Les Ivoiriens sont convoqués dans les urnes, le 21 avril. Ils auront à choisir leurs élus locaux, c'est-à-dire les personnes en charge du développement de leurs différentes localités. Pour ces échéances attendues depuis plusieurs années, l’Etat de Côte d’Ivoire a décidé d’une élection couplée. Les municipales et les régionales auront lieu le même jour. Une première en Côte d’Ivoire. Pour l’occasion, les candidats sont actifs depuis plus d’une décade. Ouverte le 05 avril, la campagne électorale bat son plein. Aux quatre coins du pays, les candidats haranguent les foules, multiplient les rencontres, et invitent les électeurs à adhérer à leur cause. L’enjeu, le contrôle de la Mairie ou du Conseil régional. Dans cette quête de l’outil de développement, deux profils de candidat se dégagent, de façon classique. Il s’agit des candidats sortants qui défendent leur bilan, et les candidats qui présentent un projet aux populations. C’est donc une bataille qui pourrait s’intituler ‘‘Bilan contre projet’’, arbitrée par les électeurs qui ont le choix. Donner quitus aux candidats sortants ou permettre aux nouveaux venus de faire leurs preuves. Les électeurs seront face à cette équation dans nombre de communes. A Treichville, François Amichia (maire sortant) est opposé à Cissé Ibrahim. Un véritable duel qui met parfaitement en lumière le concept ‘‘Bilan contre projet’’, parce qu’il n’y a pas de trouble-fête dans ce match épique. Ce qui n’est pas le cas à Abobo, où le maire sortant, Adama Toungara, a en face de lui plusieurs candidats, qui présentent chacun un projet de développement. Une sorte de ‘‘Bilan contre projets’’. L’autre cas de figure auquel on fait face dans ces élections locales, c’est le schéma ‘‘Projet contre projet’’. Illustration limpide, la quête de la Mairie de Bassam, avec le duel au sommet Philippe Ezaley – Germain Ollo. Deux fils de la région qui n’ont pas encore géré un outil de développement et qui appellent les électeurs à leur faire confiance. C’est toute la beauté de l’échéance du 21 avril pour laquelle les Ivoiriens souhaitent qu’il n’y ait pas de violences.
RMK
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