Le National Democratic Institute (NDI) a organisé une conférence de presse le mardi 16 avril 2013 à son siège sis à Aghien II Plateaux relative au monitoring de bonne conduite des partis politiques, groupements, forces politiques et des candidats aux élections du 21 avril prochain. Des violations graves ont entaché les campagnes.
Les organisations de la Société civile (Cofemci-Repc, Cosopci, Foscao, Raidh et le Wanep-ci) réunies au sein de l’observatoire national qui ont déployé des équipes depuis le 6 mars 2013 pour suivre les comportements des candidats avant, pendant et après les élections. Les localités concernées Man, Séguéla, Bouaké, Korhogo, Divo et Daloa. Elles ont constaté des violations graves du code de bonne conduite signé en 2008. Ces violations se résument en des destructions d’affiches, des violences verbales et physiques, des intimidations et l’utilisation des symboles et moyens de l’Etat. Selon Traoré Wodjofini (Cosopci), Coulibaly Tiohozon (Wanep) ou encore Bamba Sindou (Raidh), « tous les candidats actuellement ministres de la République utilisent les véhicules de l’Etat pour battre leur campagne lors des élections ». D’autres qui ne sont pas ministres en font pareil. Il s’agit du candidat Amédée Kouakou Koffi à Divo, qui utilise un véhicule administratif immatriculé D40112 pour mener sa campagne électorale. Dans le même ordre d’idée, le candidat du RDR aux élections régionales dans la ville a utilisé un symbole de l’Etat notamment le nom du président de la République, révèle le monitoring. A Séguéla au quartier Extension, l’on a noté que durant les campagnes électorales, les militants du RDR ont empêché les autres candidats aux élections de poser leurs affiches sous prétexte que ce quartier est leur bastion. A Korhogo au Nouveau quartier, les affiches de la candidate du PDCI aux municipales ont été déchirées et détruites. Il en est de même à Bouaké où les affiches du maire sortant, ont été badigeonnées d’huile de moteur. A Man, des propos racistes et xénophobes ont été constatés. C’est le cas des propos du candidat Sidiki Konaté à l’endroit des communautés Dan et Wê les traitant de « pauvres, de malheureux et d’incapables». Toujours à Man, certaines populations l’ont traité « d’étranger, de Guinéen et d’ex-rebelle et qu’il doit aller se présenter chez lui et laisser la place aux fils de la région», affirment les observateurs du code de bonne conduite. A Daloa, ces derniers disent avoir constaté une utilisation de la violence verbale et morale à l’encontre des candidats indépendants par le Secrétaire général par intérim du RDR, M. Amadou Soumahoro qui a tenu les propos suivants au quartier Cissoko: « ne votez pas les indépendants car ils n’ont pas de tuteurs et sont dangereux pour vous. Quand ils seront élus, ils diront au président que ce n’est pas vous qui les avez choisis. Ils ont faim et voudront se servir avant de vous servir ». Selon le NDI, tous les articles de bonne conduite ont été violés. C’est pourquoi, les observateurs interpellent la CEI, maitre du jeu électoral à interpeller les candidats qui violent le Code de bonne conduite en les rappelant à l’ordre conformément à l’article 15 du code de bonne conduite. Ils demandent aux citoyens d’aller voter massivement dans une atmosphère de paix.
Olivier Guédé
Les organisations de la Société civile (Cofemci-Repc, Cosopci, Foscao, Raidh et le Wanep-ci) réunies au sein de l’observatoire national qui ont déployé des équipes depuis le 6 mars 2013 pour suivre les comportements des candidats avant, pendant et après les élections. Les localités concernées Man, Séguéla, Bouaké, Korhogo, Divo et Daloa. Elles ont constaté des violations graves du code de bonne conduite signé en 2008. Ces violations se résument en des destructions d’affiches, des violences verbales et physiques, des intimidations et l’utilisation des symboles et moyens de l’Etat. Selon Traoré Wodjofini (Cosopci), Coulibaly Tiohozon (Wanep) ou encore Bamba Sindou (Raidh), « tous les candidats actuellement ministres de la République utilisent les véhicules de l’Etat pour battre leur campagne lors des élections ». D’autres qui ne sont pas ministres en font pareil. Il s’agit du candidat Amédée Kouakou Koffi à Divo, qui utilise un véhicule administratif immatriculé D40112 pour mener sa campagne électorale. Dans le même ordre d’idée, le candidat du RDR aux élections régionales dans la ville a utilisé un symbole de l’Etat notamment le nom du président de la République, révèle le monitoring. A Séguéla au quartier Extension, l’on a noté que durant les campagnes électorales, les militants du RDR ont empêché les autres candidats aux élections de poser leurs affiches sous prétexte que ce quartier est leur bastion. A Korhogo au Nouveau quartier, les affiches de la candidate du PDCI aux municipales ont été déchirées et détruites. Il en est de même à Bouaké où les affiches du maire sortant, ont été badigeonnées d’huile de moteur. A Man, des propos racistes et xénophobes ont été constatés. C’est le cas des propos du candidat Sidiki Konaté à l’endroit des communautés Dan et Wê les traitant de « pauvres, de malheureux et d’incapables». Toujours à Man, certaines populations l’ont traité « d’étranger, de Guinéen et d’ex-rebelle et qu’il doit aller se présenter chez lui et laisser la place aux fils de la région», affirment les observateurs du code de bonne conduite. A Daloa, ces derniers disent avoir constaté une utilisation de la violence verbale et morale à l’encontre des candidats indépendants par le Secrétaire général par intérim du RDR, M. Amadou Soumahoro qui a tenu les propos suivants au quartier Cissoko: « ne votez pas les indépendants car ils n’ont pas de tuteurs et sont dangereux pour vous. Quand ils seront élus, ils diront au président que ce n’est pas vous qui les avez choisis. Ils ont faim et voudront se servir avant de vous servir ». Selon le NDI, tous les articles de bonne conduite ont été violés. C’est pourquoi, les observateurs interpellent la CEI, maitre du jeu électoral à interpeller les candidats qui violent le Code de bonne conduite en les rappelant à l’ordre conformément à l’article 15 du code de bonne conduite. Ils demandent aux citoyens d’aller voter massivement dans une atmosphère de paix.
Olivier Guédé