans le nord de la Côte d’Ivoire, mais le gouvernement ivoirien n’a pas encore donné suite.
tmo/hba