A la salle de conférence du Bureau ivoirien du droit d’auteur (Burida), à Cocody-les Vallons, un groupe d’artistes a dénoncé hier, 18 avril les candidats aux élections locales qui refusent de se plier à la loi n°96 – 564 du 25 juillet 1996, qui protège l’utilisation, dans un lieu public, des œuvres de l’esprit, des artistes-interprètes et des producteurs de phonogrammes et vidéogrammes.
Valen Guédé, porte-parole des artistes présents, a lancé un appel à Djédjé Mady (secrétaire général du Pdci Rda) et Amadou Soumahoro (SG par intérim du Rdr) pour qu’ils invitent leurs représentants au gouvernement et candidats aux élections locales à payer les droits des artistes tels que prévu par la loi. «Si vous pensez gérer une commune, il faut respecter la loi votée par le parlement. A la tête d’une commune, on ne peut accepter un maire qui ne respecte pas la loi. Un individu réfractaire a la possibilité de passer devant la justice…Demain, finit la campagne mais, nous poursuivrons les actions devant les tribunaux», a-t-il prévenu.
Aux candidats non coopératifs, Valen Guédé qui a appelé à la compréhension et à la citoyenneté, leur demande de «mettre fin à l’agression contre la direction générale du Burida et ses agents à travers des appels de menace». Car, argumente-t-il, le fait de payer ces droits «n’est pas une invention de l’esprit. Cela est mentionné par la loi». A l’endroit des artistes qui soutiennent ou sont invités par des candidats pendant la campagne, Valen Guédé leur demande de se rassurer que ceux-ci se sont acquittés de la redevance forfaitaire du Burida avant toute prestation. «C’est à travers la musique que les foules viennent écouter leurs messages et programmes qu’ils lancent», fait comprendre Valen Guédé.
Pour sa part, le musicien Djabo Steck s’est indigné que ce soient des «personnes proches des artistes qui ne paient pas».
Pour ce qu’il qualifiera de «comportement digne des westerns», Djabo Steck a dit ne pas comprendre l’attitude du ministre – candidat, Année Désirée Ouloto «qui se met au-dessus de la loi alors que hier, elle s’appuyait sur la loi pour casser». Le cri de cœur des artistes concerne également les députés, aujourd’hui à l’hémicycle, qui ont foulé aux pieds la loi, lors des législatives. «Il y a des non-voyants qui dirigent des non voyants ! Nous allons faire la police pour qu’ils soient poursuivis», a-t-il souligné. D’une même voix, les artistes présents ont laissé une consigne. Celle de ne pas donner sa voix aux candidats qui ne se plient pas aux prescriptions de la loi. Au moment où nous mettions sous presse hier, six (6) candidats dont les ministres Billon et Dosso Moussa se sont munis de l’autorisation du Burida d’utiliser, pendant la campagne, les œuvres de l’esprit. Ainsi sur 753 candidats aux élections locales, 91 auront payé la redevance des droits d’auteurs.
Koné Saydoo
Valen Guédé, porte-parole des artistes présents, a lancé un appel à Djédjé Mady (secrétaire général du Pdci Rda) et Amadou Soumahoro (SG par intérim du Rdr) pour qu’ils invitent leurs représentants au gouvernement et candidats aux élections locales à payer les droits des artistes tels que prévu par la loi. «Si vous pensez gérer une commune, il faut respecter la loi votée par le parlement. A la tête d’une commune, on ne peut accepter un maire qui ne respecte pas la loi. Un individu réfractaire a la possibilité de passer devant la justice…Demain, finit la campagne mais, nous poursuivrons les actions devant les tribunaux», a-t-il prévenu.
Aux candidats non coopératifs, Valen Guédé qui a appelé à la compréhension et à la citoyenneté, leur demande de «mettre fin à l’agression contre la direction générale du Burida et ses agents à travers des appels de menace». Car, argumente-t-il, le fait de payer ces droits «n’est pas une invention de l’esprit. Cela est mentionné par la loi». A l’endroit des artistes qui soutiennent ou sont invités par des candidats pendant la campagne, Valen Guédé leur demande de se rassurer que ceux-ci se sont acquittés de la redevance forfaitaire du Burida avant toute prestation. «C’est à travers la musique que les foules viennent écouter leurs messages et programmes qu’ils lancent», fait comprendre Valen Guédé.
Pour sa part, le musicien Djabo Steck s’est indigné que ce soient des «personnes proches des artistes qui ne paient pas».
Pour ce qu’il qualifiera de «comportement digne des westerns», Djabo Steck a dit ne pas comprendre l’attitude du ministre – candidat, Année Désirée Ouloto «qui se met au-dessus de la loi alors que hier, elle s’appuyait sur la loi pour casser». Le cri de cœur des artistes concerne également les députés, aujourd’hui à l’hémicycle, qui ont foulé aux pieds la loi, lors des législatives. «Il y a des non-voyants qui dirigent des non voyants ! Nous allons faire la police pour qu’ils soient poursuivis», a-t-il souligné. D’une même voix, les artistes présents ont laissé une consigne. Celle de ne pas donner sa voix aux candidats qui ne se plient pas aux prescriptions de la loi. Au moment où nous mettions sous presse hier, six (6) candidats dont les ministres Billon et Dosso Moussa se sont munis de l’autorisation du Burida d’utiliser, pendant la campagne, les œuvres de l’esprit. Ainsi sur 753 candidats aux élections locales, 91 auront payé la redevance des droits d’auteurs.
Koné Saydoo