Entre le maire Yao Yao Bertin et Zadi Djédjé, le désormais leader de la jeunesse patriotique, c’est gâté ! Comme on le dirait à Yopougon. C’est la fin de l’idylle entre deux hommes que le destin avait pourtant unis. Tout est parti de la présence du second nommé au meeting d’un autre candidat indépendant de Yopougon. Dans cet entretien téléphonique, Zadi Djédjé tire les conclusions et donne les détails de cette affaire. Il termine par des consignes de vote.
Président Zadi Djédjé, l’on apprend que vous avez été démis de vos fonctions de président de la jeunesse communale de Yopougon. Que s’est-il passé ?
C’est moi-même qui ai rendu ma démission, au regard de la manipulation du maire Yao Yao Bertin qui a envoyé mon vice-président Yao Théodore pour changer les serrures de mon bureau, il y a de cela cinq jours. Comme raison, on m’accuse d’avoir battu campagne pour le candidat indépendant Karamoko Moussa Chérif. A ce niveau, je voudrais dire que Zadi Djédjé est un homme de paix et de réconciliation. Et là où un candidat m’appelle pour parler de paix, je n’ai pas de raison de ne pas y aller.
C’est donc à croire qu’au meeting de Karamoko Moussa, c’était juste pour passer un message de paix et non faire campagne ?
Oui. Je suis allé lancer un message de paix. J’ai été invité à cette investiture. C’est moi-même qui ai décidé de prendre la parole vu la forte mobilisation. A ce meeting, j’ai dit ceci : ‘’je suis le fils de Koudou Laurent Gbagbo. Pour cette élection, il ne s’agit pas de politique. L’heure de la politique est passée, l’heure du développement a sonné. Pour cette raison, je demande à tous les pro-Gbagbo de Yopougon de penser au développement de leur commune. A vous de faire votre choix au matin du 21 avril’’. Et comme le maire a peur, son entourage a commencé à organiser des coups contre ma personne. Alors pour ne pas que cela fasse beaucoup de bruit et qu’on dise que l’artisan de paix que je suis est en train de semer la zizanie à Yopougon en cette période électorale, alors j’ai rendu ma démission pour ne pas rentrer dans leur jeu et leur sorcellerie.
Mais, il semble que le candidat Moussa Chérif vous aurait remis un véhicule. Vous confirmez cette information ?
Oui ! Je n’en disconviens pas mais ce n’est pas ce qui est à l’ordre du jour. Ce monsieur (Moussa Chérif, ndlr) a vu mes actions et voici ses propos : ‘’Zadi Djédjé, nous vous suivons depuis très longtemps. Le travail que vous faites sur le terrain est tellement noble et il faut qu’on te soutienne’’. Je suis parti et c’est un jour après qu’il a appelé un de ses collaborateurs pour qu’il me fasse venir chez lui. C’est ainsi qu’il m’a offert une voiture.
On se souvient aussi qu’à l’occasion d’un meeting, Zadi a appelé à voter pour Yao Yao Bertin. Comment se fait-il que vous vous retrouvez à un meeting d’un adversaire de Yao Yao ?
C’est exact ! Et c’est ce qui est plus important. J’ai toujours dit que quand quelqu’un vous offre un verre d’eau à boire, il faut lui être reconnaissant. Et Yao Yao que je prends pour un père, un guide, se laisse manipuler par des aînés. Des gens qui passent leur temps à dénigrer, des gens qui ont fait le tour de tous les candidats de Yopougon et qui ne savent plus où aller, ceux-là même qui parlaient mal de Yao Yao Bertin hier, c’est eux qui se retrouvent aujourd’hui à ses côtés. Je dis que l’histoire est têtue et moi j’attends le soir du 21 avril 2013 pour que Dieu me donne raison !
Quel est alors le message que vos militants doivent retenir ?
Avant mon message, je voudrais dire à Yao Théodre, mon ex-vice-président qui a parlé aux organes de presse, d’arrêter de dire ce qui n’est pas vrai. C’est un aîné et je l’ai fait arrêter. J’avais la possibilité de le mettre en prison pour avoir changé les serrures de mon bureau sans mon autorisation. On est venu me demander pardon et je l’ai fait sortir. Aujourd’hui, s’il se lève pour dire ce qui n’est pas vrai, je voudrais interpeller toute la jeunesse de Yopougon avec qui il dit être venu demander ma démission. C’est archi faux. C’est l’individu Yao Thédore seul qui manipule le maire lequel se laisse aussi manipuler. Je voudrais lui demander de se ressaisir et de regarder l’histoire et l’avenir. Je salue toute la jeunesse de Yopougon qui m’a demandé de ne pas démissionner de savoir raison garder et d’attendre au soir du 21 avril car Dieu va nous donner raison.
Et votre appel à voter Yao Yao Bertin demeure-t-il ?
Cet appel ne demeure pas ! Je l’ai dit parce que je pensais que je pouvais aider les jeunes en trouvant du travail auprès du maire Yao Yao. Mais, comme lui-même, il pense que je suis un idiot et qu’on peut me manipuler, je demande à la jeunesse de Yopougon de voter celui qui peut développer Yopougon. Je demande aux jeunes de se laisser guider par la raison afin de faire le choix de quelqu’un qui peut financer leurs projets.
Par S. Debailly
Président Zadi Djédjé, l’on apprend que vous avez été démis de vos fonctions de président de la jeunesse communale de Yopougon. Que s’est-il passé ?
C’est moi-même qui ai rendu ma démission, au regard de la manipulation du maire Yao Yao Bertin qui a envoyé mon vice-président Yao Théodore pour changer les serrures de mon bureau, il y a de cela cinq jours. Comme raison, on m’accuse d’avoir battu campagne pour le candidat indépendant Karamoko Moussa Chérif. A ce niveau, je voudrais dire que Zadi Djédjé est un homme de paix et de réconciliation. Et là où un candidat m’appelle pour parler de paix, je n’ai pas de raison de ne pas y aller.
C’est donc à croire qu’au meeting de Karamoko Moussa, c’était juste pour passer un message de paix et non faire campagne ?
Oui. Je suis allé lancer un message de paix. J’ai été invité à cette investiture. C’est moi-même qui ai décidé de prendre la parole vu la forte mobilisation. A ce meeting, j’ai dit ceci : ‘’je suis le fils de Koudou Laurent Gbagbo. Pour cette élection, il ne s’agit pas de politique. L’heure de la politique est passée, l’heure du développement a sonné. Pour cette raison, je demande à tous les pro-Gbagbo de Yopougon de penser au développement de leur commune. A vous de faire votre choix au matin du 21 avril’’. Et comme le maire a peur, son entourage a commencé à organiser des coups contre ma personne. Alors pour ne pas que cela fasse beaucoup de bruit et qu’on dise que l’artisan de paix que je suis est en train de semer la zizanie à Yopougon en cette période électorale, alors j’ai rendu ma démission pour ne pas rentrer dans leur jeu et leur sorcellerie.
Mais, il semble que le candidat Moussa Chérif vous aurait remis un véhicule. Vous confirmez cette information ?
Oui ! Je n’en disconviens pas mais ce n’est pas ce qui est à l’ordre du jour. Ce monsieur (Moussa Chérif, ndlr) a vu mes actions et voici ses propos : ‘’Zadi Djédjé, nous vous suivons depuis très longtemps. Le travail que vous faites sur le terrain est tellement noble et il faut qu’on te soutienne’’. Je suis parti et c’est un jour après qu’il a appelé un de ses collaborateurs pour qu’il me fasse venir chez lui. C’est ainsi qu’il m’a offert une voiture.
On se souvient aussi qu’à l’occasion d’un meeting, Zadi a appelé à voter pour Yao Yao Bertin. Comment se fait-il que vous vous retrouvez à un meeting d’un adversaire de Yao Yao ?
C’est exact ! Et c’est ce qui est plus important. J’ai toujours dit que quand quelqu’un vous offre un verre d’eau à boire, il faut lui être reconnaissant. Et Yao Yao que je prends pour un père, un guide, se laisse manipuler par des aînés. Des gens qui passent leur temps à dénigrer, des gens qui ont fait le tour de tous les candidats de Yopougon et qui ne savent plus où aller, ceux-là même qui parlaient mal de Yao Yao Bertin hier, c’est eux qui se retrouvent aujourd’hui à ses côtés. Je dis que l’histoire est têtue et moi j’attends le soir du 21 avril 2013 pour que Dieu me donne raison !
Quel est alors le message que vos militants doivent retenir ?
Avant mon message, je voudrais dire à Yao Théodre, mon ex-vice-président qui a parlé aux organes de presse, d’arrêter de dire ce qui n’est pas vrai. C’est un aîné et je l’ai fait arrêter. J’avais la possibilité de le mettre en prison pour avoir changé les serrures de mon bureau sans mon autorisation. On est venu me demander pardon et je l’ai fait sortir. Aujourd’hui, s’il se lève pour dire ce qui n’est pas vrai, je voudrais interpeller toute la jeunesse de Yopougon avec qui il dit être venu demander ma démission. C’est archi faux. C’est l’individu Yao Thédore seul qui manipule le maire lequel se laisse aussi manipuler. Je voudrais lui demander de se ressaisir et de regarder l’histoire et l’avenir. Je salue toute la jeunesse de Yopougon qui m’a demandé de ne pas démissionner de savoir raison garder et d’attendre au soir du 21 avril car Dieu va nous donner raison.
Et votre appel à voter Yao Yao Bertin demeure-t-il ?
Cet appel ne demeure pas ! Je l’ai dit parce que je pensais que je pouvais aider les jeunes en trouvant du travail auprès du maire Yao Yao. Mais, comme lui-même, il pense que je suis un idiot et qu’on peut me manipuler, je demande à la jeunesse de Yopougon de voter celui qui peut développer Yopougon. Je demande aux jeunes de se laisser guider par la raison afin de faire le choix de quelqu’un qui peut financer leurs projets.
Par S. Debailly
