APA-Abidjan (Côte d’Ivoire) - Le Mouvement ivoirien des droits humains (MIDH), a lancé mercredi une ‘’alerte préventive’’ avant le scrutin couplé des élections régionales et municipales de dimanche prochain, estimant qu’une autre crise sera ‘’extrêmement préjudiciable’’ à la cohésion nationale et pourrait entrainer la Côte d’Ivoire dans un ‘’abîme inimaginable’’.
Cette alerte intervient alors que le parti présidentiel, le Rassemblement des républicains (RDR) a noté dans la matinée une ‘'montée de tension'' dans les différents états major de campagne.
‘' Le MIDH est soucieuse de la préservation de la paix sociale en Côte d'Ivoire. C'est pourquoi nous sommes préoccupés par la tournure que prend la campagne électorale dans certaines localités'', a déclaré Me Drissa Traoré le Président du MIDH, dans une déclaration transmise au bureau de l'APA.
Des violences ‘'verbales et physiques'' ont été notamment observées dans le district d'Abidjan, notamment dans les communes d'Abobo, Adjamé, Koumassi et Treichville.
A l'intérieur du pays, le Pr Alphonse Djédjé Mady, le Secrétaire général du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI) a essuyé la colère de ses militants à Séguéla dans le Centre Ouest du pays.
M. Mady était allé soutenir son homologue du Rassemblement des républicains (RDR, au pouvoir) Amadou Soumahoro, par ailleurs candidat aux élections municipales dans cette commune.
Pour le président du MIDH, les ivoiriens doivent se rappeler que la Côte d'Ivoire a vécu une grave crise postélectorale en 2010 et 2011 qui a fait au moins 3000 morts et dont les ‘'effets sont encore perceptibles''.
‘'Une autre crise sera extrêmement préjudiciable à la cohésion nationale et pourrait entrainer la Côte d'Ivoire dans un abîme inimaginable'' prévient Me Traoré.
‘' L'élection est un moment de choix serein des populations qui met chaque citoyen en face de sa responsabilité et de sa seule conscience. Les postulants à des postes électifs doivent faire preuve d'un esprit citoyen et respecter les règles du jeu démocratique'', a-t-il ajouté.
Le collège électoral ivoirien est convoqué dimanche à élire les conseillers régionaux et municipaux, au cours d'une élection couplée censée clore la parenthèse d'un processus électoral ouvert en octobre 2010 par la présidentielle, puis les législatives en décembre 2011.659 candidats sont en lice pour 198 communes et 84 têtes de liste pour 32 régions.
Le FPI, a appelé fin mars ses partisans au boycott des élections régionales et municipales du 21 avril prochain pour dénoncer notamment le choix unilatéral de cette date par le gouvernement.
‘'Le FPI n'est pas concerné par les élections du 21 avril 2013. Aucun militant du FPI ne doit en aucune manière prendre part à ces élections'' avait déclaré le Secrétaire général intérimaire du parti, Richard Kodjo.
Les militants du parti ont été invités à ‘'ne figurer sur aucune liste, ni faire campagne pour une liste, encore moins voter, sous peine de s'exposer aux sanctions disciplinaires prévues par nos textes'' avait-t-il avertit.
Le FPI qui estime que les conditions ne sont pas réunies pour la tenue d'un scrutin juste, inclusif et transparent, réclame une amnistie générale, refusée par le gouvernement.
Le parti avait en outre dénoncé l'incompétence et l'illégalité de la Commission électorale indépendante (CEI) devenue ‘'caduque et illégale'' après les législatives de 2011.
Le FPI a boycotté les législatives de décembre 2011, largement remportées par le RDR, le parti présidentiel.
LS/APA
Cette alerte intervient alors que le parti présidentiel, le Rassemblement des républicains (RDR) a noté dans la matinée une ‘'montée de tension'' dans les différents états major de campagne.
‘' Le MIDH est soucieuse de la préservation de la paix sociale en Côte d'Ivoire. C'est pourquoi nous sommes préoccupés par la tournure que prend la campagne électorale dans certaines localités'', a déclaré Me Drissa Traoré le Président du MIDH, dans une déclaration transmise au bureau de l'APA.
Des violences ‘'verbales et physiques'' ont été notamment observées dans le district d'Abidjan, notamment dans les communes d'Abobo, Adjamé, Koumassi et Treichville.
A l'intérieur du pays, le Pr Alphonse Djédjé Mady, le Secrétaire général du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI) a essuyé la colère de ses militants à Séguéla dans le Centre Ouest du pays.
M. Mady était allé soutenir son homologue du Rassemblement des républicains (RDR, au pouvoir) Amadou Soumahoro, par ailleurs candidat aux élections municipales dans cette commune.
Pour le président du MIDH, les ivoiriens doivent se rappeler que la Côte d'Ivoire a vécu une grave crise postélectorale en 2010 et 2011 qui a fait au moins 3000 morts et dont les ‘'effets sont encore perceptibles''.
‘'Une autre crise sera extrêmement préjudiciable à la cohésion nationale et pourrait entrainer la Côte d'Ivoire dans un abîme inimaginable'' prévient Me Traoré.
‘' L'élection est un moment de choix serein des populations qui met chaque citoyen en face de sa responsabilité et de sa seule conscience. Les postulants à des postes électifs doivent faire preuve d'un esprit citoyen et respecter les règles du jeu démocratique'', a-t-il ajouté.
Le collège électoral ivoirien est convoqué dimanche à élire les conseillers régionaux et municipaux, au cours d'une élection couplée censée clore la parenthèse d'un processus électoral ouvert en octobre 2010 par la présidentielle, puis les législatives en décembre 2011.659 candidats sont en lice pour 198 communes et 84 têtes de liste pour 32 régions.
Le FPI, a appelé fin mars ses partisans au boycott des élections régionales et municipales du 21 avril prochain pour dénoncer notamment le choix unilatéral de cette date par le gouvernement.
‘'Le FPI n'est pas concerné par les élections du 21 avril 2013. Aucun militant du FPI ne doit en aucune manière prendre part à ces élections'' avait déclaré le Secrétaire général intérimaire du parti, Richard Kodjo.
Les militants du parti ont été invités à ‘'ne figurer sur aucune liste, ni faire campagne pour une liste, encore moins voter, sous peine de s'exposer aux sanctions disciplinaires prévues par nos textes'' avait-t-il avertit.
Le FPI qui estime que les conditions ne sont pas réunies pour la tenue d'un scrutin juste, inclusif et transparent, réclame une amnistie générale, refusée par le gouvernement.
Le parti avait en outre dénoncé l'incompétence et l'illégalité de la Commission électorale indépendante (CEI) devenue ‘'caduque et illégale'' après les législatives de 2011.
Le FPI a boycotté les législatives de décembre 2011, largement remportées par le RDR, le parti présidentiel.
LS/APA