La base du Front populaire ivoirien (FPI) critique de façon acerbe les candidatures indépendantes issues des rangs du parti pour les élections régionales et municipales de dimanche, officiellement boycottées.
Dans un entretien à APA, Assoma Ohouna, le secrétaire de la section FPI du village d'Offoriguié à 8 km au Nord d'Agboville, bastion de M. Gbagbo a dénoncé avec ‘'véhémence'' que des ‘'FPI se transforment en candidats indépendants''.
Avec la pression de ses militants, M. Ohouna dit avoir laissé ‘'chaque militant FPI du village de choisir son candidat qu'il va supporter''.
‘' Moi particulièrement, je ne suis pas d'accord avec ces candidatures indépendantes de certains cadres du FPI'', insiste M. Ohouna, planteur de cacao.
Deux cadres du FPI sont dans la course pour les élections municipales du 21 avril dans la commune d'Agboville, sous la bannière d'indépendants. Il s'agit de Assa Boka et Albert N'cho Acho.
Pour M. Ohouna, ‘'fervent'', militant du FPI, la soixantaine révolue, les militants de base et les cadres devraient tous ‘'observer le mot d'ordre de la direction du parti''.
‘'Ils ont chassé ton père (Laurent Gbagbo) du pouvoir et tu te déguises en candidat indépendant'', dit-t-il en s'adressant aux candidats indépendants issus des rangs du FPI dont il est ‘'militant depuis 1990''.
Lors des élections présidentielles du 29 novembre 2010, le président Laurent Gbagbo a enregistré plus de 78% des voix à Agboville.
Dans le village d'Offoriguié, il a obtenu plus de 400 voix, soit près de 82% contre 11voix pour son adversaire, Alassane Ouattara.
‘'Je ne soutiens aucun candidat. Ils (candidats) viennent et passent chez moi, mais je dis non'', tranche Assoma Ohouna, rencontré lors d'un meeting d'Adama Bictogo, candidat du Rassemblement des républicains (RDR, au pouvoir), aux municipales du 21 avril à Agboville.
Démarrée le 6 avril dernier, la campagne électorale pour ces élections couplées prendra fin ce vendredi 19 avril à minuit.
‘'C'est un village, si je me mets à l'écart, ils vont dire que voilà, lui là, il est contre nous. Donc c'est pourquoi, je suis venu'', justifie-t-il sa présence au meeting du candidat du RDR, en insistant que ‘'je ne voterai pas''.
‘'Au moins, si les gens ne se transformaient pas en indépendant, j'allais toujours maintenir mes militants à ne pas participer à la campagne et au vote. Mais il y a des candidats FPI'' a encore ajouté M. Ohouna qui ne comprend pas ‘'quelle idée, ces candidats indépendants FPI ont''.
Assoma Ohouna, qui a récolté cette année 2,3 tonnes de cacao pendant la campagne intermédiaire et dont le kilogramme a été acheté à 700 fcfa, appelle par ailleurs à la ‘'libération du président Gbagbo et de ses proches qui sont en prison pour qu'il y ait la vraie réconciliation''.
‘'Si on les libère, la paix peut se réaliser sans l'intervention de la Commission Dialogue, Vérité et Réconciliation'', croit-il.
Le collège électoral ivoirien est convoqué dimanche pour élire les conseillers régionaux et municipaux au cours d'une élection couplée censée clore la parenthèse d'un processus électoral ouvert en octobre 2010 par la présidentielle, puis les législatives en décembre 2011.
Le Front populaire ivoirien (FPI), le parti de l'ancien président Laurent Gbagbo, a appelé fin mars ses militants et partisans au boycott de ces élections pour dénoncer notamment le choix unilatéral de la date par le gouvernement.
''Le FPI n'est pas concerné par les élections du 21 avril 2013. Aucun militant du FPI ne doit en aucune manière prendre part à ces élections'' avait déclaré le Secrétaire général du parti, Richard Kodjo.
Les militants du parti ont été invités à ‘'ne figurer sur aucune liste, ni faire campagne pour une liste, encore moins voter, sous peine de s'exposer aux sanctions disciplinaires prévues par nos textes''.
Le FPI estime que les conditions ne sont pas réunies pour la tenue d'un scrutin juste, inclusif et transparent.
Le parti a en outre dénoncé l'incompétence et l'illégalité de la Commission électorale indépendante (CEI) devenue ''caduque et illégale'' après les législatives de 2011.
Le FPI avait déjà boycotté les législatives de décembre 2011, largement remportées par le RDR, le parti présidentiel.
LS/APA
Dans un entretien à APA, Assoma Ohouna, le secrétaire de la section FPI du village d'Offoriguié à 8 km au Nord d'Agboville, bastion de M. Gbagbo a dénoncé avec ‘'véhémence'' que des ‘'FPI se transforment en candidats indépendants''.
Avec la pression de ses militants, M. Ohouna dit avoir laissé ‘'chaque militant FPI du village de choisir son candidat qu'il va supporter''.
‘' Moi particulièrement, je ne suis pas d'accord avec ces candidatures indépendantes de certains cadres du FPI'', insiste M. Ohouna, planteur de cacao.
Deux cadres du FPI sont dans la course pour les élections municipales du 21 avril dans la commune d'Agboville, sous la bannière d'indépendants. Il s'agit de Assa Boka et Albert N'cho Acho.
Pour M. Ohouna, ‘'fervent'', militant du FPI, la soixantaine révolue, les militants de base et les cadres devraient tous ‘'observer le mot d'ordre de la direction du parti''.
‘'Ils ont chassé ton père (Laurent Gbagbo) du pouvoir et tu te déguises en candidat indépendant'', dit-t-il en s'adressant aux candidats indépendants issus des rangs du FPI dont il est ‘'militant depuis 1990''.
Lors des élections présidentielles du 29 novembre 2010, le président Laurent Gbagbo a enregistré plus de 78% des voix à Agboville.
Dans le village d'Offoriguié, il a obtenu plus de 400 voix, soit près de 82% contre 11voix pour son adversaire, Alassane Ouattara.
‘'Je ne soutiens aucun candidat. Ils (candidats) viennent et passent chez moi, mais je dis non'', tranche Assoma Ohouna, rencontré lors d'un meeting d'Adama Bictogo, candidat du Rassemblement des républicains (RDR, au pouvoir), aux municipales du 21 avril à Agboville.
Démarrée le 6 avril dernier, la campagne électorale pour ces élections couplées prendra fin ce vendredi 19 avril à minuit.
‘'C'est un village, si je me mets à l'écart, ils vont dire que voilà, lui là, il est contre nous. Donc c'est pourquoi, je suis venu'', justifie-t-il sa présence au meeting du candidat du RDR, en insistant que ‘'je ne voterai pas''.
‘'Au moins, si les gens ne se transformaient pas en indépendant, j'allais toujours maintenir mes militants à ne pas participer à la campagne et au vote. Mais il y a des candidats FPI'' a encore ajouté M. Ohouna qui ne comprend pas ‘'quelle idée, ces candidats indépendants FPI ont''.
Assoma Ohouna, qui a récolté cette année 2,3 tonnes de cacao pendant la campagne intermédiaire et dont le kilogramme a été acheté à 700 fcfa, appelle par ailleurs à la ‘'libération du président Gbagbo et de ses proches qui sont en prison pour qu'il y ait la vraie réconciliation''.
‘'Si on les libère, la paix peut se réaliser sans l'intervention de la Commission Dialogue, Vérité et Réconciliation'', croit-il.
Le collège électoral ivoirien est convoqué dimanche pour élire les conseillers régionaux et municipaux au cours d'une élection couplée censée clore la parenthèse d'un processus électoral ouvert en octobre 2010 par la présidentielle, puis les législatives en décembre 2011.
Le Front populaire ivoirien (FPI), le parti de l'ancien président Laurent Gbagbo, a appelé fin mars ses militants et partisans au boycott de ces élections pour dénoncer notamment le choix unilatéral de la date par le gouvernement.
''Le FPI n'est pas concerné par les élections du 21 avril 2013. Aucun militant du FPI ne doit en aucune manière prendre part à ces élections'' avait déclaré le Secrétaire général du parti, Richard Kodjo.
Les militants du parti ont été invités à ‘'ne figurer sur aucune liste, ni faire campagne pour une liste, encore moins voter, sous peine de s'exposer aux sanctions disciplinaires prévues par nos textes''.
Le FPI estime que les conditions ne sont pas réunies pour la tenue d'un scrutin juste, inclusif et transparent.
Le parti a en outre dénoncé l'incompétence et l'illégalité de la Commission électorale indépendante (CEI) devenue ''caduque et illégale'' après les législatives de 2011.
Le FPI avait déjà boycotté les législatives de décembre 2011, largement remportées par le RDR, le parti présidentiel.
LS/APA