Dans l’ambiance dommageable à l’esprit d’apaisement qui est celle de la campagne qui s’achève dans quelques heures, il s’est trouvé une chose qui n’a pu échapper à la sagacité de l’observateur, fut-il le moins averti de notre scène politique. C’est cette pulsion fratricide imprimée à cette campagne par un membre important de la grande famille des houphouétistes, réunie au sein du RHDP. C’est, disons-le tout net, cette tendance, parfois incompréhensible, renversante même, du PDCI, à travers son principal organe Le Nouveau Réveil, de ne prendre aucun gant pour tenter de diaboliser son principal allié du RDR, au grand désarroi de ceux – et ils sont encore nombreux au sein de la famille – qui ont une foi inébranlable à l’avenir de cette coalition, dont ils caressent même l’idée dans un proche avenir d’une fusion définitive devant aboutir à la création d’un seul et très grand parti.
Depuis l’ouverture de la campagne, et même bien avant, nos frères du Nouveau Réveil, avec l’aval passif (on ne peut qu’en conclure) de la direction de ce parti, ne manquent aucune occasion de faire passer dans l’opinion nationale – avec l’œil certainement et sournoisement rivé sur la communauté internationale – que le RDR est un parti qui a des atomes crochus avec la violence. A koumassi, Marcory, Treichville, Yopougon, Gagnoa, Touleupleu, les quelques chamailleries entre adversaires – il est vrai issus d’une même famille qui n’a pu aller en rangs serrés dans ces localités – qui caractérisent toutes les campagnes du monde, sont systématiquement présentées comme une volonté du RDR d’user de la violence. Quand surviennent quelques incidents dus parfois à l’état d’excitation débordante des partisans de l’un ou l’autre camp, le RDR est immédiatement accusé. Des scénarios d’enlèvement, de tentative de meurtre, de séquestration sont savamment concoctés et imputés dans le Nouveau Réveil au RDR. Et cette campagne s’intensifie au fil des jours sans qu’aucun rappel à l’ordre ne vienne l’estomper. Bien au contraire, certains candidats, des caciques du PDCI, vont même jusqu’à brandir le spectre d’une nouvelle crise postélectorale, s’ils venaient à perdre au soir du 21 avril.
Dans la foulée, et c’est là où les choses en deviennent détestables, nos frères du PDCI (toujours par le truchement du Nouveau Réveil), dans cet élan de diabolisation du RDR, se surprennent même à exécuter la danse du ventre devant un parti comme le FPI. Lequel le lui a bien rendu avec son récent appel en sa direction. Aller jusqu’à emboucher la même trompette (accuser le RDR de violence) avec un parti qui, il n’y a pas si longtemps, a érigé la violence en mode de gouvernement, et même en mode de vie. Un parti qui a écrit l’une des pages les plus sanglantes de l’histoire récente de ce pays, il faut le faire.
Depuis l’ouverture de la campagne, et même bien avant, nos frères du Nouveau Réveil, avec l’aval passif (on ne peut qu’en conclure) de la direction de ce parti, ne manquent aucune occasion de faire passer dans l’opinion nationale – avec l’œil certainement et sournoisement rivé sur la communauté internationale – que le RDR est un parti qui a des atomes crochus avec la violence. A koumassi, Marcory, Treichville, Yopougon, Gagnoa, Touleupleu, les quelques chamailleries entre adversaires – il est vrai issus d’une même famille qui n’a pu aller en rangs serrés dans ces localités – qui caractérisent toutes les campagnes du monde, sont systématiquement présentées comme une volonté du RDR d’user de la violence. Quand surviennent quelques incidents dus parfois à l’état d’excitation débordante des partisans de l’un ou l’autre camp, le RDR est immédiatement accusé. Des scénarios d’enlèvement, de tentative de meurtre, de séquestration sont savamment concoctés et imputés dans le Nouveau Réveil au RDR. Et cette campagne s’intensifie au fil des jours sans qu’aucun rappel à l’ordre ne vienne l’estomper. Bien au contraire, certains candidats, des caciques du PDCI, vont même jusqu’à brandir le spectre d’une nouvelle crise postélectorale, s’ils venaient à perdre au soir du 21 avril.
Dans la foulée, et c’est là où les choses en deviennent détestables, nos frères du PDCI (toujours par le truchement du Nouveau Réveil), dans cet élan de diabolisation du RDR, se surprennent même à exécuter la danse du ventre devant un parti comme le FPI. Lequel le lui a bien rendu avec son récent appel en sa direction. Aller jusqu’à emboucher la même trompette (accuser le RDR de violence) avec un parti qui, il n’y a pas si longtemps, a érigé la violence en mode de gouvernement, et même en mode de vie. Un parti qui a écrit l’une des pages les plus sanglantes de l’histoire récente de ce pays, il faut le faire.
